Tamerlan Le Grand

du 15 novembre au 22 décembre 2001

Tamerlan Le Grand

La pièce met en scène l’authentique conquérant mongol Timour-Leng (le boiteux), surnommé Tamerlan. Simple berger, puis chef d’un clan de petits voleurs, ambitieux, il défait le roi de Perse avant de voler de victoire en victoire jusqu’à parvenir, comme il l’a voulu, au sommet de la puissance.

 
Brève biographie de Tamerlan

Portrait de Tamerlan
Tamerlan, la pièce
Tamerlan dans l’œuvre de Marlowe

Origines. – Tamerlan était né en 1336 en Transoxiane, dans un faubourg de la ville de Kech (Chakhrisabz), à une centaine de kilomètres de Samarkand. Sa famille était issue des groupes de tribus nomades qui s’étaient installées dans cette région de l’Asie centrale à la suite des invasions et des transhumances, et que l’on appelait péjorativement “ Karaunas ” (sang-mêlé). Taragaï, le père de Tamerlan, était le chef d’un de ces groupes qui dominait Kech et qui portait un nom tribal d’origine mongole : Barlas. Ces Barlas s’étaient profondément turquisés et avaient adopté l’islam sunnite, tout en se sédentarisant partiellement. Ils ne représentaient d’ailleurs qu’une force assez modeste dans un pays en proie à l’anarchie féodale depuis l’affaiblissement du pouvoir gengiskhanide, incarné en Transoxiane par les descendants de Tchaghataï, un des fils de Gengis Khan.

Son nom et sa jeunesse – Il portera toute sa vie le nom de Timour Beg, ou d’Emir Timour (ce qui signifie Timour le seigneur). Il refusa de se faire appeler roi ou empereur, bien qu’il en ait eu tous les pouvoirs, par calcul politique. Sa première épouse, Saraï Mulk Khanum, était apparentée à la famille gengiskhanide.
A cause de sa démarche pénible, conséquence de blessures infectées, jamais guéries (elles développèrent des tumeurs), reçues pendant son adolescence, les Iraniens le surnommèrent Timour Leng (Timour le boiteux) dont les Européens firent Tamerlan.
Son nom ne commence à être cité dans les chroniques qu’à partir de sa seizième année, à l’occasion de sa participation, encore modeste, aux conflits locaux des féodaux. On ne sait pas grand-chose de son enfance, sinon qu’il participait aux jeux des jeunes Barlas et à la garde des troupeaux de la collectivité. On rapporte aussi, hélas trop brièvement, qu’il accompagnait son père, devenu membre d’une confrérie de soufis, à la mosquée et qu’il assistait aux réunions des derviches. Peut-être devint-il un de leurs initiés, car il entretint des relations privilégiées avec eux pendant son règne. On peut aussi supposer que c’est auprès des soufis de Kech qu’il acquit les bases de ses étonnantes connaissances en matière de religion et d’histoire, ainsi que dans l’art du maniement des hommes, qui impressionnèrent ant ses contemporains et qui intrigueront ses biographes.

Le conquérant – Au bout de dix-huit années d’épreuves, passant tour à tour de la position de fugitif à celle de mercenaire ou de chef de bandes, Tamerlan réussit enfin à s’emparer du pouvoir en Transoxiane. Son premier acte de souverain fut de faire de Samarkand sa capitale. Il entreprit ensuite la conquête de l’Asie et en trente-cinq ans il arriva à se tailler un immense empire qui allait de la Méditerranée à la Chine, de l’Inde aux territoires russes. Après avoir vaincu les meilleurs soldats de son temps, les tribus de la Horde d’Or, les Mamelouks de Syrie et les Ottomans de Turquie, il mourut à soixante-dix ans à la veille d’envahir la Chine.
Doué d’un extraordinaire charisme, il avait bâti sa puissance sur le dévouement sans borne de ses guerriers à sa personne, et son génie militaire lui avait fait réussir ses fulgurantes campagnes. Mais, pour briser tout esprit de résistance et empêcher toute velléité de révolte des populations et des garnisons des pays envahis, il employait des méthodes terrifiantes : massacres, prises d’esclaves, pillages systématiques, destructions… Quelques tours élevées avec des têtes coupées servaient d’avertissement aux rebelles potentiels. Cependant, lorsque les armées s’étaient tues et que l’adversaire était dompté, les populations étaient relativement bien traitées, bénéficiaient d’une administration efficace et pouvaient participer à la prospérité de l’empire qui s’était considérablement développé depuis que Tamerlan avait réorganisé et assuré la protection des grandes routes du commerce pan asiatique.

