Platonov mais...

du 23 mars au 15 avril 2012
2 heures

Platonov mais...

Platonov a tout pour être heureux : époux d'une femme aimante, il séduit chacun par son humour corrosif et sa vivacité d'esprit... Mais qui est vraiment Platonov ? Est-il capable de devenir adulte, de choisir son destin ? Une oeuvre fascinante de modernité.
  • Mais qui est vraiment Platonov ?

Platonov a tout pour être heureux : époux d'une femme aimante, il séduit chacun par son humour corrosif et sa vivacité d'esprit... Mais qui est vraiment Platonov ? Est-il capable de devenir adulte, de choisir son destin ?

Un week-end entre amis - l’alcool, l’ennui et les femmes aidant - va placer Platonov à la croisée des chemins : partir ou rester ? Et laquelle de ces amoureuses choisir ? La traduction sur laquelle repose le spectacle est celle d’André Markovicz et Françoise Morvan. Platonov est un immense brouillon, non seulement celui d’une pièce dite injouable mais celui d’une écriture théâtrale en quête d’elle-même.

Adaptation, conception et mise en scène Alexis Armengol.

  • Une oeuvre fascinante de modernité.

C’est une pièce monstrueusement longue, qui oblige à faire des choix, couper, tailler. Recentrée sur les sept jeunes personnages, cette adaptation oscille entre théâtre et concert et évoque le trouble d’une génération désabusée et pétrie d'incertitudes…

Platonov mais… est une adaptation de la pièce de Tchekhov.
Platonov mais sous l’impulsion et le regard de Théâtre à cru
Platonov mais... sept interprètes : Alexandre, Camille, Céline, Christophe, Edith, Laurent et Stéphane
Platonov mais avec un concert au coeur de la pièce
Platonov mais pas tout Platonov
Platonov mais en s’appuyant sur la profonde et essentielle traduction de Françoise Morvan et André Markowicz
Platonov mais…

C’est une pièce électrique, violente, traversée par l’humour, emportée par l’énergie de la fête et la chaleur de l’été. Les personnages, coincés entre deux mondes, réclament « la vie nouvelle ». Nous sommes au point de bascule, tout semble possible, un nouveau départ ou la chute. Au milieu de ce déséquilibre s’engouffrent le désir, l’amour, l’ennui, l’alcool, l’enlisement, la provocation, et pardessus tout cette volonté de changement. Et le refus du changement. Platonov se débat dans ce double mouvement.

  • Capter un soufle pré-révolutionnaire

Depuis plusieurs années je m’interroge, nous nous interrogeons à Théâtre à cru, sur une écriture théâtrale qui puisse rendre compte du réel, de notre regard sur le monde. Nous tentons, avec passion et une envie sans cesse renouvelée, de trouver cette espérée rencontre, entre la forme et le fond, nous questionnant sur la place du texte, du corps, de la musique…

Comment écrire scéniquement le sensible, créer du lien pour avancer ensemble, et trouver la joie de la rencontre avec le public ? Au fil du temps nous avançons vers une écriture sans trop de frontières, constituée de mélanges, de confrontation entre les disciplines, avec une méfiance sans doute pour le texte théâtral, je veux dire « la pièce de théâtre », avec son rythme, sa logique narrative, etc.

Le théâtre a son histoire et le texte y est fondateur. J’aime lire du théâtre, mais bute sur sa mise en scène. Et pourtant je veux dans Platonov mais…, encore une fois ! mais peut-être plus fortement, écrire au présent le réel, risquer un point de vue, affirmer un regard ; capter dans cette pièce inachevée, la volonté de changement, intime et politique, ce souffle pré-révolutionnaire.

Alexis Armengol

  • Extraits

Voïnitsev ne mange pas, mais il dévore sa femme des yeux.
L’heureux homme ! Il l’aime comme Adam aimait son Eve !
Il mangerait du cirage pour lui plaire...
Il vit des heures heureuses ! Qui auront vite passé et ne reviendront jamais.
Tiens, et Sofia... Elle scrute... Elle me cherche, avec ses yeux de velours. Qu’elle est mignonne !
Quelle beauté dans ses traits ! Ses cheveux n’ont pas changé !
La même couleur, la même coiffure...
Je les ai embrassés si souvent, ces cheveux...
[pause]
Pour moi aussi, le temps serait donc venu d’avoir mes souvenirs pour seule joie ?
Qui ne sert à rien donc… Les chevaux, les vaches, les chiens, ça sert à quelque chose, et, toi, tu ne sers à rien… Tu es de trop…
Hein ?
Pourquoi tu ne dis rien ?

  • Une partition ébouriffante

« Il y a dans la vie (de spectateur que je suis) de vrais petits bonheurs (si si !). Comme se tirer par la manche pour aller voir un Tchekhov de plus dans une province lointaine, et en revenir heureux comme un gosse, parce qu'on y a entendu Anton comme si c'était la première fois, comme s’il nous regardait droit dans les yeux, tel un grand frère affectueux et mystérieux ; parce qu'on a découvert là une sacrément jolie tribu d'acteurs-musiciens, qui se sont emparés « à cru » de ce monstre de jeunesse qu'est Platonov avec autant de liberté et de gourmandise qu'est profond leur amour pour cette partition ébouriffée, ébouriffante. Il y a dans la vie (de directeur de théâtre) de vrais grands bonheurs : pouvoir partager avec les autres ce qu'on aime et qui vous ravive. A bon entendeur, bienvenue : Venez les découvrir, venez nous soutenir… »

François Rancillac

  • La presse en parle

« Il n’y a pas à dire, la mise en scène d’Alexis Armengol est audacieuse d’inventivité. Ce Platonov est déroutant et engageant, performant et captivant. Mention bien aux comédiens qui sont force de volonté et d’affirmation. Platonov mais..., une pièce de théâtre qui ne laisse pas indifférent. » La Theatrotheque

« C'est d'une beauté et d'une intensité absolues, du grand et magnifique théâtre, de la belle ouvrage comme on dit. » Reg'Arts

« La musique en direct, ainsi que le tuilage entre récitatif et interprétation, permettent des ellipses narratives qui dynamisent l’intrigue. L’ensemble compose un spectacle très réussi, qui actualise l’âme tchekhovienne en l’exaltant. » La Terrasse

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Théâtre de l'Aquarium - La vie brève

La Cartoucherie - Route du Champ de Manoeuvres 75012 Paris

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    Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.

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Théâtre de l'Aquarium - La vie brève
La Cartoucherie - Route du Champ de Manoeuvres 75012 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 15 avril 2012

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