Victor ou les enfants au pouvoir

Paris 19e
du 4 au 27 octobre 2001

Victor ou les enfants au pouvoir

C'est à une soirée d'anniversaire peu ordinaire que le spectateur est convié dans Victor ou les enfants au pouvoir. Le jour de ses neuf ans, Victor, qui soupçonne son père d'avoir une liaison avec Thérèse Magneau, la femme de son meilleur ami Antoine, décide de jeter cartes sur table afin de dévoiler l'hypocrite com

  
Présentation
L'auteur et l'œuvre
La Pieuvre Rose
Intentions de mise en scène

Les comédiens parlent du personnage qu'ils incarnent

  • Présentation

C'est à une soirée d'anniversaire peu ordinaire que le spectateur est convié dans Victor ou les enfants au pouvoir. Le jour de ses neuf ans, Victor, qui soupçonne son père d'avoir une liaison avec Thérèse Magneau, la femme de son meilleur ami Antoine, décide de jeter cartes sur table afin de dévoiler l'hypocrite comédie qui se joue quotidiennement dans le cercle familial. La mort plane d'emblée en cet étrange jour de fête. Malgré cette atmosphère funeste, la pièce, dans sa première moitié, multiplie les gags burlesques. Bâtie sur le modèle de la farce, elle donne à voir une série de mauvais tours de Victor. Doué d'une exceptionnelle lucidité, cet enfant, "terriblement intelligent ", mène rondement le jeu, pressé de faire jaillir l'amère vérité, tout au long du premier acte où il n'épargne personne.

Il commence par la Bonne, continue avec Esther, sa petite compagne de jeu. S'étant suffisamment échauffé, c'est de son père et de Thérèse qu'il va se jouer avec un plaisir manifeste, faisant des allusions précises qui les mettent au supplice. Il prend ensuite pour cible Antoine, le malheureux cocu, chez qui il déclenche un accès de folie qui se termine par une crise de larmes collective. C'est enfin le Général, homme raide et imbu de sa fonction, dont il se moque allègrement, l'enfourchant comme un cheval. Le premier acte se termine sur cette victoire massive de Victor qui jubile, sûr de détenir l'entière vérité. Il a pourtant encore quelque chose à apprendre, qu'il est à mille lieues de soupçonner. Surprenant une conversation entre Charles et Thérèse, il découvre qu'Esther est sa demi-sœur.

Dès lors, la tonalité de la pièce change, car Victor, surpris par la puissance des forces qu'il a mises en branle, devient victime d'un jeu qu'il ne maîtrise plus. Après avoir réglé ses comptes avec les autres, c'est avec lui-même qu'il va devoir le faire. Dès le début du troisième acte, Victor annonce lui-même à sa mère sa propre mort. La farce vire rapidement au drame.

Victor, en mourant, entraîne tout son entourage vers sa perte. Quand le rideau tombe, trois cadavres jonchent le sol, tandis qu'un quatrième, en coulisses, se balance au bout d'une corde.

Avec Victor, un comique nouveau est apparu sur la scène occidentale, qui résonne sur des gouffres d'angoisse. Quoi de plus poignant en effet, malgré le rire permanent, que le spectacle final de la mort de l'enfant, victime de la "bêtise au front de taureau " que stigmatisait Baudelaire et de l'égoïsme féroce d'une société impitoyablement conservatrice ?

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  • L'auteur et l'œuvre

Etrange destin que celui de Victor ou les enfants au pouvoir, pièce subversive, tant par la hardiesse de son sujet que par la modernité de sa forme. Longtemps victime de l'incompréhension d'un public dérouté, elle a fini par devenir un classique du répertoire, éclipsant toutes les autres œuvres de l'artiste. Roger Vitrac n'est pourtant pas l'homme d'un seul livre. C'est par la poésie qu'il entre en littérature, expérience dont son écriture portera toujours le sceau. Influencé par le symbolisme, puis fasciné par le dadaïsme, il est ensuite entraîné dans l'aventure surréaliste.

