Spectacle en langue anglaise
La pièce
Extrait
La compagnie
Le jour de Noël, dans une « institution » état (hôpital ? asile ? qui sait ?),
le matriculé 6459 vient de décéder. La matriculée 6457 vient d’accoucher. Le père du nouveau né figure parmi le
personnel. Le Colonel Roote, directeur de l’établissement, doit trouver le coupable, mais il manifeste tous les
symptômes d’un stress extrême. Son adjoint, le manipulateur Gibbs, maîtrise
la situation à merveille, entraînant ses confrères dans une succession d’événements mystérieux et macabres qui mènent
au… dénouement Pinterien ! Les fous prennent le pouvoir, là où le pouvoir n’a plus de sens.
Harold Pinter n’a pas son pareil pour faire basculer la haute comédie en tragédie en une seule phrase.
The Hothouse, une des premières pièces de Harold Pinter (1958), a été jouée pour la première fois en 1980. Pinter a signé cette mise en scène lui-même. Il a dit de la pièce : « C’était de la fantaisie quand je l’ai écrite, mais je crois qu’elle est devenue beaucoup plus pertinente aujourd’hui. La réalité l’a dépassée. »
« The Hothouse est la pièce la plus drôle de Harold Pinter » Ed Kalem,
Time
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Root : Comment va le 6459 ?
Gibbs : Le 6459, Monsieur le directeur ?
Root : Oui.
Gibbs : Il est mort, Monsieur le directeur.
Root : Mort ?
Gibbs : Il est mort jeudi, Monsieur le directeur.
Root : Voyons, pour l’amour de Dieu, j’ai eu un entretien avec lui, hier matin. Et d’après vous, il serait dans sa tombe.
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La compagnie Dear Conjunction, troupe professionnelle bilingue, a été créée en 1991. Elle a produit plus de 30 pièces de allant de Pinter à Mike Leigh, de Molière à Yasmina Reza. Depuis deux ans, la compagnie est au
Sudden theatre, où ils ont créée la première version anglaise du Dîner de Cons de Francis Veber. Ils ont joué également en Angleterre, Irlande, Pologne et en Suède.
Dear Conjunction est parrainée par Harold Pinter.
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