Tribulation

Paris 15e
du 18 février au 21 mars 2004
1H30

Tribulation

Un jeune homme vit dans un placard de 2m² et rêve de rencontrer l’âme sœur. Entre vaudeville et tribunal, il sera plongé dans un univers de plus en plus absurde. Une comédie dans l’esprit du cinéma muet, mêlant mime, chant et grommelot.

Une comédie burlesque
Un spectacle sans paroles
Le déroulement des répétitions

Un jeune homme vit dans un placard de 2m² et rêve de rencontrer l’âme sœur. Entre vaudeville et tribunal, il sera plongé dans un univers de plus en plus absurde. Une comédie dans l’esprit du cinéma muet, mêlant mime, chant et grommelot.

Dans la tradition burlesque et dans l'esprit du cinéma muet, à partir d'improvisations collectives et en s'appuyant sur les potentialités expressives du mime, du grommelot ou du chant, Le Tiers Théâtre se propose de raconter les mésaventures comiques de deux héros confrontés à des situations et des personnages étranges extraits de leur vie quotidienne.

Ce spectacle est la 1ère création du Tiers-Théâtre et a été lauréat du prix Jeunes talents de l''édition 2004 du festival Ici et demain, organisé par la Mairie de Paris.

  • Une comédie burlesque

Le spectacle raconte le parcours d'un jeune homme et d'une jeune femme, égarés dans notre monde moderne.

Les scènes de leur vie quotidienne (recherche d'emploi, de logement...) seront le théâtre de rencontres avec une multitude de personnages étranges ou grotesques (l'agent immobilier, le chef de bureau, les juges, les policiers, les médecins, les religieux). Ils se trouveront bientôt plongés dans des situations de plus en plus absurdes (irruption au beau milieu d'un vaudeville, tribunal, prison, hôpital, révolution, etc) où les objets eux-mêmes auront leur rôle à jouer (scène du lavomatique).

Le ton de ce spectacle est donc résolument comique. Une nouvelle humoristique et méconnue de Dostoïevski, "Le Mari sous le lit", lui a donné son point de départ. Cette nouvelle détourne le genre du vaudeville, pour le tirer vers l'absurde. Elle fait déjà irrésistiblement penser au cinéma burlesque muet, qui est la principale source d'inspiration de ce spectacle.

  • Un spectacle sans paroles

A l'instar de Buster Keaton ou des premiers Charlot, notre héros habite un univers où la parole fait défaut. Mais, de même que Dostoïevski n'a fourni qu'un point de départ, de même le spectacle n'est pas totalement muet. Certaines situations très proches de celles du cinéma muet reprennent les mêmes moyens d'expression : mime et musique de piano mécanique.

Mais d'autres passages nécessitent des moyens d'expression plus spécifiques du théâtre.

Le mime peut être ainsi accompagné de bruitages (bruit des portes qu'ouvre le personnage, des voitures qui passent dans la rue, etc.) et de grommelots pour les personnages épisodiques. Par exemple, un avocat peut posséder une façon de parler caractéristique. Elle peut être identifiée, même si on ne comprend pas le sens exact des sons qui sortent de la bouche de l'avocat. C'est le grommelot de l'avocat.

Surtout, le spectacle n'est pas tenu au réalisme qu'il peut parfois y avoir dans le cinéma muet. Beaucoup d'objets ou de lieux sont mimés et n'existent que dans l'imagination des spectateurs et des comédiens. L'absence de paroles laisse ainsi le champ libre à la fantaisie la plus débridée.

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  • Le déroulement des répétitions

Le point de départ : des improvisations
La création se fait à partir d'improvisations des comédiens. Le ton général du spectacle et les premiers thèmes d'improvisations ont d'abord été proposés par le metteur en scène. Les comédiens ont ensuite rapidement pris le relais, en improvisant directement certaines situations, sans thème fixé à l'avance, mais qu'ils pensaient pouvoir s'intégrer à l'ensemble du spectacle.

Une création collective
Le travail est collectif : un ou plusieurs comédiens improvisent une situation, qui est ensuite reprise par tous les comédiens. Une même scène se voit ainsi modifiée plusieurs fois selon le traitement qu'en fait chaque comédien. Certaines situations sont abandonnées, quand elles ne débouchent sur rien, ou s'intègrent mal au reste du spectacle, ou quand elles ne sont tout simplement pas drôles ou émouvantes. A l'inverse, les scènes dont le potentiel comique ou narratif a été éprouvé lors de leur répétition par les différents comédiens, peuvent être conservées. Chaque scène naît ainsi peu à peu de la mise en commun des apports personnels de chaque comédien. Chacun d'eux visite tous les personnages, qu'il en ait été à l'origine ou non, qu'il soit amené à le jouer dans la version définitive du spectacle ou non.

Des improvisations à la construction des scènes
Les scènes sont étoffées au fur et à mesure de leurs reprises. Alors que les 1ères répétitions se font sans le moindre costume, maquillage, accessoire, avec seulement un paravent (pour permettre le changement des personnages), progressivement le jeu s'enrichit de nouveaux personnages, de nouveaux lieux (à l'origine encore mal définis dans le jeu du comédien), d'accessoires et de costumes concrets (qui n'étaient que mimés et figurés au départ), etc.

Des scènes au spectacle
L'ensemble du spectacle n'est pas le fruit de la juxtaposition des scènes : chaque scène s'élabore également en fonction des autres scènes, de façon à parvenir à une véritable histoire. On s'aperçoit alors qu'une scène doit être abandonnée, si elle ne présente pas de lien suffisant avec les autres scènes, ou du moins modifiée pour que le lien ne soit pas trop ténu. Il faut aussi parfois improviser de nouvelles scènes qui fassent le lien entre des scènes déjà partiellement élaborées, et effectuer sur elles le même travail de répétition que sur les scènes déjà un peu élaborées. L'histoire que raconte ce spectacle est rocambolesque et fantaisiste, mais c'est bien une histoire que nous voulions raconter, c'est un chemin que nous voulions frayer dans ce monde absurde.

Camille Combes-Lafitte

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Spectacle terminé depuis le dimanche 21 mars 2004

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