Rimbaud l'enragé

le 5 août 2006

Rimbaud l'enragé

Nous tenterons de retenir cet animal sauvage, authentique rebelle, le temps de parcourir son oeuvre, avec lui. En images, en vibrations, en apostrophes ou invectives, en musique et en chansons. À son rythme : effréné.
  • L'oeuvre d'un authentique rebelle

Rimbaud a tourné la page à 21 ans. Précoce, même dans sa mort en écriture. La rage qui a fondé ses textes nous brûle encore. Forme, rythme et contenu ne font qu’un ; tout ou rien, comme jamais dans l’histoire de la poésie, du théâtre ou du rock. Nous tenterons de retenir cet animal sauvage, authentique rebelle, le temps de parcourir son oeuvre, avec lui. En images, en vibrations, en apostrophes ou invectives, en musique et en chansons. À son rythme : effréné.

Avec le groupe ex-abrupto.

  • Rimbaud, tout à la fois

« Rimbaud disait les vers sans emphase et sans éclats de voix, avec quelque chose de convulsif, ainsi qu’un enfant qui raconte un gros chagrin, et dans une sorte de hâte : avide, pressé de revivre tout cela. Sa voix nerveuse, encore enfantine, rendait naturellement la vibration et la puissance des mots. Il disait comme il sentait, comme c’était venu, comme en un jaillissement de sensations violentes. » E. Delahaye, Rimbaud, 1906

Bon fils, bon élève, croyant. Mauvais fils, fugueur, mécréant. Éblouissant, obscène, violent. Iconoclaste, orgueilleux, voyant, voyou… Rimbaud fut tout cela, tout à la fois.

Nous le relirons encore et comme toujours pour la première fois. Nous le mettrons en scène seul ou multiple, traversé de visions, rompu de silences, secoué d’amour, poète enfant frôlant le précipice de l’adulte qui l’attend au premier tournant, calculateur, brute, mercenaire, trafiquant d’armes à venir. Entouré d’ombres charnelles ou symboliques qui façonnèrent sa vie : sa mère, sa soeur, Verlaine…

Chantier en déconstruction à jamais ouvert, en perpétuelle mutation, en fragments, sans ciment. Tout en chocs, en ruptures, en ironiques et féroces blessures, cachant les bosses, escamotant la tendresse. Fil-de-fériste émacié, arc-bouté, insoumis à la vie.

Didier Carette

  • La presse

« Il fallait bien qu’un jour Didier Carette le possédé croise les chemins de Rimbaud l’Enragé. La rencontre se fait avec précaution, respect pour ce verbe dru, libre, incandescent. La connivence est évidente et l’ivressequi s’empare des acteurs au contact de cette poésie sulfureuse, de ce jeune coeur blessé, gagne rapidement le public. L’émotion est là, vibrante, grisante, envoûtante. » La Dépêche du Midi

« Didier Carette nous souffle par bouffées au visage un Rimbaud saisissant, émouvant et colère, pétri de doutes et de rires, qui lui ressemblecomme un frère. » Flashebdo

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Informations pratiques

Eglise du Puy à Figeac (Chapiteau)

Eglise du Puy 46100 Figeac

Spectacle terminé depuis le samedi 5 août 2006

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