Spectacles sauvages, 2009-2010

du 21 au 22 janvier 2010
1h à 1h30

Spectacles sauvages, 2009-2010

Formes courtes en danse contemporaine, extraits de spectacles et étapes de créations en cours... 2 programmes sur 2 jours, une formule ludique et surprenante pour échanger entre artistes, public et professionnels.
  • Formes courtes

Créés en 1998 les Spectacles Sauvages ont marqué l’histoire du studio Le Regard du Cygne. Cet espace de liberté expérimentale a permis à de nombreux danseurs une visibilité qui témoigna d’un foisonnement et de toute une diversité chorégraphique.

Formes courtes en danse contemporaine, extraits de spectacles et étapes de créations en cours... 2 programmes sur 2 jours, une formule ludique et surprenante pour échanger entre artistes, public et professionnels.

  • Calendrier

Jeudi 21 janvier à 15h00 & 19h30
I-KA de Hubert Petit-Phar
Slide de Sandra Abouav
Cette Heure du Matin de Leïla Gaudin
Miroirs d'Espace de Brigitte Hyon

Vendredi 22 janvier à 15h00 & 19h30
Les Filles de Mynias de Juliette Vitte
Beatriz chante de Beatriz Setién
Impromptu 1 de Nadège MacLeay

  • Cette heure du matin de Leïla Gaudin

Une femme sur le point de partir travailler n’y parvient pas. C’est une belle battante pleine de priorités, cette femme. Nous, Français, admettons peut-être parfois les retards, mais à New-York on se fait licencier pour moins que ça. Donc elle les prend à bras-le-corps, les contretemps, jusqu au ridicule, et même un peu plus loin. Là où on se dit qu un matin comme les autres peut devenir une exception. Entre gestes et mouvements, paroles et sons, Cette heure du matin célébre un quotidien.

Après 7pm au PS122 et The Unspeakable Truth au Yard, Leïla Gaudin signe ici son 3eme solo, à la croisée des disciplines et cultures traversées.

Chorégraphie et interprétation : Leïla Gaudin
Musique : Moox

  • I-KA d'Hubert Petit-Phar

Ce solo traduit mon questionnement en premier lieu sur la part d’imaginaire qui émane des choix d’un vécu : Un cheminement est-il aléatoire, fait- il parti d’un hasard ? Puis-je définir mon identité selon les pouvoirs qu’ont ma pensée et mes actes ? A partir de cette problématique, je pose un regard qui me porte vers l’autre. J’observe comment cela me fait écho.

Trois étapes vont déterminer ce regard : la source, l’origine, la racine. La physicalité, l’environnement, la matière, la pensée, la poétique, l’écriture du mouvement « » pour Imaginaire et « KA », instrument traditionnel antillais socle de départ de cette recherche sur la raison d’être, l’acceptation d’être au-delà de la subjectivité d’un regard.

Chorégraphie et interprètation : Hubert Petit-Phar
Musique : Jean-Luc Bernard
Production : Association Compagnie Petit-Phar

  • Miroirs d'espace de Brigitte Hyon

Centre décentré, qui donne prétexte à une écriture de la ligne, droite ou courbe, que le corps parcourt comme une nouvelle perspective. Chaque attaque de la ligne ou du cercle met le corps dans une urgence de qualité pour se jouer de ce centre fuyant.

Chorégraphie : Brigitte Hyon
Interprètes : Ogun Jacorau et Florence Lebailly
Musique : Sérénade de Hans Werner Henze,
Sonate pour violoncelle de George Crumb

  • Slide de Sandra Abouav

Comment traduire la volonté de saisir… par tentatives d’assise ? Quelles dispositions pour se laisser traverser par un flux tout en investissant une certaine vigueur pour le retenir, le faire sien. Une coulée ; ne pas la laisser filer ou s’évanouir pour se reformer, se reconfigurer ailleurs, autrement. Terrain glissant. Le glissement a lieu pour la couche supérieure. Ce qui glisse c’est la couche supérieure, la plus récente, celle qui n’est pas encore amalgamée aux profondeurs de soi, celle qui ne fait pas encore partie de soi. Couche encore mouvante, pelure s’épaississant, cerne qui se dessine, auréole encore diffuse, le cercle qui vient peu à peu s’ajouter aux autres concentriques…

