A torts et à raisons

le 10 avril 2001

A torts et à raisons

CLASSIQUE Terminé

Un face à face extraordinaire entre Claude Brasseur et Michel Bouquet. Un triomphe rare au théâtre.

Résumé
Marcel Bluwal : note d’intention
La presse

Lieu : Maison de la Culture

Résumé

En 1933, quand Hitler arrive au pouvoir, Wilhelm Furtwängler, le grand chef d’orchestre, est au sommet de son art. A peine est-il concurrencé par un jeune loup très talentueux et membre du parti nazi : Von Karajan. Opposants au régime juif, tous disparaissent dans les camps ou trouvent le salut dans l’exil. Furtwängler reste. Le maître joue partout dans le monde. Dans son pays, il dirige devant Hitler. On l’accuse, à la fin de la guerre, de servir le nazisme. C'est l’instruction de son procès en dénazification dans un pays ravagé, une Allemagne année zéro, que nous relate Ronald Harwood. Face à Furtwängler, joué par Bouquet, un commandant de l’armée américaine pragmatique et bien décidé à prouver sa culpabilité : Claude Brasseur.

Marcel Bluwal : note d’intention

" Il y a des décennies que je me posais la question. Vous êtes un intellectuel, un humaniste, un artiste. Le nazisme revient : qu’est-ce que vous faites ? Vous restez ? Vous partez ?

Et voici que la pièce de Ronald Harwood pose magistralement le problème à propos du vrai nazisme et de la position de Furtwängler – le plus grand chef d’orchestre au monde. Et le pose en termes superbement dramatiques d’opposition entre deux figures d’américains et d’allemand. Il rare qu’une pièce propose autant de questions à résoudre et aussi – osons le dire – autant de bonheur à un metteur en scène.

Claude Brasseur et Michel Bouquet ont d’emblée accepté de travailler pour la première fois ensemble sur ces deux rôles. Nous nous connaissons bien et je sais que leur incarnation va être saisissante. "

La presse

" Autour d’une question souvent posée (peut-on dissocier l’œuvre d’un artiste de ses questions politiques), on assiste à l’affrontement de deux magnifiques acteurs. D’un côté, la violence rageuse, l’extériorisation, la brutalité : c’est Brasseur. De l’autre, l’isolement glacé, l’intériorité, l’intelligence outragée : Bouquet. Ensemble, ils offrent un moment de théâtre que l’on n’est pas près d’oublier. Un travail éblouissant. " France-Soir

" Confrontation attendue entre le chef d’orchestre Wilhelm Furtwängler, gloire nationale, et un officier américain chargé d’une enquête en vue de son procès en dénazification. En ne quittant pas son pays, le grand Furtwängler a-t-il cautionné le régime hitlérien ? L’Américain croit avoir trouvé un responsable aux camps d’extermination, il emploie ses méthodes, brutales, quand son " accusé " impose sa classe d’un autre monde. La politique et l’art doivent-ils être séparés ? Tout est clair, structuré, simple et fort dans la pièce de Marcel Bluwal. Michel Bouquet est Furtwängler dans l’attitude, le ton, le regard, les mains. Est-ce sa présence ? Claude Brasseur atteint une intensité de jeu exceptionnelle. De l’excellent théâtre. " Le Journal du Dimanche

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Informations pratiques

Compiègne - Espace Jean Legendre

place Briet Daubigny 60200 Compiègne

Spectacle terminé depuis le mardi 10 avril 2001

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