Nathalie béasse se forme en arts visuels aux Beaux-Arts puis au Conservatoire national de région d’art dramatique d’Angers. Elle se nourrit des apports du Performing-Art dont elle rencontre les expérimentations à la H.B.K. de Braunschweig en Allemagne, école imprégnée par l’enseignement de Marina Abramovic et Anzu Furukawa. Expérience de croisement des formes artistiques qui la conduit, de 1995 à 2000, à participer au collectif ZUR (Zone Utopiquement Reconstituée) qui regroupe des plasticiens, scénographes et performers. Elle s’oriente vers une recherche plus autonome et personnelle (Tria Fata, 1997), et elle crée sa propre compagnie en mars 1999.
Une première phase de création interroge la relation du corps à l’objet, à la narration, à la frontière du théâtre et de la danse : Trop-plein en 1999 (prix du jury professionnel et prix du jury étudiant au Festival International du Théâtre des Amandiers de Nanterre en juin 2000), Last cowboys en 2001, Landscape en 2004.
Le projet In Situ a constitué une recherche sur la relation au temps, à l’espace et à la présence avec l’introduction de l’image-film. Quatre prototypes sont créés : doorstep/in situ 1 (mai 2005), goodnight/in situ 2 (février 2006), sunny/in situ 3 (novembre 2006) et so sunny/in situ 4 en (mai-juin 2007).
Depuis 2006, le Centre national de danse contemporaine d’Angers accompagne la compagnie à travers un laboratoire de recherche et des temps de création. Par ailleurs, Nathalie Béasse mène depuis plusieurs années des ateliers avec des adolescents psychotiques et a monté un projet avec des détenus de la Maison d’arrêt d’Angers en 2008-2009.
Elle a créé Happy Child en 2008 (Théâtre de la Bastille, 2010), Wonderful World en 2011 (Théâtre de la Bastille, 2012) et Tout semblait immobile en 2013.
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