Le constructeur. – Au cours de ses conquêtes, Tamerlan ordonnait à ses troupes d’épargner et de protéger les élites des pays envahis, savants, lettrés, religieux, architectes, artistes et artisans, pour les envoyer résider à Samarkand afin qu’ils contribuent au rayonnement et à l’embellissement de sa capitale. Grâce à leur concours, aux immenses richesses provenant de butins de guerre et des revenus des routes de la soie, la Samarkand de Tamerlan atteignit son plus haut degré de prospérité et de gloire. Sous son impulsion, la ville s’orna de splendides monuments réalisés avec la participation d’architectes et de décorateurs, sous la direction de maîtres iraniens venus des pays conquis, fondant ainsi ce mouvement artistique nouveau et syncrétique que l’on appellera la Renaissance Timouride. Mais c’est l’image du Tamerlan conquérant sanguinaire et destructeur qui est restée dans notre histoire et qui a occulté celle du Tamerlan organisateur, protecteur des savants et des artistes, et constructeur, fondateur de la splendide école d’architecture timouride.

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– Les miniatures persanes et timourides ne le représentent qu’imparfaitement, car l’art du portraitiste y est trop soumis à des règles classiques et rigides sans souci de la ressemblance. L’écrivain Ibn Arabchah, son contemporain, est le seul peut-être à en avoir donné une évocation fidèle :
“ Tamerlan était grand et robuste. Sa tête était massive, son front élevé et sa peau blanche et saine. Il avait de la prestance, de larges épaules, des jambes longues et des mains fortes. Il était manchot et boiteux du côté droit. Il portait la barbe longue. Son regard avait une lueur troublante et sa voix était forte et perçante. Âgé de près de quatre-vingts ans, il jouissait de toutes ses facultés. Son esprit était resté ferme, son corps vigoureux et sa volonté inébranlable ”.

(Extrait d’Ibn Arabchach, Etrangeté du destin sur les aventures de Timur, 1440 (?), traduction française de Pierre Vattier, Paris, 1658.)

”Clavijo, qui l’avait approché, dit seulement qu’il était si vieux que les paupières lui tombaient sur les yeux.
En 1941, les restes de Tamerlan furent extraits momentanément de son tombeau du Gour-e Mir pour être étudiés par des chercheurs soviétiques. Le squelette était celui d’un homme grand pour le XVème siècle : 1m70, aux os robustes, sauf ceux de la jambe droite atteints d’une dégénérescence d’ordre pathologique et ceux du bras droit, moins touchés, mais avec deux phalanges de la main très abîmées. Plusieurs entailles sur ces os indiquaient des blessures par armes tranchantes.

(Voir Lucien Kehren, Tamerlan, éd. La Baconnière, Neuchâtel, 1978, p. 163-164.)

L’anthropologue Guerassimov réalisa à partir du crâne une reconstitution de la tête de Tamerlan qui a été souvent reproduite. Le front est large, le menton carré, les pommettes saillantes, le nez épaté, les yeux écartés et bridés. Le visage exprime une cruauté hautaine si appuyée que l’on peut penser que cette exagération de la part de Guerassimov correspond aux instructions des autorités staliniennes qui voulaient effacer ou décrier tout ce qui aurait pu servir à mettre en valeur l’histoire des peuples d’Asie centrale, car Arabchah et Clavijo rapportent que Tamerlan montrait à l’occasion affabilité et courtoisie.

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Tamerlan ou Timour-Leng (1336-1405) qui, à l’exemple de Gengis-Khan, fonda le second empire mongol, exerça une véritable fascination sur les écrivains de la Renaissance (Ruy Gonzàlez de Clavijo, Pero Mexia, Paolo Giovio, Pietro Perondino, Abramo Ortelio) par sa férocité et le faste oriental dont il s’entoura.

