Robespierre

du 23 octobre au 29 décembre 2000

Robespierre

CLASSIQUE Terminé

Robespierre fut guillotiné sans jugement. Ce procès posthume permettra peut-être à chacun de se faire sa propre opinion.

Présentation
Intention de mise en scène

Présentation

Robespierre n’a jamais été jugé, il a été condamné sans procès. En montant ce procès posthume, nous avons souhaité que chacun puisse se faire sa propre opinion.

Le texte se fonde uniquement sur les écrits de l’époque, les interventions de l’Assemblée, les textes de Robespierre, Saint-Just, Tallien, Fouché...

Sans chercher à disculper Robespierre, sans vouloir transformer son image en celle d’un héros martyr, il est utile d’écouter ce qu’il a dit, de lire ce qu’il a écrit.

Pendant une heure et demie, neuf comédiens nous entraînent au cœur de la Révolution et nous font découvrir ces hommes pétris de conviction, d’amour, de haine, de lâcheté, de peur.

Pendant une heure et demie, nous sommes jurés ; comment allons-nous juger cet homme qui a fait guillotiner le Roi (et tant d’autres) et qui est contre la peine de mort ? Ce politicien qui a inventé la formule, l’emblème, "Liberté, Egalité, Fraternité" ? Ce magistrat qui est contre le cumul des mandats, pour la séparation des pouvoirs ? Cet homme qui prône la vertu et qui a des milliers de morts sur la conscience ?

Intention de mise en scène

Lors d’une discussion avec Gilles Langlois, celui-ci me dit, tout à coup, et sans aucune raison apparente :

"Aujourd’hui, les spectacles dramatiques sont représentés dans les usines désaffectées, dans les écoles, les églises, les châteaux... mais, à ma connaissance, il n’y a jamais eu de représentations dans les tribunaux".

Devant une telle prise de conscience, je ne pouvais qu’acquiescer.

Notre conversation passa très vite à un autre sujet et je n’entendis plus parler de tribunaux pendant quelques semaines... jusqu’au soir où, après une répétition du spectacle Victor Hugo, il m’apprit qu’il était passé (par hasard ?) devant le Ministère de la Justice et avait demandé quelles étaient les formalités à remplir pour obtenir l’autorisation de jouer dans les tribunaux.

La personne qui lui répondit fut plus intéressée, mais surtout plus curieuse, que prévu :

- "Et quel grand procès historique (car il ne peut s’agir que d’un procès) avez-vous l’intention de jouer dans un tribunal ? "

Gilles n’en avait aucune idée. Les noms de Marie-Antoinette, Danton, passèrent très rapidement dans sa tête (ce qui a déjà été fait vient plus vite à l’esprit) et il lança :
- "Robespierre".
- "Mais le procès de Robespierre n’a jamais eu lieu ! "
- "Justement"
- "Dans ce cas, cher Monsieur, je vous conseille d’aller à la Conciergerie. Vous demanderez Monsieur Cuttoli. Il est historien et spécialiste de cette époque"
- "Monsieur ? "
- "Monsieur Cuttoli, Maximilien de son prénom".

Deux ans plus tard, en mars 2000, nous présentions Robespierre dans une vingtaine de tribunaux de Grande Instance.

Yves Lalonde

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Théâtre de la Madeleine

19, rue de Surène 75008 Paris

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Spectacle terminé depuis le vendredi 29 décembre 2000

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