Stabat Mater Furiosa

Pierrefonds (60)
le 27 juillet 2002

Stabat Mater Furiosa

« Mon choix s’est porté sur le texte de Jean Pierre Siméon qui m’interpelle parce que la révolte qu’il porte est celle d’un arrachement à l’enfance. Parce qu’il me met à nu devant la brutalité du monde ; il m’interroge sur la possibilité de se consoler de ses injustices. Sa langue poétique est nécessaire à la violence du discours qu’elle porte.» Blandine Savetier

Présentation
Parole d’une femme, dressée contre l’homme de guerre

« Mon choix s’est porté sur le texte de Jean Pierre Siméon qui m’interpelle parce que la révolte qu’il porte est celle d’un arrachement à l’enfance. Parce qu’il me met à nu devant la brutalité du monde ; il m’interroge sur la possibilité de se consoler de ses injustices. Sa langue poétique est nécessaire à la violence du discours qu’elle porte. » Blandine Savetier

C’est un texte de Combat et d’Utopie. Le combat d’une femme, «conscience universelle», contre la fatalité et les horreurs de la guerre et pour l’utopie d’un monde pacifié, d’une humanité domestiquant enfin ses pulsions meurtrières.

«Je suis la mère furieuse et je me tiens debout» ; la mère de Jean-Pierre Siméon est plurielle, elle est de Grozni, de Beyrouth ou d’ailleurs, elle a tous les âges, elle a souffert mais fait preuve d’une rage obstinée... 

Pour faire résonner ce cri, Blandine Savetier a choisi trois comédiennes ; trois voix qui s’opposent à l’homme de guerre, son implacable logique, ses raisons d’Etat... Ecrit en vers libres, Stabat Mater Furiosa est un cri qui chante.

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«Je rêve d'un texte qui règle son compte (non pas définitivement puisqu'on n'en finit jamais, du moins, radicalement) à l'homme de guerre, cet éternel masculin. Parole d'une femme, libérée autant qu'il se peut du dolorisme que lui assignent des conventions millénaires, parole dressée en invective brutale et sans rémission face à la merde (il faut ici un mot net et absolu) du meurtre perpétuel. 

Stabat mater fiuriosa, donc ; et non point dolorosa... 

A d'autres, le pathétique qui s'accommode de la fatalité. Je veux une parole comme l'effet d'une conscience excédée, noir précipité du malheur, de la raison et de la colère. Non pas un cri qui comble le silenœ sur les ruines mais qui accuse le vide. Seul l'excès d'une conscience à bout d'elle-même est à la mesure de ce défaut d'humanité qui depuis l'aube des temps donne lieu et emploi, à la mâle ivresse de la tuerie. Je rêve d'une parole dont on ne se remet pas, non en raison de sa violence mais parce qu'elle porte en elle une évidence sans réplique». 

Jean-Pierre Siméon

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