Victor, en 1927, tout en conservant l'esprit surréaliste des œuvres précédentes, ouvre un autre cycle de pièces pour lequel Vitrac puise abondamment dans ses souvenirs autobiographiques, et dans lequel il dénonce, avec une sorte de rage anarchisante, les travers de la société bourgeoise de l'entre-deux-guerres, puis de l'immédiat après-guerre.

Dotée d'une éternelle jeunesse, l'œuvre provocatrice de Vitrac, qui se déploie sur plus de trente ans, témoigne à tout instant, malgré son évolution, d'une grande force poétique et d'un goût marqué pour le canular, utilisé comme ferment de contestation, comme détonateur au service d'une satire sociale au vitriol.

" Au-delà des intrigues superficielles, dans un monde où les grands mannequins d'Œdipe, de Clytemnestre, d'Electre, de Phèdre brillent toujours d'un éclat empourpré, subsistent des pierreries ternies de nos destins parallèles. Non loin de notre enfance qui est voisine de la mort, nous retrouveront ces parures liées les unes aux autres comme des chaînes. Elles nous lient encore dans ce théâtre véritable où je sais par quelle crainte nous n'osons lever les yeux. Freud en a tracé les lois avec l'épingle sanglante de Jocaste ", écrit Vitrac en 1937, témoignant ainsi de l'éternelle fascination que le monde de l'enfance a exercée sur lui. Vivant très proche du fantasme, l'enfant parle d'or. Aussi hante-t-il Vitrac qui le hisse, en 1928, au rang de héros avec Victor, l'enfant précoce, doté d'une cruelle lucidité, personnage qui va très vite incarner un mythe. En découvrant Freud au sein du groupe surréaliste, il mesure le poids de l'inconscient, l'importance du jeu des identifications aux schémas parentaux dans la structuration de la psyché. La création de ce personnage grandiose dans son irréalisme, est un coup de génie. C'est lui qui, par son regard iconoclaste, anéantit toutes les valeurs de la société bourgeoise. Lui qui, meneur de jeu hors pair, dénonce l'adultère au sein de la famille. Le théâtre a usé et abusé, depuis le XVIIIème siècle surtout, du trio constitué par le mari, la femme et l'amant. Mais jamais encore l'adultère n'avait été perçu à travers la souffrance de l'enfant qui "meurt de la Mort ", car, grandi trop vite, après une telle découverte, il ne lui est plus possible de trouver une véritable place identitaire. L'intérêt de Vitrac pour la psychanalyse ne faiblira pas, ce qui le poussera à écrire, en 1945, dans un texte très court, intitulé La Destrudo :

"1. L'homme est partagé entre le désir de vivre et la crainte de la mort. L'homme se différencie des autres espèces animales en ce qu'il sait très tôt qu'il est mortel, et que chaque instant de sa vie comporte une menace de mort. "

Il est probable que le complexe d'Œdipe chez l'enfant est étroitement lié à cette révélation. L'enfant est d'abord le jouet inconscient des pulsions alternatives de vie et de mort. Il vit dans un monde, il est ce monde même où coexistent le désir et la crainte. Il vit l'espoir et l'incompréhension. Il met un certain temps à se familiariser avec l'idée qu'il mourra un jour, un jour très lointain, non sans avoir eu le secret espoir qu'il sera une exception et qu'il ne mourra jamais. La demi-certitude d'une mort qu'il ne pourra pas éviter jointe à la révélation que son père est l'auteur de ses jours - lesquels sont comptés - font qu'il se retourne contre ce dernier. C'est encore et toujours la figure de Victor, l'enfant précoce, le "géant en culottes courtes ", selon l'expression d'Anouilh, sur laquelle Vitrac s'interroge.