Le poète anglais Christopher Marlowe (1564-1593) s’est inspiré de Mexia et de Perondino dans ses Tamerlan (Tamburlaine I & II), pièces représentées en 1587 (bien que la première ait sans doute été rédigée à Cambridge, un an auparavant) et publiées ensemble en 1590, expurgées toutefois des scènes grotesques insérées par les clowns élisabéthains. La pièce met en scène l’authentique conquérant mongol Timour-Leng (le boiteux), surnommé Tamerlan. Simple berger, puis chef d’un clan de petits voleurs, ambitieux, il défait le roi de Perse avant de voler de victoire en victoire jusqu’à parvenir, comme il l’a voulu, au sommet de la puissance. Sa soif rassasiée ne l’empêche pas d’agir comme le dernier des sadiques. Il encage Bajazet, sultan de Turquie (qui lui sert parfois de tabouret ou de trône), et finit par le pousser au suicide. Les rois vaincus lui servent de montures pour tirer son char. Le conquérant se laisse pourtant conquérir par Zénocrate (devenue Apollonie, dans la version française), la fille du sultan d’Egypte : elle parvient à sauver la tête de son père, même si tous les habitants de Damas sont massacrés.

Le succès hystérique de la pièce

Le succès hystérique de la pièce poussa le directeur du théâtre à commander une suite. Pressé par le temps, Marlowe n’eut pas l’occasion de se livrer à des recherches historiques comme pour son premier Tamerlan. Mais qu’importe pour qui possède une carte géographique et pour qui connaît l’inculture du public : Tamerlan II, dénué de toute réalité historique, propulse définitivement Marlowe au rang des premiers dramaturges de son temps. Cette fois, Tamerlan affronte l’Occident, entre autres Sigismond de Hongrie qui se fait battre. Tamerlan se sent vieillir et se consacre à l’éducation de ses fils, n’hésitant pas à en tuer un qui lui paraissait trop mou. Comme pour Tamerlan I, la pièce se termine sur un paroxysme de cruauté : le sultan triomphe sur son char traîné par les rois vaincus dans les bouches desquels il a fourré des mors et qu’il traite comme des montures, à grands coups de fouet. Après avoir massacré sauvagement le gouverneur de Babylone, il affronte la mort en inondant ses fils de conseils. Travaillant pour l’acteur Edward Alleyn, Marlowe a centré ses deux pièces sur un seul personnage d’exception. Tamerlan (sans doute la projection de l’auteur) est un surhomme qui se veut une plaie de l’humanité. Sa volonté de puissance, son cynisme, son sadisme rappellent les théories de Machiavel, que Marlowe avait lu dans le plus grand secret, et annoncent celles de Nietzsche. Jésuite avant la lettre, Tamerlan ne connaît aucun ami, ne reconnaît aucune promesse, renverse les alliances comme du sel sur la table et, surtout, se gargarise de sa cruauté. “ Prodigieux automate qu’anime un unique ressort, rien ne l’arrête, ni force extérieure ni pitié intérieure. La trajectoire de ce projectile humain est tracée comme celle d’une comète dévastatrice qui suit son orbite avec l’entêtement sourd et aveugle de la Destinée. ” (F. C. Danchin).

L’écrivain espagnol Luis Vélez de Guevara (1579-1644) a écrit le Grand Tamerlan de Perse On doit également à l’Anglais Nicholas Rowe (1674-1718) une tragédie, Tamerlan, sur le même sujet.
C’est une image toute neuve du conquérant que nous propose l’écrivain américain Edgar Allan Poe (1809-1849) dans un de ses poèmes de jeunesse, d’inspiration byronienne, publié en 1827 dans le volume intitulé : Tamerlane and Other Poems. C’est une confession de Tamerlan au soir de sa vie, dans laquelle il livre le secret d’un cœur las de l’orgueil et du déshonneur. Il raconte comment lui vint le goût des conquêtes et comment il aima une jeune fille “ d’un amour qui eût fait envie aux anges eux-mêmes ”. Sans doute ses rêves de grandeur ne l’auraient-ils jamais mené aussi loin s’il n’avait, joignant l’amour à l’ambition, voulu donner à sa Dame un empire. Parvenu à la toute-puissance, Tamerlan n’est au fond, qu’un “ proscrit ceint du diadème ” et, lorsque après tant de conquêtes il regagnera sa capitale, ce sera pour constater que la jeune fille qu’il aimait n’est plus, et qu’elle est morte peut-être de douleur et d’abandon. Le Tamerlan d’Edgar Poe est moins une créature vivante qu’un symbole, mais déjà on y pressent, par endroits, la poésie simple d’Annabel Lee.
Dans le domaine musical, nombreux sont les opéras consacrés à Tamerlan. Rappelons ceux de : Georg Friedrich Haendel, Nicolas Porpora, Antonio Vivaldi, Anton Maria Sacchim.