Chorégraphie et interprétation : Sandra Abouav
Musique : Vincent Cespédes

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  • Les Filles de Mynias de Juliette Vitte

« Elles sont six à traîner les obligations et les devoirs du quotidien féminin jusqu’au jour où la charge est trop lourde et que l’une d’entre elles parvient à s’en libérer. Cette délivrance est une vraie perte de repères pour toutes. De ce chaos, certaines finiront par trouver leur propre chemin pour s’élancer dans la vie. »

Les Filles de Mynias s’inscrivent dans un spectacle en trois volets Notochorde. Chaque partie est une manière de représenter des transformations psychiques à travers le temps, l’espace, l’énergie et la tonicité : soit métamorphose soudaine, soit processus plus lent allant de l’avant, soit retour en arrière pour apprécier le chemin parcouru. Trois tableaux des changements d’état de l’être humain sur le chemin de la vie.

Interprètes : Géraldine Paqueron, Sophie Gourjon, Sophie Stellato, Coline Hubert, Sabine Jalabert, Fanny Du Bled
Musique composée et interprétée par Laurent Bernard.

  • Beatriz chante de Beatriz Setien

D’abord, il faut dire que cette performance a comme point de départ deux oeuvres déjà existantes : d’une part l’oeuvre de Joseph Kosuth One and three chairs et d’autre part, trois chansons tirées d’un recueil de chansons folkloriques françaises à plusieurs voix.

Les chansons populaires sont à l’origine un savoir de transmission orale, l’auteur est souvent anonyme (voire multiple), il s’agit d’une pratique collective et intégrée à la vie quotidienne. Leurs mélodies et paroles sont un contenu plein de fictions et de narrations, d’affects.

A l’opposé de celles-ci, One and three chairs est une oeuvre conçue pour être vue dans un musée ou dans le contexte de l’art non pratiqué dans la vie quotidienne. L'oeuvre amène par sa conception et dans la compréhension un grand niveau d’intellectualisation. La figure de l’auteur et sa volonté personnelle deviennent presque protagonistes et pour finir, la trace de tout affect est, en apparence, effacée.

Dans Beatriz chante, le conceptuel et l’émotionnel, a priori présentés comme dissociés, viennent travailler ensemble en synergie.

  • La Fragilité des Apparences/Partition #3/Impromptu 1 de Nadège MacLeay

La Fragilité des Apparences se compose de trois pièces chorégraphiques distinctes et autonomes : Partition#1, Partition #2 et Partition#3, qui questionnent, chacune à leur façon, les différentes significations du mot «partition».

Partition #3, en cours de création, prendra la forme de 3 Impromptus de 15 à 20 minutes chacun. Dans la musique contemporaine voire expérimentale, les partitions sont souvent volontairement ambigües, ouvrant la voie à plusieurs interprétations possibles laissées à l'appréciation du musicien. Cette grande part de liberté donnée à l’interprète est le coeur de Partition #3, Impromptu 1 en est le premier volet.

Ce premier Impromptu met en évidence La Fragilité des Apparences par l’utilisation aléatoire de la musique au moment de la représentation. Les percussions enregistrées en amont sont gérées en spectacle directement par ordinateur, créant ainsi une pièce cohérente et identifiable, mais qui n’est jamais la même. L’interprète évolue dans un espace délimité par 4 haut-parleurs au travers desquels le son vient l’interpeller. Elle est en situation de risque, d’inconnu, « sans filet » en quelque sorte. Forte du langage chorégraphique par lequel elle s’exprime et qu’elle possède parfaitement, elle va se lancer dans l’aventure, savourer cet échange mystérieux et, par ce jeu plein de rebondissements, nous dévoiler une facette d’elle-même insolite et rare. Un grand moment de liberté à partager.

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Studio Le Regard du Cygne

210, rue de Belleville 75020 Paris

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  • Bus : Pixérécourt à 39 m, Place des Fêtes à 271 m
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Spectacle terminé depuis le vendredi 22 janvier 2010

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