Trop plein

du 15 au 19 mai 2001

Trop plein

CLASSIQUE Terminé

Installée d’emblée aux frontières de la danse, du théâtre, de la performance scénique et musicale, la pièce est une histoire d’histoires à la fois réalistes et absurdes, construites à partir de situations non fortuites : quatre personnages se croisent dans un espace imaginaire, tout d’abord blanc et v

Présentation
Naissance de la compagnie
Méthode de travail
Pour ce spectacle elle a réuni des artistes de divers horizons :
Extraits de presse
Parcours de trop-plein

Présentation

Trop-plein est la seconde création de la jeune metteur en scène/chorégraphe angevine Nathalie Béasse.

Installée d’emblée aux frontières de la danse, du théâtre, de la performance scénique et musicale, la pièce est une histoire d’histoires à la fois réalistes et absurdes, construites à partir de situations non fortuites : quatre personnages se croisent dans un espace imaginaire, tout d’abord blanc et vierge, puis empli d’objets, et puis d’eau, de beaucoup d’eau.

Trop-plein, définition du petit Robert
1° (sens abstrait). Ce qui est en trop, ce qui excède la capacité, les possibilités. Epancher le trop-plein de son coeur, de son âme : exprimer les sentiments que l’on ne peut garder en soi. Un trop-plein de vie : une surabondance de vie, d’énergie qui veut être employée.
2° Ce qui excède la capacité d’un récipient, d’un contenant; ce qui déborde. Vider le trop-plein d’un vase.
3° (Techn.) Dispositif servant à évacuer, réservoir destiné à recevoir un liquide en excès (lorsqu’il atteint un niveau déterminé).

Naissance de la compagnie

Après des études aux Beaux-Arts d’Angers, puis au conservatoire d’art dramatique, Nathalie Béasse découvre le “performing art” en participant à une création de deux chorégraphes de la H.B.K. de Braunschweig en Allemagne. Elle joue et tourne depuis 1995 avec le groupe Zur (plasticiens-performers).

En octobre 1997, elle décide de se lancer dans la mise en scène en créant son premier spectacle “Tria Fata” au Théâtre de l’Hôtel de Ville de Saint - Barthélémy d’Anjou.

Après cette expérience positive, elle ressent la nécessité de prolonger et d’approfondir cette démarche artistique où théâtre, danse, musique et arts plastiques ne font qu’un.

Nathalie Béasse forme alors sa propre compagnie en janvier 1999 et crée un nouveau spectacle : “trop-plein”.

Méthode de travail

Un premier travail d’observation objective de nos corps dans l’espace a amorcé nos recherches (voir la méthode de Meyerhold sur la “biomécanique”). Puis nous avons confronté ces mêmes corps à différents objets et à une vision personnelle et poétique du quotidien.

Essentiellement visuelle, cette nouvelle création s’est écrite image par image, émotion par émotion. Il ne s’agit pas d’une forme libre comme l’improvisation mais d’une recherche. Le metteur en scène questionne l’acteur en le baignant dans un univers très personnel, en lui apportant de la matière à jouer : objets (seau, table, assiettes, matelas) musique, histoires, souvenirs, dessins, eau... une réflexion est alors engagée sur les réponses de l’acteur. Même si le metteur en scène a son histoire en tête, rien n’est imposé, raconté à l’acteur. Celui-ci travaille sur une trame et y apporte son individualité. Tout cela pour que l’histoire devienne des histoires, pour ouvrir le champ imaginaire, pour que le public puisse se reconnaître dans un des personnages, pour que ce récit intime devienne universel.

Inspirés de nombreux artistes (Hokusai, Pina Bausch, Kantor, Fellini, Sclavis, Bach, Fela...) et de diverses lectures comme les haîkus (poèmes japonais) ou “les villes invisibles” de Calvino, le caractère des personnages, les scènes puis “l’histoire” se dessinèrent au fur et à mesure du travail.

Nous nous sommes efforcés de niveler les différents éléments scéniques et d’affirmer leur égalité; chacun d’eux est partenaire de l’autre, l’objet devenant partenaire de l’acteur, une sorte d’adversaire à affronter, au même titre que l’espace ou la musique.

Interprétée par quatre musiciens, la musique occupe une place égale à celle du jeu d’acteur.

La force de ce genre théâtral réside aussi dans la juxtaposition d’un langage réaliste et d’un langage abstrait. L’esprit humain cherchant toujours à donner un sens à toute perception : plus un énoncé semble illogique ou absurde, plus il sollicite des formes complexes de compréhension.

Avec ironie, cette création exploite l’incapacité du regard à rester neutre et met en lumière l’ampleur de l’imaginaire sensible du spectateur.

Au fil des représentations, le spectacle continue à évoluer dans ses recherches, nous devons garder la fraîcheur et la fragilité de la goutte d’eau.

Pour ce spectacle elle a réuni des artistes de divers horizons :

- Boochon : compositeur, chanteur, tromboniste.

- Martine Bricaud : accordéoniste autodidacte, elle est intervenante dans diverses écoles de musique, participe à des “duo-guinguette”. Elle a joué avec la compagnie Jérôme Deschamps, avec Louis Sclavis, et dans le spectacle “Tria Fata” .