D'après Marie-Claude Hubert
préface de Victor ou les enfants au pouvoir
Gallimard, Folio-théâtre, 2000

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La Compagnie de la Pieuvre Rose est née d'un coup de cœur pour la pièce de Roger Vitrac, Victor ou les enfants au pouvoir, que j'ai lue en décembre 1999, et de ma rencontre avec Cyprien en juin 2000, où nous avons décidé de fonder une troupe pour ce premier spectacle. Et pour d'autres encore, si affinités... Le projet a mûri pendant l'été 2000, nous avons travaillé à deux sur le texte, puis, nous nous sommes mis à la recherche de comédiens. Enfin au complet, nous avons commencé les répétitions fin octobre 2000. Nous travaillons 3 à 4 heures par semaine.

a première fois que j'ai lu Victor ou les enfants au pouvoir, je ne m'attendais à rien de particulier, si ce n'est à l'œuvre d'un auteur lié aux surréalistes. Je me rappelle que je l'ai lue d'une traite, mais qu'à la fin, ressentant un sentiment fort et presque physique, j'étais incapable de me souvenir de la trame et de l'enjeu de cette pièce. Je l'ai alors relue, immédiatement, et cette fois, j'ai eu un véritable coup de cœur pour ce texte dans lequel j'ai ressenti une espèce de jubilation délirante, une satire féroce et joyeuse, un onirisme iconoclaste.

C'est de cette impression qu'est née l'envie de mettre en scène Victor et de fonder une troupe pour tenter l'aventure. La compagnie est déclarée à la préfecture de police comme association régie par la loi du 1er juillet 1901. Son nom fait référence au dialogue de la scène 1, acte II, où Esther raconte les ébats qu'elle a surpris entre sa mère, Thérèse Magneau et Charles Paumelle, son amant : " La mienne : " Horizon ravi. "Le tien : " Laisse là cette pieuvre rose. " Je suis sûr de la pieuvre, le reste n'est que de l'à peu près. "

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J'ai choisi cette pièce pour son aspect satirique, son rythme effréné et parsemé de ruptures. J'ai voulu axer mon travail sur l'énergie, la tension sportive et la générosité du jeu des comédiens.

Les comédiens de la troupe n'ont pas tous la même expérience du théâtre. Certains ont déjà joué à plusieurs reprises devant un public, d'autres font ici leurs premiers pas. Cet aspect hétéroclite des diverses expériences vécues nous a plu dès le départ, et c'est déjà un choix de mise en scène.

Le metteur en scène réalise ici son premier travail et il est intéressant que certains comédiens, avertis, poussent les autres à se dépasser. C'est une pièce qui, par son essence même, incite les comédiens à se mettre en danger, à découvrir des situations de tension extrême. Sur une base de vaudeville, Vitrac joue sur une rupture entre le registre tragique et le registre comique. Une tension nait de cette opposition qui se trouve au cœur d'une vision subversive de la famille et de la bourgeoisie bien-pensante. J'ai voulu respecter ce rythme frénétique d'un engrenage où les transitions n'existent pas dans un travail sur le dépassement de soi.

Pour parvenir à cette tension, nous travaillons à partir d'improvisations, proposant aux comédiens, dans des circonstances proches de celles proposées par le texte, des situations extrêmes. C'est aussi une façon de créer un esprit de troupe et de donner libre cours à l'expérience collective.

Nous cherchons à accentuer le contraste dans le traitement des personnages. Certains tiennent du registre comique, comme le général Étienne Lonségur, à travers lequel apparaît la satire de l'armée et du conservatisme (comme chez Charles). J'ai voulu faire de ce personnage un clown, un bouffon ridicule et pervers. D'autres se trouvent dans une dynamique tragique, comme Émilie Paumelle. J'ai demandé à la comédienne qui incarne le rôle de travailler notamment sur la retenue et l'intensité des sentiments intérieurs, sans perdre cependant de vue le côté bourgeois rigide et névrosé du personnage.

J'ai considéré que certains personnages avaient des doubles. Ainsi, Émilie Paumelle et Thérèse Magneau forment un couple, dans lequel nous avons voulu faire ressortir l'expression de l'hystérie, mais en la traitant sous deux formes différentes. Thérèse Magneau est un personnage qui procède par à-coups, tantôt par le rire, tantôt par les pleurs. Son hystérie doit être montrée dans cette accumulation de contrastes, cette mise en tension de deux émotions extrêmes et distinctes. Les deux comédiennes ont une gestuelle qui les relie.

