Olga Pona - Staring into eternity / Wayne McGregor - Polar Sequences

Olga Pona - Staring into Eternity
Wayne McGregor - Polar sequences

• Olga Pona - Staring into Eternity (Russie)

Chorégraphie : Olga Pona
Interprétation : Vladimir Golubev, Andrey Zykov, Vladislav Morosov, Artiom Sushenko, Michael Abramov, Slava Marchenko
Chant : Vitali Usov, Vladimir Gorishny
Musique : Roman Dubinikov, V. Havel, R. Ikeda, Russian Folk
Lumière et costumes : Olga Pona, Vladimir Karpov 
Durée : 35 minutes

Le spectacle de Olga Pona nous place au cœur d’un univers d’hommes. Avec une grande sensibilité, elle nous montre leurs déchirures, les séparations et les retrouvailles de ce groupe sans cesse au bord de l’éclatement, de la violence, de la solitude, mais toujours prêt à basculer dans la fête et la célébration.

Dans une danse alternant pureté et violence, force et fragilité, le mouvement de leurs âmes est scandé par des chants qui semblent venir d’un temps immémorial.

Car plusieurs temps les traversent, inséparables : celui du présent qui les réunit, et celui du passé, de la tradition. Ensemble-séparés, ils plongent leurs regards dans l’éternité - pulsation intime de la scène - et tentent de retrouver le sens de la fraternité.

Haut de page

• Wayne McGregor - Polar sequences

Chorégraphie : Wayne McGregor en collaboration avec les danseurs
Interprétation : Claire Cunningham, Laila Diallo, Fred Gehrig, Khamalane Halsackda, Odette Hughes, Léo Lérus, Ngoc Anh Nguyen, Matthias Sperling, Hilary Stainsby, Amanda Weaver
Lumières : Lucy Carter
Costumes : Ursula Bombshell
Musique : Purcell, Merzbow, Amon Tobin, Rjoji Ikeda, Marilyn Manson
Durée : 30 minutes

Ce spectacle prend la notion de polarité comme centre d’attraction  semblables à des aimants, les danseurs vont parcourir, lacérer, caresser cette scène qui les attire irrésistiblement. Ce magnétisme s’exerce dans toutes les directions : des danseurs vers la scène, de la danse vers la musique, des danseurs les uns vers les autres.

Des duos naissent parfois, s’extrayant de cette masse en mouvement, qui suspendent le courant pour être finalement repris par le flux qui les entraîne.

On traverse des ambiances, tantôt calmes, tantôt rageuses, des paysages sensitifs créant une forêt de signes où chaque mouvement est relié à l’ensemble par des fils invisibles.

Oscillant entre désordre et harmonie, les danseurs s'attirent, se repoussent, s'immiscent dans le rythme de la musique, incarnant la vitalité de la danse au delà de toutes les contradictions.

Haut de page