Une veillée

Bruxelles (12)
du 8 mars au 30 avril 2016
1h25

Une veillée

Une très belle comédie dramatique, pièce d'amour subtile et touchante et spectacle de la réconciliation avec soi-même.
Un couple de professeurs avait choisi de quitter temporairement la ville et leur emploi pour s’isoler, se « mettre au vert »... Finalement, les circonstances ont rendu leur séjour définitif. L’amour et l’humour rendent cependant leur isolement joyeux !
  • Isolement joyeux

« Si vous pouvez lire ceci c’est que vous êtes perdu ». Et voilà comment on arrive chez Harold et Elsie. Ce couple de professeurs avait choisi de quitter temporairement la ville et leur emploi pour s’isoler, se « mettre au vert »... Finalement, les circonstances ont rendu leur séjour définitif. L’amour et l’humour rendent cependant leur isolement joyeux !

Jusqu’au jour où... d’un avion tombe du ciel une chose absolument ahurissante, incroyable, totalement inattendue dans leur univers clos !... Mais c’est à partir de ce moment-là, le temps d’une nuit, le temps d’une veillée, où l’on ne se sait plus qui veille qui, que cette chose, terrible, va se révéler être une sorte d’ange. Un ange là, et bien là ! Même s’il n’est plus tout à fait là... il va leur rappeler qu’ils n’ont pas toujours été seuls, et qu’il faut toujours s’attendre à l’inattendu !

  • La presse

« Alexandre Trocki et Brigitte Dedry, joliment complémentaires et complices dans cette composition en finesse. » Marie Baudet – La Libre Belgique

« Un tendre duo (Alexandre Trocki et Brigitte Dedry) porte la pièce de Gary Kirkham et son récit à pas feutrés sur l’absence, la mort, l’amour. » Catherine Makereel – Le Soir

« Ce qui est surprenant et plaisant dans le style du Canadien Gary Kirkham c’est qu’il mélange subtilement les genres et les cultures. Le propos est plutôt d’ordre métaphysique, ce qui le rapproche plutôt des grands auteurs européens, mais la forme et l’humour sont résolument d’outre Atlantique. » Eric Russon – Moustique

  • Note d'intention

Quelque part entre Harold Pinter et Samuel Beckett, Harold et Elsie, fermiers par hasard, élevant des poules en pleine campagne, « un point indéterminé de nulle part, parce que si nous étions au milieu de nulle part, on pourrait encore nous trouver… », comme le dit si bien Harold, ancien professeur de mathématique qui a gardé le souci de la précision. Deux personnages tout en humour et tendresse. Si je devais pointer l’enjeu majeur de la mise en scène, ce serait celui-ci : servir la tendresse et l’humour présents dans le texte, dans l’histoire. C’est une vraie gageure, s’agissant de deux êtres confrontés à l’insupportable. Et pourtant. Ils résistent, chacun à leur manière. Elsie parle, elle raconte, elle choisit ce qu’elle veut croire, elle maintient le contact, elle parle pour tenir la tristesse à distance, pour maintenir son mari proche. Harold résiste en acte : d’accord, un événement imprévu et dramatique, empreint de mort, les expulse de chez eux. Mais il ne s’avoue pas vaincu pour autant, il lutte pied à pied, accumulant fauteuil, lampe, tapis, pantoufles, bougies…. n’hésitant pas à recréer du confort et une possibilité de vie là où l’inimaginable et le traumatisant s’étaient imposés. Et à deux, unis par un amour nourri et construit tout au long de leur histoire et de leurs épreuves communes, ils font reculer l’insupportable injustice de la vie, l’adversité, le chagrin, l’isolement.

Brigitte Dedry et Alexandre Trocki sont les deux interprètes. Ils ont pour eux cette finesse, cette intelligence du texte, et cette belle capacité à en faire entendre les délicatesses. Avec eux, nous découvrons et explorons ce que les personnages se disent vraiment lorsqu’ils se parlent. Nous découvrons comment l’auteur a parfaitement construit leur histoire, lors de cette incroyable nuit, et comment il a subtilement balisé leur cheminement vers la paix et la sérénité.

Virginie Thirion

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Informations pratiques

Théâtre Le Public

Rue Braemt 74 1210 Bruxelles

Bar Restaurant
Spectacle terminé depuis le samedi 30 avril 2016

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