Le spectacle se découpe en deux parties, totalement distinctes par leur atmosphère, leur ton et la trame interne. J'ai voulu respecter à l'extrême le ton de vaudeville de la première partie, pour mieux le renverser et rendre la deuxième partie lourde en tension. Je souhaite que ce spectacle ait un impact sur son public, d'autant plus fort que celui-ci aura rit à gorge déployée au premier acte. Car cette pièce est avant tout une remise en question virulente d'une certaine société qui, bien que datée, fait encore écho aujourd'hui. C'est pourquoi le spectacle ne se présente pas de manière linéaire. Parsemé de ruptures, tant dans le texte que dans le jeu des comédiens et d'un point de vue uniquement esthétique et visuel, il ne cesse de rebondir de rythme en rythme.

L'ensemble de la pièce se joue dans le salon des Paumelle, qui ne subira qu'une légère transformation au troisième acte. C'est un décors simple à l'extrême, mais vivant, aux accents funèbres. C'est donc un salon bourgeois, très banal, symétrique et ordonné. Un canapé, entouré de deux guéridons, deux chaises, symétriques de chaque côté de la scène, et une petite table de salon. Une touche de réalité qui est détournée au profit d'un onirisme cauchemardesque. Le décor est recouvert d'une étoffe rouge, le transformant presque en chambre mortuaire. Au-dessus du canapé, un cadre en bois. Tableau de famille ? Fenêtre sur le jardin ? Sur la mort… ?

La lumière sera au service de cet onirisme. Rouge, bleue, elle vient parfois réveiller le regard non stimulé par un éclairage au début banal d'un salon en début de soirée.

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" Vitrac a réservé à Victor sa plume la plus acide, il a fait de lui un personnage qui empêche de tourner en rond. Vitrac aussi devait hanter le sommeil des bourgeois bien-pensants et des traditionalistes, et avec lui, le mouvement surréaliste. Il y a dans Victor une patte personnelle fortement marquée, ce qui le rend plus intéressant. Passionnant également, et également passionnantes, les multiples facettes de sa personnalité, tour à tour enfant modèle ou gamin odieux à l'imagination abracadabrante et à l'effrayante lucidité. Toujours là où on ne l'attend pas, il est celui par qui le drame arrive. Victor ne m'a pas attendu pour jouer, il joue déjà, avec la vie et les autres, avec les mots et la mort. Sur l'échiquier de la vie, il est le pion géant, toujours mal placé, qui fait échec au roi aux deux premiers actes, échec et mat au troisième, mais mat à qui ? " Cyprien Fouquet

" A 45 ans, Charles Paumelle est un raté que seule sauve l'irrésistible attirance qu'il exerce sur les femmes. C'est ainsi qu'un mariage avec Émilie lui garantit un rang de bourgeois aisé, devenu conventionnel au possible. Parce qu'il ne s'est pas remis en question depuis bien longtemps et qu'il voit encore en Victor un enfant soumis à la volonté de ses parents, Charles est tout particulièrement bouleversé par l'attitude de son fils. Car elle lui fait apercevoir, le temps d'une soirée, toute l'étendue de sa faillite personnelle. " Cyrille

" Émilie Paumelle, maîtresse de maison, est une bourgeoise rigide et pieuse qui, pour sauver les apparences - afin de former la famille idéale - ferme les yeux sur les infidélités de son mari qu'elle aime profondément. Sensible, cette situation la place en position de malheureuse victime, toujours triste, jusqu'à l'hystérie. Elle est en admiration devant son fils Victor. " Marie Françoise

" Lili est la "bonne accomplie de cette maison ". C'est une jeune femme d'une trentaine d'années, au service des Paumelle depuis un certain temps. Elle n'est pas mariée et ne vient pas du même milieu social que ses patrons. Charles Paumelle s'autorise d'ailleurs de temps en temps un droit de cuissage auquel elle se livre avec plaisir. Lili suit une évolution au cours de la pièce. La première scène présente Victor et le drame qui va suivre. Lili est la première victime de la crise de Victor et, d'abord agacée, elle finit en larmes. Elle ne sera après plus la même bonne docile et respectueuse. Elle prend part à la folie de la maison et trouve même un réel plaisir au spectacle du malheur de ses maîtres. " Bérengère Dadre