Nouveau dictionnaire des auteurs de Laffont-Bompiani, Robert Laffont, 1994

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(…) Toutes les pièces de Marlowe peuvent se résumer en un seul nom, en un seul type, qui reste à jamais imprimé dans l’imagination de traits ineffaçables : Tamerlan, Faust, le Juif de Malte, le Duc de Guise. Ces personnages hors nature sont véritablement ce que Marlowe a voulu qu’ils fussent : le démon idéal de la conquête et de la gloire, aussi bien Napoléon que Tamerlan, le démon de la haine et du fanatisme, le démon de l’ambition et du Machiavélisme, le démon de la science et de l’orgueil intellectuel.
Tamerlan, étant le premier-né de Marlowe, devait se ressentir plus que tous ses autres drames des défauts et des absurdités inséparables de sa tentative révolutionnaire. Comme tout innovateur audacieux, il dépassait son but. Mais ce débordement d’énergie et de passion, cette fougue que rien ne peut contenir, cette emphase, cette pompe, cet éclat de langage, cette profusion et cette hardiesse de métaphores, qui détonnent si étrangement avec le ton ordinaire et la platitude de la plupart des pièces en faveur de son temps, et qui font sourire aujourd’hui notre dilettantisme nerveux et blasé, tout cela devait enthousiasmer jusqu’à la fureur un public ouvert à toutes les impressions vives, amoureux du grand, du violent, de l’outré, du gigantesque. Les spectateurs, étrangers aux délicatesses et aux raffinements d’un goût artificiel et savant, ne ressentaient pas comme nous, formés à la tendre musique de Racine, les exagérations de la pensée ou du style, ne s’arrêtaient point à épiloguer sur la monotonie, les négligences et les faiblesses de la versification. Le souffle des beaux endroits les portait haletants et émerveillés jusqu’à la fin. Ils n’y découvraient rien de mesquin, rien de trivial ; ils s’abandonnaient, en enfants ivres de jouir, au mouvement, à la vie intense des personnages, et se laissaient soulever par cet enthousiasme juvénile qui leur montrait des êtres surhumains, des passions surhumaines, tout en les emportant dans une atmosphère inconnue de lyrisme harmonieux et divin. Nous pouvons nous faire une idée de ce moment unique dans l’histoire de la littérature anglaise par l’enthousiasme qui accueillit en France les premiers chefs-d’œuvre de notre école romantique ; Victor Hugo ne triomphe dans le drame qu’en revenant en une certaine mesure aux procédés favoris de Marlowe et de son école. Il y a beaucoup moins loin de Hernani à Tamerlan qu’à Iphigénie ou à Phèdre. (…)

Jean Richepin. (Préface) in Christopher Marlowe, Théâtre. Albert Savine éditeur, 1889.

(…) Comme le Cid, Tamerlan conquit du premier jour le public parce qu’il exprime l’enthousiasme irrésistible de la jeunesse et l’ambition sans limite de la Renaissance. Marlowe se garde bien, d’ailleurs, de faire ne fût-ce qu’une allusion à la boiterie du vrai Tamerlan, alors que cette difformité physique était à peu près tout ce que les Européens savaient sur lui en tant qu’individu. Son protagoniste se rapproche du peintre beaucoup plus que du modèle, à en juger par ses caractéristiques : volonté de puissance qui franchit les frontières admises, foi invincible en sa fortune, maîtrise totale sur sa propre destinée, balance établie entre les satisfactions matérielles et les conquêtes de l’intelligence, scepticisme à l’égard des convictions religieuses et morales, suprématie de la force sur le droit des rois qu’il vienne de Dieu ou de la tradition, cruauté se réjouissant en elle-même, transfiguration de l’appétit du pouvoir en une aspiration surhumaine vers la connaissance et la beauté. Est-il nécessaire de souligner à quel point ce portrait préfigure le surhomme de Nietzsche ? (…)

Denis Marion in Christopher Marlowe, dramaturge. L’Arche éditeur, 1955.

