Un ange passe-passe ou entre les lignes il y a un monde

Paris 13e
du 12 au 16 novembre 2008
1H20

Un ange passe-passe ou entre les lignes il y a un monde

Une symphonie silencieuse où les personnages se taisent - mais à tue-tête, et d'autres ont la mauvaise langue bien pendue. La compagnie à fleur de peau utilise la danse et le théâtre pour créer un nouveau langage dense, méticuleux et original. Elle prône un métissage des genres et propose un regard sur la condition humaine, plein d'ironie et de tendresse.

Une silencieuse symphonie
Approche artistique
La presse
Sur la compagnie

La compagnie A fleur de peau

« N’ouvre la bouche que si tu es sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence. » Proverbe arabe

Un ange passe - passe ou entre les lignes il y a un monde est une pièce interprétée en duo par Denise Namura et Michael Bugdahn. Elle révèle et explore le thème du silence. On peut le garder, l’imposer, le troubler et même le rompre ou se murer dedans.

Si l’on considère le silence comme le degré zéro de la communication, il est intéressant de s’interroger sur l’importance d’une communication au delà des mots. Oui, comment bien se faire comprendre dans ce monde où la communication est pratiquement omniprésente, mais se résume souvent à un dialogue de sourds ?

Certains personnages de cette silencieuse symphonie du corps entrecoupée de « Ah ! » et de « Oh ! » se tairont - mais à tue-tête, d’autres auront la mauvaise langue bien pendue.

La compagnie à fleur de peau utilise la danse et le théâtre pour créer un nouveau langage dense, méticuleux et original. Elle prône un métissage des genres et propose un regard sur la condition humaine, plein d'ironie et de tendresse.

Ce spectacle peut être vu par les enfants à partir de 12 ans.

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Denise Namura et Michael Bugdahn considèrent la chorégraphie comme un moyen de véhiculer l'émotion, comme une forme porteuse de signification concrète. Danseurs, comédiens, mimes, ils appuient leur démarche artistique sur la théâtralisation du mouvement, un élément indissociable du développement de leur discours dansé, un moyen de fusionner les différentes disciplines.

La Cie A Fleur de Peau prône le métissage des genres et explore un registre intime et burlesque avec des chorégraphies qui sont autant de variations sur la condition humaine : des figures de l'amour, du voyage, du rêve et de l'errance... Leurs pièces explorent les potentialités de l'humour et de la générosité, un contraste dans un monde d'inquiétudes hanté par les conflits.

Le public assiste à une succession de petites histoires qui s'emboîtent et se superposent, s'enchevêtrent et se font écho. Leurs significations s'élargissent si on les voit dans un contexte d'ensemble.

Leurs personnages naissent souvent à partir de leur vécu personnel, à chaque nouvelle création, les prémisses changent et avec elles l'univers dans lequel ils évoluent.

Leur discours se concrétise dans l'action centrée sur les personnages afin de réaliser un partage immédiat avec le spectateur. Créer un rapport direct avec le quotidien, sans pour autant diminuer "la part de rêve" de tout spectacle.

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"(…) Au carrefour entre mime, danse, théâtre, imprégné de musique et d’humour, le singulier langage corporel développé par le duo nous entraîne sans discours dans un monde imaginaire nourri de quotidien.(…)" Infos Brésil N° 205, Septembre 2004

"Si les mots peuvent être interprétés de tant de façons différentes, imaginez donc un peu le silence !" Renato Mendoça, Zero Hora, Porto Alegre, 19/09/2003

"Tout est blanc : costumes, tapis, table, écran au fond du plateau, il n’y a que les objets qui sont colorés et les mouvements. Communication et silence dans la vie d’un couple, avec des gestes précis, expressifs, poésie mûre de deux artistes en grande forme." Ines Bogéa, Folha de Sao Paulo, 26/08 2003

"Dans un décor blanc qui renforce cette sensation de silence, les deux danseurs nous invitent à partager leurs émotions et leurs histoires où les mouvements se doublent d’un jeu théâtralisé. Lors de la première, le public a fortement applaudi cette création vivante et personnelle, soutenue néanmoins de temps à autre par la parole et une agréable musique." Ouest France, Le Mans, 06/12/2002

"Denise Namura et Michael Bugdahn proposent une danse théâtralisée et étrange, très ironique. Ce duo improbable entre une Brésilienne ultra-tonique et un Allemand puissant et distancié possède un charme irrésistible. Leur communication par la danse est toujours surprenante et fuse de petites flèches pleines de poésie. Une occasion de découvrir deux chorégraphes dont la danse est plus profonde que l'air du temps." Philippe Verrièle, Le journal des spectacles.

"Autour du silence et de notre capacité à ne pas parler pour ne rien dire, la compagnie à fleur de peau a conçu un rébus visuel délicatement absurde, qui laisse en suspens l’imagination. Un titre à malices qui donne envie de surfer entre les mots et les rêveries qu’ils suscitent ! Denise Namura et Michael Bugdahn dressent les bases d’un langage inédit autour du thème du silence et de sa rupture soudaine par la parole. Manipulant des mots et des objets, notre paire de complices s’ingénie avec beaucoup de grâce à communiquer au-delà des mots pour atteindre à l’essence de la communication entre les gens." Rosita Boisseau, Télérama (Sortir).

"Un spectacle dense qui nous oblige à réfléchir sur le sens profond de notre présence dans ce monde." Ellebi, QuiBrescia.