- Raphaël Dalaine : comédien, il a joué sous la direction de Marion Bierry, Pierre Loup Rajot, Philippe Demarle, Gérard Vergez, Anne Roussel à Paris et en tournée.Depuis ,il aborde un autre aspect du théâtre, ni classique ni contemporain, avec le groupe Zur,tout en effectuant des stages au C.D.N. d’Angers avec Françoise Bette.

- Natalie Gallard : Régisseur lumière pour de nombreuses compagnies (Groupe Zur, Manarf, Métis, Jo Bithume et déja pour “Tria fata”)

- Nico Gallard : Ex-batteur, percussionniste dans le groupe Lo’jo .

- Hélène Maillou : Danseuse, elle commence la danse à l’âge de cinq ans dans des écoles privées. En 1994, elle obtient au C.N.R. d’Angers , la médaille d’or en danse contemporaine, puis elle suit des études au C.N.D.C. pendant deux ans. Depuis, elle a travaillé avec la compagnie d’Annette Leday et ses danseurs de Katakhali.

- Raggy : saxophoniste dans le groupe Zenzile.

- Eric Simonin : Après avoir suivi les cours d’art dramatique au C.N.R. d’Angers, il complète sa formation théâtrale à Paris III. Puis il a joué sous la direction de Philippe Lagrée, Pierre-Jean Bouyer, Sebastien Lursel, Valérie Goma, Gil Bourasseau, Lucien Marchal et François Rancillac.

Nous nous sommes efforcés de niveler les différents éléments scéniques et d’affirmer leur égalité; chacun d’eux est partenaire de l’autre, l’objet devenant partenaire de l’acteur, une sorte d’adversaire à affronter, au même titre que l’espace ou la musique.

Interprétée par quatre musiciens, la musique occupe une place égale à celle du jeu d’acteur.

La force de ce genre théâtral réside aussi dans la juxtaposition d’un langage réaliste et d’un langage abstrait. L’esprit humain cherchant toujours à donner un sens à toute perception : plus un énoncé semble illogique ou absurde, plus il sollicite des formes complexes de compréhension.

Avec ironie, cette création exploite l’incapacité du regard à rester neutre et met en lumière l’ampleur de l’imaginaire sensible du spectateur.

Au fil des représentations, le spectacle continue à évoluer dans ses recherches, nous devons garder la fraîcheur et la fragilité de la goutte d’eau.

Extraits de presse

«Ce qui prédomine dans cette création c’est l’inventivité, la richesse des corps, la fusion de tous les arts tels que la musique, le théâtre, la danse, l’expression corporelle, les arts plastiques»

«Un spectacle poétique et novateur porteur d’une richesse et d’une beauté rares» Nantes Poche du 24 au 30/05/00

«Trop-plein donne dans l’absurde utile avec talent et conviction » Ouest-France 22/10/99

«Très vite, en quelques situations, Nathalie Béasse plante son univers. Son monde est celui de l’absurde et de la poésie » Ouest-France 19/05/00

«Cette histoire d’eau jette un regard drôle et poétique sur le quotidien»

«Une pièce vive et esthétique» Le Courrier de l’Ouest 24/10/99

Parcours de trop-plein

19 et 20 oct 1999 CRÉATION de Trop-Plein au Chabada (Angers-49)

9 et 10 mai 2000 Festival de danse Le Club des Cinq
programmation CNDC L’Esquisse (Angers-49)
au Théâtre de l’Hôtel de Ville (Saint Barthélémy d’Anjou-49)

17 mai 2000 Festival de danse Le Club des Cinq
programmation Le Lieu Unique (CRDC) à l’Onyx (Nantes/St Herblain-44)

17 juin 2000 Festival International de Théâtre au Théâtre des Amandiers (Nanterre-92)

18 octobre 2000 Présentation saison 2000/2001 du Nouveau Théâtre d’Angers
au Théâtre Chanzy (Angers-49)

30 nov, 1 et 2 déc 2000 Festival d’Ailleurs - Montpellier - salle Trioletto (Montpellier-34)

5 et 9 mai 2001 Festival de Danse et de Théâtre au Théâtre Universitaire (Nantes-44)

Du 15 au 19 mai 2001 Lavoir Moderne Parisien (Paris 18ème)

5 juillet 2001 Festival Les Tombées de la Nuit (Rennes-35)

28 septembre 2001 Espace Herbauges (Les Herbiers-85)

Nov 2001 Théâtre du Vieux Saint Etienne (Rennes-35)

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Lavoir Moderne Parisien

35, rue Léon 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Gare du Nord Salle climatisée
  • Métro : Château Rouge à 337 m, Marcadet - Poissonniers à 395 m
  • Bus : Doudeauville à 184 m, Pont Marcadet à 217 m, Château Rouge à 301 m, Labat à 390 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Lavoir Moderne Parisien
35, rue Léon 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 19 mai 2001

Pourraient aussi vous intéresser

- 20%
Le menteur

Théâtre de Poche-Montparnasse

Cyrano de Bergerac

Théâtre le Ranelagh

- 22%
L'Éducation sentimentale

Théâtre de Poche-Montparnasse

- 22%
Montaigne, les Essais

Théâtre de Poche-Montparnasse

Spectacle terminé depuis le samedi 19 mai 2001