Zoé est le récit d’une émancipation, plein de gouffres amers, mais aussi plein d’amour : le père transmet à sa fille les plus belles choses. Plutôt qu'un regard unique sur le monde, un sens profond de la justice, la nécessité de l’art. À partir de 10 ans.
À partir de 10 ans.
Zoé, fille unique d’un couple de comédiens, grandit avec un père atteint de troubles bipolaires. Entre jours de terreur et jours de merveille, Zoé tente de comprendre le monde et de devenir elle-même, aidée par ceux du dehors : un copain de classe, des psys...
Zoé est le récit d’une émancipation, plein de gouffres amers, mais aussi plein d’amour : le père transmet à sa fille les plus belles choses. Plutôt qu'un regard unique sur le monde, un sens profond de la justice, la nécessité de l’art. Après tout, dans un monde fou, n’est-ce pas dans la bouche des fous qu’on trouve la vérité ?
Jusqu'alors, pour moi, Julie Timmerman était un grand nom du théâtre engagé d'aujourd'hui, qui nous avait offert les excellents "Un Démocrate" et "Bananas (and Kings)". Avec "Zoé", nous découvrons un autre aspect de son travail, plus personnel, l'autofiction d'une comédienne fille d'une comédienne et d'un homme bipolaire, lui -même comédien aussi. Comme Zoé et sa mère, nous nous attachons à cet homme tout en réalisant qu'il est impossible de partager sa vie. Pour une fois, la théâtralité ne vient pas du partage par l'auteur avec le spectateur d'informations inconnues d'un personnage mais de l'identification à un personnage. C'est un procédé plus simple mais qui fonctionne tout-à-fait.
Un bon texte servi par l'énergie et la justesse des comédien-nes. Une bonne mise en scène. En revanche, j'ai détesté le décor, qui fait descendre de beaucoup le plaisir que j'ai pu prendre au spectacle.
La confrontation chaotique de cette fillette ballotée entre la créativité de ses parents comédiens et la bipolarité de son père est jouée avec sensibilité. Certains passages et remarques, criantes de vérité, restituent avec justesse et intensité cette déchirante instabilité tout à la fois créatrice et destructrice. Très bonne interprétation, toutefois la fin un peu abrupte et simplifiée m'a laissée un peu sur mes interrogations quand au cheminement et l'aboutissement d'adulte de Zoé. Mais, ne vous y trompez pas ! cette pièce est passionnante.
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Jusqu'alors, pour moi, Julie Timmerman était un grand nom du théâtre engagé d'aujourd'hui, qui nous avait offert les excellents "Un Démocrate" et "Bananas (and Kings)". Avec "Zoé", nous découvrons un autre aspect de son travail, plus personnel, l'autofiction d'une comédienne fille d'une comédienne et d'un homme bipolaire, lui -même comédien aussi. Comme Zoé et sa mère, nous nous attachons à cet homme tout en réalisant qu'il est impossible de partager sa vie. Pour une fois, la théâtralité ne vient pas du partage par l'auteur avec le spectateur d'informations inconnues d'un personnage mais de l'identification à un personnage. C'est un procédé plus simple mais qui fonctionne tout-à-fait.
Un bon texte servi par l'énergie et la justesse des comédien-nes. Une bonne mise en scène. En revanche, j'ai détesté le décor, qui fait descendre de beaucoup le plaisir que j'ai pu prendre au spectacle.
La confrontation chaotique de cette fillette ballotée entre la créativité de ses parents comédiens et la bipolarité de son père est jouée avec sensibilité. Certains passages et remarques, criantes de vérité, restituent avec justesse et intensité cette déchirante instabilité tout à la fois créatrice et destructrice. Très bonne interprétation, toutefois la fin un peu abrupte et simplifiée m'a laissée un peu sur mes interrogations quand au cheminement et l'aboutissement d'adulte de Zoé. Mais, ne vous y trompez pas ! cette pièce est passionnante.
94, rue du faubourg du temple 75011 Paris