Le spectacle en quelques mots
L’histoire
Le mot du metteur en scène
Rêve de Plaisanterie
Des personnages extravagants, touchants, uniques. Des rencontres improbables et surprenantes. Une comédie pleine de surprises, de joie et d'émotion qui apporte sourire et bonne humeur.
Une histoire de retrouvailles impossibles, mais aussi un encouragement à nous regarder en face, à trouver la force de tout recommencer, à repartir de zéro quand les masques que nous prenons deviennent trop lourds.
Une heure et demie de détente et de rire autour de nos clichés et nos a
priori, des idées toutes faites qui nous servent de prétexte à enfermer les gens dans des jugements préconçus.
Des sujets de réflexions dans un tourbillon de rires et de paillettes.
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Les coulisses et la scène de l’Opéra de Marseille le jour d’un grand
gala de charité. Benito Cortes, chanteur-travesti brésilien, qui doit sa
notoriété à une apparition furtive dans le dernier film de James Bond,
peaufine ses numéros et répète à qui veut l’entendre son déplaisir total
d'être en France.
Derrière les crises et les scandales qu’il multiplie à propos de tout et
de rien, Benito cache un lourd passé constamment ravivé par la naïveté et la
curiosité de Madame Rasallo concierge de l’Opéra, ou par les questions
indiscrètes et maladroites de Ghislaine Lagougne, journaliste amateur du Nord.
Parallèlement, Victoire, une jeune femme clown qu’on trimbale de loge en
loge, fait la connaissance de Greta Svennigsson, une cantatrice extravagante
mais sincère, à qui elle confie ce qui la perturbe depuis son adolescence :
la disparition inexpliquée de son frère.
Au milieu des violons et des paillettes, des répétitions, des malentendus,
des rencontres incongrues entre l’accessoiriste benêt et Greta, des questions
de Madame Rasallo et de Ghislaine Lagougne, des maladresses des uns et des
autres, le public découvre que Benito n’est pas Brésilien et qu’il est en
fait le frère de Victoire, parti sans prévenir de Roubaix, huit ans
auparavant.
Au début du gala, Benito et Victoire se retrouvent enfin face à face. Alors
se pose la question des retrouvailles, du pardon et de la rancœur qui va les
mener l’un et l’autre à faire des choix bouleversants.
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Lorsque j’ai lu Rio-Roubaix, ma première réaction fut :
« Pourquoi moi ? » N’y avait-il pas d’excellents metteurs
en scène expérimentés sur la place de Paris qui auraient été ravis et sûrement
plus qualifiés que moi pour monter un tel spectacle ? Ont-ils tous refusé ?
Sont-ils tous en vacances ? La production s’était-elle imaginée que la
participation d’un débutant serait moins coûteuse ?
Enfin bref, quand bien même n’y aurait-il eu que moi, n’y avait-il pas
de spectacles plus faciles à monter qu’une pièce en perpétuelle alternance
entre deux lieux -la scène et les loges d’un opéra- traversés par huit
personnages tous plus allumés les uns que les autres et qui plus est, interprétés
par seulement trois comédiens et comédiennes qui, facilité supplémentaire,
devraient habilement pratiquer trois langues, savoir bien évidemment danser,
chanter, rapper, jongler et, pour couronner le tout, passer allègrement de
l’accent ch’ti à l’accent marseillais, brésilien ou danois ?
Pourquoi diable Benjamin Lefebvre est-il allé me chercher moi qui ne
demandais rien à personne ? Me croyait-il aussi dingue, voire
d’avantage, que la meute de dangereux schizophrènes sortis de son cerveau
malade ? Bon d’accord, il interpréterait le rôle principal et était prêt
à en assumer toutes les difficultés, je l’en croyait capable, mais les sept
autres ?
Après avoir songé à remercier chaleureusement la production pour cet indigne et irresponsable excès de confiance, non sans leur avoir conseillé d’aller chercher leurs comédiennes sur Vénus ou sur Krypton j’ai eu le plaisir de travailler avec un ouragan du nom de Véronique Desmasdryl. Ce fut une révélation : j’avais en face de moi un de mes deux oiseaux rares : Madame Rasallo en personne, accompagnée de sa fidèle Greta.
Quelques temps plus tard, je croisais le chemin d’un petit clown malicieux, Charlotte Claeyssen, sous le maquillage duquel se cachait Victoire, la jeune artiste et Ghislaine Lagougne, journaliste de Roubaix.
Comme nous disait Mireille au Petit Conservatoire de la Chanson : "Ne
croyez pas au hasard, mais aux signes !"
Les jeux étaient faits, il ne restait plus qu’à convaincre ces deux
charmantes personnes de bien vouloir sauter à pieds joints dans cette aventure
rocambolesque et d’endosser les oripeaux de ces turbulents personnages.
A propos de personnages, je pense finalement savoir pourquoi on est venu me
chercher. Je croyais que ça ne se remarquait pas mais, il y a sans doute une
bonne dose de leur folie au fond de moi… Alors merci à Benjamin et à François
de l’avoir deviné !
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Rêve de Plaisanterie est une compagnie créée en septembre 2000.
Elle est le fruit d’un rêve d’enfant semé en terre par trois amis - une
peintre, un costumier et une comédienne - germant par l’écriture d’un
spectacle : Rio-Roubaix. Après plusieurs années de
formations diverses, ils ont créé l'association Rêve de Plaisanterie afin
de soutenir leurs projets.
Leur association a pour but la création et la diffusion de spectacles, la
maquette et la réalisation de costumes, l’organisation d’expositions,
l’animation d’ateliers de pratiques artistiques, la formation théâtrale,
l’aide à l’action culturelle et sociale des Communes.
L'objectif de l'association est aussi de favoriser la rencontre entre les
différentes formes artistiques (la danse, le chant, le théâtre, les arts
plastiques, les arts de la rue…). Plusieurs projets de spectacles ou
d’expositions sont en préparation afin d’étendre davantage la palette
artistique, espérant y intégrer des formes moins conventionnelles transmises,
entre autre, par d’autres cultures ou issues de la rue.
Depuis la fondation de Rêve de Plaisanterie , nous avons présenté trois créations théâtrales :
une première version de Rio-Roubaix de Benjamin Lefebvre, au Havre et au Festival d'Avignon en
2001, Scènes de Bain de Benjamin Lefebvre, au Havre en
2002 et Les Nodiens de Benjamin Lefebvre, au Havre, en mai 2005.
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3 avis