" Esther, petite fille aux yeux rouges et pétillants de larmes, tantôt de joie, tantôt de tristesse. Les histoires de son meilleur ami la font mourir de rire, mais les claques de son impardonnable maman la font pleurer de douleur. Alors la fragile et docile Esther oscille, se laisse manipuler et manipule aussi. Joueuse, rieuse, moqueuse, elle est amoureuse, mais il faut encore lui chanter des berceuses pour que le soir elle s'endorme heureuse et moins soupçonneuse. Parce qu'elle est maligne notre petite coquine, malgré sa frimousse enfantine, faut arrêter d'lui raconter des sardines. Dynamique, son corps est élastique, ses mots ironiques, ses jeux fantasmagoriques, ses rêves féeriques, Esther Magneau tournoie dans ce monde d'adultes telle une petite relique. " Ingrid Wauthy

" Antoine est triste et nostalgique. Antoine est tellement triste qu'il préfère danser pour oublier qu'il souffre, mais Antoine sait qu'il ne pourra pas danser éternellement et que lorsqu'il s'arrêtera, ce sera sa fin. Antoine aime si fort que cet amour, après lui avoir réchauffé l'intérieur commence à le brûler et plus ça brûle, plus il s'agite pour échapper à cette flamme. Parfois la flamme s'amenuise et il trouve un répit à sa souffrance mais un geste, un regard, une parole de Thérèse suffisent à réveiller la braise. " Pierre Le Douarin

" Thérèse, la femme adultère, charnelle, perverse, use de ses attributs de femme avec un naturel agaçant. C'est néanmoins la seule chose qu'elle sache faire. Thérèse fait partie de ses femmes qui ne savent être que belles ; mais le règne de la beauté est court, et une fois terminé, ces jolies femmes se transforment en femmes creuses, ternes et méchantes parce qu'aigries et sans intérêt. A l'heure où se joue la pièce, Thérèse n'en est pas encore à ce stade, même si la méchanceté gratuite dont elle fait preuve à l'égard de sa fille Esther nous le laisse penser. C'est cependant un être humain, perdu dans ses contradictions, mais plein de vie, de désirs, et de souffrances. " Delphine Garfin

" Le Général Étienne Lonségur incarne la vielle France des traditions et des valeurs chères à la bourgeoisie. Défenseur un peu gâteux de l'armée, l'ordre et la sécurité, il contemple avec amusement, agacement, puis égarement, la folie qui s'installe au foyer des Paumelle. Sa présence renforce l'anarchie régnante et offre à Victor de nouvelles armes pour railler férocement l'hypocrisie des familles. C'est un gâteux, bouffon et vicieux. " Michel Freimann

" Ida, dada, Ida Mortemart, j'en ai marre, marre, marre ! Ida, l'ange de la mort apporte le trouble et la désolation en tenue de soirée, belle et désirable. Le rouge aux joues, elle vient péter à la figure des bourgeois, et s'en retourne, prophétisant que le jeu ne touche pas encore à sa fin. Détentrice des mystères de l'amour et de la mort, elle est l'amorce d'une catastrophe que Victor, dorénavant ne pourra plus éviter. " Héloïse Martin

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Chef d'oeuvre Par Marie D. - 21 août 2021 à 10h40

J'attends avec impatience l'édition en dvd de cette pièce incomparable.

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Chef d'oeuvre Par Marie D. (1 avis) - 21 août 2021 à 10h40

J'attends avec impatience l'édition en dvd de cette pièce incomparable.

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Providence

73, rue Rébéval 75019 Paris

  • Métro : Pyrénées à 266 m
  • Bus : Julien Lacroix à 148 m, Pyrénées - Belleville à 182 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Providence
73, rue Rébéval 75019 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 27 octobre 2001

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