Second volet du triptyque autour des mots de « SOL », clochard poète, fabricateur de néologismes, malaxeur et tourneur de « maux » à l’impertinence existentielle et aux accents politiques et philosophiques qui dénoncent avec humour et poésie une humanité qui s'obstine à mettre « le monde à l'envers ».
« Sur scène, l’esstradinaire Marie Thomas incarne ce clown... elle a ce naturel, une maîtrise parfaite de cette langue truculente. On jurerait que Favreau à crée ce personnage pour elle. » Le Canard Enchaîné
« C’est d’une drôlerie absolue, d’une belle intelligence... Bravo ! » L'Humanité
« Spectacle admirable, unique et nécessaire de Michel Bruzat. Marie Thomas est absolument absolue, sans égale actuelle. » SNES EDU
« Cette femme caoutchouc distille sa philosophie avec une diction parfaite et une naïveté confondante nourrie de citations retroussées, de proverbes introvertis, cueillis sur le champ. Quel vent de fraicheur dans ce festival ! » À Bride Abattue
« Mis en scène avec un infini talent par Marie Thomas et Michel Bruzat. Une heure de rires, suspendus aux lèvres et au geste d’une comédienne éblouissante. Lumineux ! » Karine Prost, Rue du Théâtre
- Note d'intention du metteur en scène
Tout est tourné en dérision, avec délicatesse dans la belle chaleur du rire et dans une langue magnifique. La grande force de Sol, c’est d’être rien, ça lui permet de jouer à être tout. Il est le plus petit commun dénominateur, c’est-à-dire qu’il a en lui, quelque chose de chacun de nous. Tout le monde finit par se connaître en lui.
Marie incarne un théâtre à la fois populaire et militant, un théâtre libre qui dégonfle les baudruches. Un clown-clochard humaniste qui nous parle de l’état de la planète, cette « pôvre vieille démocrasseuse »
Marie Thomas est cette funambule de l’âme pour nous transmettre cette langue de Sol. Arlequin féminin, comme Zouc, Michèle Guigon, Rufus, Avron, Marie scintille.
Michel Bruzat
3 avis