Strip-Tease 419

du 2 au 30 septembre 2019
1 heure

Strip-Tease 419

Pourquoi s’intéresse-t-on à Strip-Tease ? « On », c’est nous, c'est vous, tous ceux qui ont pu suivre l'émission durant 20 ans. C’est l’histoire de Sarah et l’un de ses amis qui vont de difficultés en difficultés, suivis par un tuteur, des jeunes dont on ne retient que les frasques.
  • Émission culte

Pourquoi s’intéresse-t-on à Strip-Tease ? « On », c’est nous, c'est vous, tous ceux qui ont pu suivre l'émission durant 20 ans. C’est l’histoire de Sarah et l’un de ses amis qui vont de difficultés en difficultés, suivis par un tuteur, des jeunes dont on ne retient que les frasques.

  • Note d'intention

Strip-Tease. Immédiatement on sait de quoi on parle.

Alors oui, il y a le strip-tease au sens propre mais il y a désormais le Strip-Tease avec un « s » majuscule. La fameuse émission franco-belge ; des documentaires d’un genre nouveau en 1985, sans commentaire et avec un souhait, que le spectateur se reconnaisse dans ces épisodes.

Comment en arrive-t-on à filmer Strip-Tease ? Pourquoi s’y intéresse t-on ? Pour qui le fait-on ? « On », c’est nous, c’est vous, tout ceux qui de près ou de loin ont pu suivre ces quelques 800 épisodes et 418 émissions pendant plus de 20 ans. Strip-Tease mais également plus largement tout ce que l’on peut voir à la télévision ou sur Internet à l’avènement de médias présents uniquement sur cette plateforme. On regarde, on débat, on partage, on « like », on aime, on n’aime pas, on rit, on y passe du temps, beaucoup de temps.

Nous avons décidé de nous intéresser à Strip-Tease il y a trois ans afin de parler de tous ces gens que l’on croise au détour d’une rue, tous assez originaux voire extraordinaires, de parler de la solitude, un thème récurrent dans l’émission. Tout cela était propre à Strip-Tease mais n’était qu’un miroir de ce que nous sommes, de l’image que l’on donne dans notre société aujourd’hui. Parfois crus, parfois proches du voyeurisme, parfois méchants, en tout cas les thèmes abordés sont singuliers, révoltants mais aussi touchants. Plus les heures de visionnage passent et plus on devient... ahuri... Aujourd’hui, d’autres programmes sont apparus à l’image de Tellement vrai par exemple, où l’aspect documentaire laisse place uniquement à la moquerie. Là est l’ambivalence de Strip-Tease. Programme TV introspectif ou simple reportage mis en scène ? On connaît l’émission souvent par les épisodes les plus connus, à l’image de La soucoupe et le perroquet mais on a tendance à oublier très vite de nombreux autres épisodes. Ils racontent certainement encore plus les doutes et les questionnements que l’on peut se poser en tant que spectateur à voir un tel programme, ces mêmes interrogations et tâtonnements que les réalisateurs et producteurs ont expérimenté, eux aussi.

L’émission n’est pas là pour juger, elle traite des sujets « pris dans les faits de société ». C’est ainsi que ses créateurs Jean Libon et Marco Lamensch la définissent.

Nous avons choisi d’axer notre réflexion autour de 4 épisodes qui sont Une bite n’a pas d’œil, Ça baigne, Tout salaire mérite travail et Né cassé. Ces épisodes ont en commun des jeunes, plutôt isolés, des jeunes appelés « difficiles » aujourd’hui. A partir de ces épisodes, de rencontres avec un réalisateur de l’émission, d’échanges avec les producteurs, Strip-Tease 419 est né. Soit un ultime et dernier volet, le nôtre, qui se penche sur l’émission en elle-même, ce qu’elle suggère, ses nombreuses subtilités, de la recherche d’histoires à raconter, de sa réalisation à son montage et tente de répondre à tous les « pourquoi » que l’on peut y associer... !

L’histoire d’une jeune fille, avec l’un de ses amis, qui se retrouve en foyer, qui va de difficultés en difficultés, suivie par un tuteur, une jeune comme on en croise tous les jours dont on a tendance à retenir seulement ses frasques. On s’en plaint, on critique, on s’en amuse parfois, nous attendons ses dérapages les yeux grands ouverts afin de ne rien rater du spectacle. Et la société, nous, les médias, Strip-Tease, s’en délectent avec un plaisir non caché et presque pervers. Notre petite perversité ne s’arrête pas là tant nous sommes friands de telles images ! Cela nous permet peut-être de nous rassurer afin d’être sûr qu’il y a pire ailleurs. Et puis on en profite alors pour se plaindre de ce que l’on voit, de critiquer à nouveau puis de s’en amuser encore et encore, toujours les yeux aux aguets ! Le cercle vicieux médiatique fonctionne alors à merveille... pour le plus grand plaisir des diverses productions et autres influenceurs.

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Spectacle terminé depuis le lundi 30 septembre 2019

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