
Voilà des dents qui ne manquent pas de mordant. Dans la famille Jones, il y a le père, James, la mère, Jane, leurs enfants, Jenny et John. Le père vend des armes… Sous l’apparence policée, le langage convenu et les clichés assumés, se dessine la face obscure de nos sociétés occidentales. À partir de 15 ans
À partir de 15 ans
Propos mielleux et racistes, banalité du mal, conformisme sidérant, c’est la norme dans cette famille d’une grande ville britannique. Lorsque Jane présente à ses parents son nouveau petit ami noir, Kwesi Abolo, tout dérape.
La pièce de Nick Gill joue avec les clichés en dénonçant les règles, les principes et les hypocrisies de notre temps, où se côtoient la violence et l’inceste, et un patriarcat toujours féroce…
Au plus près des acteurs, la mise en scène de Laurent Meininger aborde l’ordinaire de la cruauté et le meurtre, traités l’air de rien avec une certaine satire. Un rire énorme peut éclater, certes, mais c’est glaçant.
Des dents bien rangées et bien blanches, comme le miroir que l’on tend à nos indifférences.
« Ne ratez pas cette pépite gonflée, une « mécanique plaquée sur du vivant » à la Bergson avec une troupe remarquable.(...) On en sort ébranlés ! » Un fauteuil pour l'orchestre
« Nick Gill creuse là où ça fait mal, sans se soucier de l'outrance, de l'outrecuidance, de l'outrage et du mauvais goût. » Hottello Théâtre
Décidément, l’école anglaise contemporaine de théâtre regorge d’auteurs de talents. Je ne connaissais pas Nick Gill, dont nous est proposée la première pièce, Mirror Teeth, titre que Laurent Meininger a heureusement traduit par « Souriez quoi qu’il arrive » (l’éditeur français propose le pas très joli « Dents miroir »). Le metteur en scène tire toute la substantifique moelle de l’écriture de Nick Gill, donnant un relief particulier et désopilant à l’empilement de banalités alignées par les personnages - ou : comment des phrases apparemment creuses recèlent un sous-texte absolument effroyable dont l’exposition sous nos yeux dénonce avec férocité les travers d’une société raciste et hypocrite. Voilà une pièce de Nick Gill digne des meilleurs textes d’un Dennis Kelly, sublimée par une mise en scène et un jeu dont les excès ne sont que preuve de justesse, comme pour toute bonne farce digne de ce nom, a fortiori une farce caustique et tragique.
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Décidément, l’école anglaise contemporaine de théâtre regorge d’auteurs de talents. Je ne connaissais pas Nick Gill, dont nous est proposée la première pièce, Mirror Teeth, titre que Laurent Meininger a heureusement traduit par « Souriez quoi qu’il arrive » (l’éditeur français propose le pas très joli « Dents miroir »). Le metteur en scène tire toute la substantifique moelle de l’écriture de Nick Gill, donnant un relief particulier et désopilant à l’empilement de banalités alignées par les personnages - ou : comment des phrases apparemment creuses recèlent un sous-texte absolument effroyable dont l’exposition sous nos yeux dénonce avec férocité les travers d’une société raciste et hypocrite. Voilà une pièce de Nick Gill digne des meilleurs textes d’un Dennis Kelly, sublimée par une mise en scène et un jeu dont les excès ne sont que preuve de justesse, comme pour toute bonne farce digne de ce nom, a fortiori une farce caustique et tragique.
Manufacture des Oeillets 1 place Pierre Gosnat 94200 Ivry-sur-Seine