Sur Le Vif (2) - Le Gai Savoir

du 27 septembre au 17 octobre 2004
2H00

Sur Le Vif (2) - Le Gai Savoir

Sur le fond de la crise actuelle de l’enseignement, il s’agit avec ce chantier de considérer l’ensemble des situations d’enseignement et la question même de la pédagogie comme un matériau théâtral. Pour creuser ce matériau, le spectacle se présente comme un voyage dans le temps mêlant souvenirs ou témoignages et aussi écrits littéraires ou théâtraux qui ont abordé la question.

A propos du spectacle
Déroulement du projet à Montreuil

Saison 2002-2003 : Sur le Vif 1 - L’homme et l’animal

L’école saison 2003-2004 : Sur le Vif 2 - Le Gai savoir

En projet saison 2004-2005 : Sur le Vif 3 - Polichinelles en exil

Vouloir apprendre et savoir enseigner, ne pas savoir apprendre et ne plus pouvoir enseigner, et ainsi de suite… La relation maître-élève suscite l’espace d’une dramaturgie latente : dialogue souvent impossible et parfois miraculeux, où des attentes se croisent, où lèvent des espoirs et des craintes, des ressentiments et des joies. Sur le fond de la crise actuelle de l’enseignement, il s’agit avec ce chantier de considérer l’ensemble des situations d’enseignement et la question même de la pédagogie comme un matériau théâtral. Et c’est d’autant plus tentant que le théâtre lui aussi s’apprend.

Légitimités contestées, oublis, fatigues, dettes obscures, trésors enfouis, on trouve de tout dans l’acte d’apprentissage. Des vies sauvées, et des vies perdues. Pour creuser ce matériau, le spectacle se présente comme un voyage dans le temps mêlant souvenirs ou témoignages et aussi écrits littéraires ou théâtraux (Molière, Brecht, Ionesco, Beckett, Duras, Koltès, Sarraute, Coetzee**) qui ont abordé la question. Le parcours qui en résulte ne peut aller en ligne droite. Une « leçon » qui traversera différents états - éclats de farce ou de tragédie - pris sur le vif et enchaînés rythmiquement non pour donner des réponses mais pour étendre la question.

** quelques extraits de textes sont issus de :

Préparatifs de noces à la campagne de Franz Kafka
La pluie d’été de Marguerite Duras
Le mot lilas presque haut comme il est large de Marguerite Duras
En attendant Godot de Samuel Beckett
Enfance de Nathalie Sarraute
La leçon de Eugène Ionesco
Retour au désert de Bernard-Marie Koltès
Chère Eléna Serguieïevna de Ludmilla Razoumovskaïa
Dialogues d’exilés de Bertolt Brecht
La vie de Galilée de Bertolt Brecht
Le bourgeois gentilhomme de Molière
Opérette imaginaire de Valère Novarina
L’abricot de Francis Ponge
Chant : Eloge de l’instruction musique de Eisler (La mère de B. Brecht)

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Septembre 2003
Première étape du chantier : retourner à l'école
Dès nos premières séances de travail autour du thème de l'école nous avons très vite ressenti la nécessité de nous immerger à nouveau dans le temps scolaire. C'est ainsi que, dès la rentrée de septembre, chaque comédien a suivi pendant une semaine les cours d'une classe de collège du département de Seine-Saint-Denis, et tenu un journal de bord.

Octobre-novembre-décembre 2003
Deuxième étape du chantier : formation de jeunes comédiens
Dans le cadre d'un atelier du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, Gilberte Tsaï a fait un premier travail de recherche sur ce thème avec seize élèves-comédiens de troisième année.
Un voyage dans le temps à travers leurs propres souvenirs et des témoignages d’enseignants et d’élèves, une mise en situation d’extraits de différents textes théâtraux et littéraires autour de cette problématique qui a donné naissance à la présentation du travail du 2 au 6 décembre 2003 au Centre dramatique national Montreuil.

