Ailleurs

Paris 11e
du 1 au 4 octobre 2013

Ailleurs

Le sommeil, porte ouverte sur nos aspirations, nos peurs, nos fantasmes, nos pulsions, nos angoisses. Et nos folies. Cet ailleurs où les frontières entre réel et fantastique s'estompent.

La nuit. Le sommeil et l'activation de ses mécanismes. Où sommes-nous quand nous dormons ? Le sommeil, porte ouverte sur nos aspirations, nos peurs, nos fantasmes, nos pulsions, nos angoisses. Et nos folies. Cet ailleurs où les frontières entre réel et fantastique s'estompent. Dans cette boîte noire qu'est le théâtre, nous tentons une traversée qui dilate le temps, déplace les lieux et fait place à ce qui n'est pas sûr d'exister.

  • Note d'intention

Après un travail sur des auteurs, leurs textes et la précision de leur écriture, s’est imposée à moi la nécessité de centrer l’exploration sur ce qui se joue entre les mots, en l’absence de mots, de paroles, ou de paroles claires. Aborder l’étrange, me libérer de la chronologie et de la cohérence d’un texte en laissant des brèches aux choix purement instinctifs, injustifiés et injustifiables. Me permettre une structure absurde, fondée sur l’organique. Tout exploser, ne pas chercher à intégrer mes inspirations dans une forme préexistante, mais leur donner la part du roi, les mettre au centre, partir d’elles, chercher à n’en oublier aucune.

Ma recherche au départ portait sur « les rêves de vie ». Tout ce qui nous maintient, nous fait vibrer, nous fait peur, nous fascine, nous pousse à avancer. Il manquait cependant un endroit commun à tous ces désirs possiblement contradictoires. La question du rêve nocturne s’est alors posée. Car s’il y a bien un endroit où nos rêves de vie se déchaînent, c’est bien la nuit quand nous dormons : « soulever la trappe qui les maintenait dans le sous-sol de la conscience, se mettent en mouvement, se lèvent, s’agitent, ils exécutent dans la nuit de l’inconscient une immense danse macabre » Bergson.

J’ai alors décidé d’aborder le spectacle comme un cycle du sommeil. Rentrer dans la tête et le corps du dormeur. Partir du sommeil léger, de l’état d’endormissement du rêveur pour aller tout doucement vers le sommeil profond, vers les ténèbres de notre conscience, en passant par les rêves récurrents, les cauchemars, l’absurdité des rêves, les rêves lucides…

Inviter le spectateur à partager une nuit de sommeil.

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La Loge
77, rue de Charonne 75011 Paris
Spectacle terminé depuis le vendredi 4 octobre 2013

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