Dvořák rejoint ici l'esprit de Pergolèse, Fauré et Poulenc, et toute l’intimité du musicien se déploie avec intensité et émotion.
Première page sacrée du compositeur (il composera par la suite Requiem, Te Deum, Oratorio), ce Stabat est le poignant portrait de la douleur d’un père qui vient en tout juste deux ans de voir disparaître trois de ses enfants. Dvořák façonne sa partition comme un hymne personnel à la Vierge réconfortante et où il fait alterner ferveur de l’exercice et intimité. Les parties vocales occupent une place de choix et sont accompagnées par un orchestre à l’expression tout en nuances dans ce poignant chemin de supplice.
Avec l'Orchestre National de France.
Avec le Chœur de Radio France.
15, avenue Montaigne 75008 Paris