Janvier-février-mars 2004
Troisième étape du chantier : des petites formes théâtrales à l’Impromptu
S'inspirant des impressions ressenties lors de son séjour à l'école en septembre, chacun des comédiens de l'équipe artistique invente un petit module théâtral destiné à être joué dans la salle de classe.
C'est ainsi que sept petits spectacles d'une durée de 10 à 20 minutes sont joués «sur le vif» dans les classes de collèges et lycées de Seine-Saint-Denis.
Les élèves ne voient qu'un de ces sept spectacles dans leur classe mais ils viendront voir l’Impromptu qui raconte comment se sont fabriqués ces moments de théâtre.

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Fable mélancolique sur le déclin des espèces sauvages

A l’automne 2002, cinq comédiens ont pendant deux mois fait naître la rumeur autour de mini-événements qu’ils ont orchestrés autour de l’apparition d’un ours brun dans les quartiers de Montreuil.

Les montreuillois ont pu suivre les errances d’un ours brun et d’une ourse blanche à travers la ville, jusqu’à leur mariage célébré à la mairie de Montreuil par l’adjointe au maire à la culture.

Ces événements ont donné lieu à des interventions multiples de comédiens dans différents lieux de la ville (hôpital, conservatoire de musique, grandes surfaces, cinémas, associations et établissements scolaires).

Toutes ces manifestations liées à la création du spectacle Fable mélancolique sur le déclin des espèces sauvages en mars ont suscité la venue au théâtre d’un nouveau public.

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Cinq comédiens retournent à l’école : pendant une semaine, chacun d’entre eux assiste à tous les cours d’une classe dans un lycée, un collège général ou professionnel, et tient son journal. S’inspirant des réflexions qu’on suscité ces différentes expériences, s’élaborent six spectacles de petite forme qui vont se jouer à l’improviste dans les classes de nombreux établissements scolaires du département de Seine-Saint-Denis.

Puis la création d’un «impromptu» réunit au théâtre ceux qui souhaitent en savoir plus sur la fabrication de ces petites spectacles, sur la vie et le travail des comédiens, favorisant ainsi le passage de la salle de classe à la salle du théâtre et la formation de ces nouveaux spectateurs.

Seize élèves de troisième année du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique participent à cette recherche sur la relation maître-élève et les difficultés de la transmission du savoir dans le cadre d’un atelier de six semaines au Centre dramatique national de Montreuil.

Ces différentes étapes vont nourrir la création du spectacle Le Gai savoir qui aura lieu en septembre 2004.

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Pendant longtemps, il se sont contentés de vivre dans les théâtres, là, ils étaient tranquilles, les spectateurs venaient dans ces endroits à des horaires fixes, ils pouvaient ainsi s’organiser, avoir une vie un peu plus réglée, presque normale. Mais la vague de destruction des grands théâtres les a pratiquement jetés sur les routes. Aujourd’hui ils sont partout. Dans votre salon, dans votre cuisine…

Ces personnages sans domicile fixe vont se manifester en février et mars 2005 dans les villes de Montreuil et de Seine-Saint-Denis. La création du spectacle sur un texte écrit par Jean-Christophe Bailly et Serge Valetti aura lieu en mai 2005 au Festival de Parme et au CDN à l’automne 2005.

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Sélection d’avis du public

Sur Le Vif (2) - Le Gai Savoir Le 5 octobre 2004 à 17h30

tres bonne pieces de theatre avec beaucoup d'humour! le jeu des comedien est exellent!!!

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Sur Le Vif (2) - Le Gai Savoir Le 5 octobre 2004 à 17h30

tres bonne pieces de theatre avec beaucoup d'humour! le jeu des comedien est exellent!!!

Informations pratiques

Théâtre Public de Montreuil - Salle Maria Casarès

63, rue Victor Hugo 93100 Montreuil

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Seine-Saint-Denis
  • Métro : Mairie de Montreuil à 89 m
  • Bus : Mairie de Montreuil - Pasteur à 35 m, Mairie de Montreuil à 83 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre Public de Montreuil - Salle Maria Casarès
63, rue Victor Hugo 93100 Montreuil
Spectacle terminé depuis le dimanche 17 octobre 2004

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