Yves Duteil - (Fr)agiles

Paris 18e
du 12 au 14 février 2010

Yves Duteil - (Fr)agiles

On sait bien qu’un disque n’arrive jamais par hasard et que les plus beaux albums naissent le plus souvent au carrefour de rencontres inattendues. Car l’artiste n’est peut-être jamais aussi créatif que dans la surprise, la bousculade, la complicité.
  • Un chemin de traverse

« Ce concert est un chemin de traverse, une promenade de santé, une évasion en musique, en humour, en légèreté. C’est un sentier semé de surprises, où on s’amuse, où on sort du cadre tout en restant fidèle à la tendresse et à l’émotion qui me guident depuis le début… Néry, l’ancien chanteur des VRP, qui nous accompagne dans cette aventure « (fr)agile », a posé son sourire malicieux sur les chansons et les a « mises en scène », avec la complicité active de Gilles à la contrebasse et d’Angelo au piano. Bien plus qu’un arrangement musical, cette formule acoustique est une vraie rencontre, un envol… »

Yves Duteil

  • (Fra)giles

On sait bien qu’un disque n’arrive jamais par hasard et que les plus beaux albums naissent le plus souvent au carrefour de rencontres inattendues. Car l’artiste n’est peut-être jamais aussi créatif que dans la surprise, la bousculade, la complicité.

C’est un peu l’aventure de ce nouvel album d’Yves Duteil, son treizième en studio, où il apparaît particulièrement souriant sur la pochette, comme heureux de cette nouvelle expérience. Il est vrai que ce « (fr)agiles », il l’a commencé en pure décontraction, une nuit de bonheur, une nuit de chaleur, une nuit d’été en Corse, avec son ami Jean Pierre Marcellesi. Deux guitares + deux voix = une chanson. Puis une autre, une autre...

Cela n’a guère été plus compliqué avec Véronique Sanson, en invitée exceptionnelle. Il a suffi de l’appeler. Ils se sont retrouvés tous deux pour une presque nuit entière à inventer une mélodie, sous influence « Sanson ». De la plume d’Yves Duteil était sorti « Sur le clavier du grand piano », un hommage à la femme, à la musicienne.

Yves venait alors de terminer « Si j’étais ton chemin », sensible texte initiatique mettant en scène un adulte et un enfant. Il a eu envie de l’envoyer à un compositeur qu’il admire depuis longtemps pour sa grande élégance. Art Mengo, c’est lui, qui s’est empressé d’accepter. Un tel texte est une aubaine pour un grand musicien. Ainsi est née cette merveille, qui ressemble fort à un classique.

Emporté par son élan, Yves Duteil a lui- même écrit et composé une demi-douzaine de titres, histoire de montrer que si son écriture est toujours l’une des plus fines de la chanson française, il n’a pas perdu la main quand il s’agit de toucher à la mélodie qui fait mouche. Ainsi le disque a grandi.

Et ce qui frappe avant tout, c’est la générosité qui se dégage de toutes ces chansons. Dans la main tendue entre les générations (« Si j’étais ton chemin », « Fragile »), dans le souvenir d’une maîtresse d’école (« Madame Sevilla »), dans l’amour porté à la femme (« Si j’entrais dans ton coeur »), dans son hommage à la Corse (« Tu m’envoles ») et à Claude Nougaro (« La note bleue »). Et plus généralement dans le respect profond pour les nombreux personnages - comme les deux enfants tamouls du Tamil Nadu - qui traversent ce disque.

Restait à les habiller, ces chansons. Très vite, le nom d’Alain Cluzeau, réalisateur de Bénabar et d’Olivia Ruiz, est sorti du chapeau. « Cela a été une vraie rencontre, souligne Yves Duteil. Il voulait à la fois une couleur acoustique et quelque chose d’un peu granuleux. » Le résultat est du Duteil plus autre chose. Les guitares, les violons, le piano semblent plus proches. Quant au chant, il apparaît plus posé, apaisé, détendu. Et cela change tout.

Voilà l’histoire. Et si ce disque s’appelle « (fr)agile », c’est que dans fragile, il y a agile. « La fragilité est pour moi une force intime, souligne Yves Duteil. C’est ce qui nous permet de connaître nos faiblesses et de rester ouverts, sans être vulnérables. ».

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Spectacle terminé depuis le dimanche 14 février 2010

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