Paroles de femmes

Marseille (13)
du 14 au 18 mai 2002

Paroles de femmes

Quatre récits (choisis parmi les quatorze qui composent le quatrième tome du théâtre de Dario Fo) forment un choeur de diseuses et de chanteuses. Chacune entre dans le cercle tracé à la craie quittant ainsi sa position dans le choeur pour devenir, l’espace d’une maternité renouvelée, coryphée, chargée par

 
Présentation
Une écriture fluide, malléable

Présentation

Quatre récits (choisis parmi les quatorze qui composent le quatrième tome du théâtre de Dario Fo) forment un choeur de diseuses et de chanteuses. Chacune entre dans le cercle tracé à la craie quittant ainsi sa position dans le choeur pour devenir, l’espace d’une maternité renouvelée, coryphée, chargée par les trois autres de dire l’universalité de la femme.
Dans cet espace nu, vierge, dépouillé de tout artifice, à la fois laboratoire et lieu de mise en liberté de leurs paroles intimes, secrètes, chuchotées, criées, tendres, violentes, portées par l’amour, avec humour et le rire nécessairement, leur passé devient présent immédiat, leur mémoire action, leur corps relais de leurs paroles.

Dario Fo jongleur de mots

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Une écriture fluide, malléable

« L’écriture de Dario fo est ouverte malléable, fluide, gardant constamment la faculté de s’adapter à l’imprévu, de répondre à « l’incident », elle trouve dans cette disponibilité même sa force théâtrale en même temps qu’elle révèle sa charge poétique et paradoxalement son inexistence « littéraire »...
La longévité du théâtre de Dario Fo tient assurément à la force dramatique des situations représentées qui parlent directement à l’imagination des spectateurs par delà les années. Le montage fait par le théâtre du Sablier dit la violence sous toutes ses formes, passionnelles ou politiques, masquées ou affichées. Mais ces Paroles de femmes ne sombrent jamais dans le pathétique, encore moins dans les larmes ou les gémissements. Le parti pris de Prosper Diss est de profiter de tous les interstices par où peut jaillir le rire, la respiration du rire, la colère du rire, sa vertu d’intelligence. En cela, il est parfaitement fidèle à Dario Fo, et sauvegarde en même temps sa liberté et celle de ses comédiennes. C’est à ce prix qu’un théâtre, né apparemment de circonstances socio-historiques très précises peut reprendre vie aujourd’hui. C’est à ce prix qu’il exprime les contradictions que nous vivons ... C’est le second texte de Dario Fo que j’ai eu l’occasion de voir dans une mise en scène de Prosper Diss. D’un spectacle à l’autre, j’ai retrouvé la même efficacité créatrice dans la construction d’un univers dramatique, la même énergie dans l’expression des préoccupations d’aujourd’hui. C’est un bel hommage à l’écrivain Dario Fo. C’est du vrai théâtre, qui répond à nos attentes et tient ses promesses. »

Valeria Tasca

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Informations pratiques

Gyptis Théâtre

136, rue Loubon 13003 Marseille

Spectacle terminé depuis le samedi 18 mai 2002

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Spectacle terminé depuis le samedi 18 mai 2002