"Namura et Bugdahn véhiculent à travers leurs pièces un univers bien à eux dans lequel leur touche personnelle est pétrie d'humour et de drôlerie. S'ils jonglent avec les gestes du quotidien, ce n'est que pour mieux rebondir sur les mots derrière lesquels se cache une version théâtralisée de la réalité. La justesse de la situation, le sens de la dérision, de la poésie et du rêve confèrent à leur compagnie une image d'authenticité et de générosité." Émerentienne Dubourg, La Terrasse.

"Poésie mûre de deux artistes en grande forme." Inês Bogéa, Folha de São Paulo.

"Ces deux là ont donc réussi à créer un style tout à fait particulier qu'ils ont développé au fur et à mesure des années. Leur création Un ange passe-passe ou entre les lignes il y a un monde est en quelque sorte un hymne au silence. Avec humour et émotion, les deux danseurs entraînent les spectateurs dans un univers familier, celui du bruit, de la communication, de l'incompréhension, tout ce qui fait qu'aujourd'hui, il semble facile de se comprendre... Et pourtant, ce n'est pas si simple !" Le Maine Libre.

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"Denise et Michael développent au sein de la Cie A Fleur de Peau un travail très personnel qui ne se préoccupe pas des modes dans le milieu de la danse. Le corps qu'ils recherchent a beaucoup de registres : le clown, le théâtre, la danse, le mime. C'est ainsi qu'ils réussissent l'une de leurs principales spécialités : chaque détail est réalisé de la façon qui lui correspond, aboutissant toujours à une forme impeccable. Durant ces 15 dernières années, Denise et Michael ont peaufiné une manière d'incorporer le détail qui est devenue leur signature personnelle. Le petit geste, un soupir, une façon de regarder, une torsion abrupte, l'interruption d'un mouvement. Le jeu qu'il proposent s'appuie sur la capacité de surprendre avec humour, poésie et une énorme compétence corporelle." Helena Katz, O Estado De São Paulo, 19/06/2001

"Capables de montrer que des petits riens du quotidien émane une force de séduction inépuisable, ils travaillent sur des éléments apparemment conventionnels, comme la narration. Et c'est en refusant de faire des compromis avec ce qui est défini comme danse contemporaine qu'ils donnent une identité particulière à leurs spectacles." Ana Francisca Ponzio, Folha De São Paulo, 14/06/2001

"La comédie et le drame sont séparés par des fils ténus. Faisant des émotions humaines l'essence de leurs créations, Denise Namura et Michael Bugdahn se servent des éléments fondamentaux de la danse et du théâtre pour créer un langage nouveau et fondamental. Les acteurs font de leurs corps leur principal instrument. Les danseurs jouent selon des paramètres théâtraux. L'ensemble jette des jalons et explore la condition humaine avec délicatesse dans la bonne humeur et avec un certain non-sens. Avec une économie de ressources et en utilisant la musicalité comme force motrice des mouvements, la Cie A Fleur de Peau nous raconte des histoires irrésistibles, dont l'éloquence se construit de menus gestes, subtils et précis." Ana Francisca Ponzio, Folha de São Paulo - 14/06/2001

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En 1986, Michael Bugdahn, allemand, et Denise Namura, brésilienne, fondent leur compagnie à Paris. A ce jour, ils ont créé une vingtaine de spectacles. Depuis quelques années, ils mènent une politique de collaborations artistiques (le Bernballett, la Cie Cirka Teater, la Cie Cisne Negro de São Paulo 2003), tout en présentant les pièces de la Cie A fleur de peau en coproduction : 
Pendant que j'y pense à la Biennale internationale de la Danse de Lyon, (coproduction 1996).
Les clefs furtives de ma mémoire, Centre Culturel Paul Bailliart (coproduction, résidence 1997/98)
Aller-retour simple, Cie Maguy Marin/ CCN Rillieux-la-Pape (accueil studio, coproduction 2000).
Como se não coubesse no peito, commande du Balé da Cidade de São Paulo (2001, sponsor culturel).
Un ange passe-passe, Théâtre de l'Enfumeraie (Sarthe) (coproduction, résidence 2002).
Talvez sonhar..., commande de la Cie Cisne Negro de São Paulo (2003, sponsor culturel)
Ces chorégraphies ont été vues en France et à l'étranger, lors de manifestations comme la Biennale Internationale de Danse à Lyon et de Festivals comme le Holland Dance à La Haye ou le Panorama à Rio de Janeiro. Ils travaillent parallèlement à de nombreuses activités pédagogiques.

Leur travail a été récompensé à plusieurs reprises :
1er prix au Tremplin de la Danse à Saint-Dizier en 1994 et Prix Volinine de l'Humour en 1995 pour la pièce 4'Quarts.
1er prix au Concours International pour Chorégraphes" à Groningue, Pays-Bas, en 1996 pour Quelques réflexions.

Activités pédagogiques
Les deux chorégraphes considèrent la pédagogie comme un aspect essentiel de leur démarche. Depuis la fondation de leur compagnie, ils se consacrent, avec professionnels, amateurs et enfants, à partir d’un travail de préparation sur l’interprète, à une recherche sur l’intégration de la parole et du mouvement et sur la théâtralisation de la danse. En dix-huit ans d’enseignement, ils ont mené environ 160 actions pédagogiques (plus de 2.700 heures au total), environ 5.200 personnes y ont participé.

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Spectacle terminé depuis le dimanche 16 novembre 2008

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