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Sélection d’avis du public

RE: RE: Tamerlan Le Grand Le 19 janvier 2002 à 20h51

Deux tiers qui se barre ? Et alors. Y faut voir qui. A force de developper une politique d'abonnements, n'importe qui vient au theatre. Beaucoup de beau monde... Les deux tiers qui sont partis ce soir la sentaient la fourrure et le troisieme age. Ils ne pouvaient etre que choquer par la mise en scene non conventionnelle du JBS. S'il y a peut etre quelques imperfections on ne peut ni nier l'invention, ni les grands moments de verites. A puis un grand coup de pied dans le monde du theatre parisien ca fait du bien. Il faut survivre a Regy, c'est une necessite. Peut etre qu'il faut le renier(?) un instant.

RE: Tamerlan Le Grand Le 20 novembre 2001 à 11h26

Aïe aïe aïe, les deux tiers de la salle se sont vidés en une heure ! je dois aller voir cette pièce le mois prochain, je crains le pire. J'ai lu la plaquette, déjà l'hisoire semble très compliquée... Est-ce le texte au départ ou la mise en scène qui rend le tout inaccessible ?

Tamerlan Le Grand Le 19 novembre 2001 à 22h02

il semble que sastre pense que la mise en scène peut êter indépendente du texte. Une suite d'idées, de bon coups, de gagues ; l'idée que la mise en scène soit au service du texte, l'éclaire, mettre en évidence des points de vue non encore explorés lui échape totalement. Nous en avons pris plein la vue au point de ne plus voire la scène. Les expériences sont toujours bonnes, il faut se souvenir de celles qui sont négatives, afin de ne jamais les reproduire. J'espère que se sera le cas. Une salle qui se vide des deux tiers en une heure, est un indice qui ne doit pas être négligé.

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RE: RE: Tamerlan Le Grand Le 19 janvier 2002 à 20h51

Deux tiers qui se barre ? Et alors. Y faut voir qui. A force de developper une politique d'abonnements, n'importe qui vient au theatre. Beaucoup de beau monde... Les deux tiers qui sont partis ce soir la sentaient la fourrure et le troisieme age. Ils ne pouvaient etre que choquer par la mise en scene non conventionnelle du JBS. S'il y a peut etre quelques imperfections on ne peut ni nier l'invention, ni les grands moments de verites. A puis un grand coup de pied dans le monde du theatre parisien ca fait du bien. Il faut survivre a Regy, c'est une necessite. Peut etre qu'il faut le renier(?) un instant.

RE: Tamerlan Le Grand Le 20 novembre 2001 à 11h26

Aïe aïe aïe, les deux tiers de la salle se sont vidés en une heure ! je dois aller voir cette pièce le mois prochain, je crains le pire. J'ai lu la plaquette, déjà l'hisoire semble très compliquée... Est-ce le texte au départ ou la mise en scène qui rend le tout inaccessible ?

Tamerlan Le Grand Le 19 novembre 2001 à 22h02

il semble que sastre pense que la mise en scène peut êter indépendente du texte. Une suite d'idées, de bon coups, de gagues ; l'idée que la mise en scène soit au service du texte, l'éclaire, mettre en évidence des points de vue non encore explorés lui échape totalement. Nous en avons pris plein la vue au point de ne plus voire la scène. Les expériences sont toujours bonnes, il faut se souvenir de celles qui sont négatives, afin de ne jamais les reproduire. J'espère que se sera le cas. Une salle qui se vide des deux tiers en une heure, est un indice qui ne doit pas être négligé.

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1, Place du Trocadéro 75016 Paris

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  • Bus : Trocadéro à 31 m, Varsovie à 271 m, Pont d'Iéna à 297 m
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Spectacle terminé depuis le samedi 22 décembre 2001

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