
« Nù n’est ni un concert, ni un spectacle de danse contemporaine, ni une pièce de théâtre… Nù est tout cela… »
Le texte
La mise en scène projetée
Les premières parties
Nù est l aboutissement des deux précédentes versions du MKS texte (journal intime brûlé, réparé, recousu...). Voile après voile, cette nouvelle création essaiera de déshabiller notre âme, de la mettre à nu...
Nù retrace l’odyssée intemporelle de son auteur, Mickaël Sabbah. Ce texte dévoile l’imaginaire brut et survolté d’un jeune homme écorché vif. Au travers de deux mouvements, l’un narrant des récits de voyages, l’autre traduisant des pensées intimes, cette pièce propose une vision éclatée et pour autant complémentaire de ce parcours initiatique. Nù nous parle du passage au monde adulte d’un enfant sauvage, de l’errance d’un clochard céleste à travers la rue, la soif, l’ivresse et le désert.
Notre première volonté pour donner sens à cette poétique exilée a été de faire se croiser différentes formes artistiques, d’exploiter les possibilités et les zones de liberté que nous offre la scène théâtrale. Ainsi ce métissage créatif présente une forme de langage neuf et entier mettant en dialogue : musique, vidéo, danse, texte, couture et scène.
Le travail de la Compagnie Brocéliande nous mène à proposer un spectacle « plus que vivant », faisant se télescoper et s’imbriquer les différentes scènes créatives, recomposant ainsi le texte d’une manière tout à fait nouvelle...
Ainsi cet atelier de création a travaillé dans une optique de recherche et propose aujourd’hui la lecture possible d’un essai théâtral dansé. La mise en scène s’articule autour de deux rythmes différents.
Le premier, léger, se lit comme la traduction gestuelle du texte : mots scandés pour l’acteur, mouvements illustratifs pour la danseuse, thème musical affirmé pour le DJ. Le second dévoile peu à peu l’intimité de l’acteur ; sans musique, ni danse, neufs tableaux distincts évoquent neufs récits de voyages.
Dès son arrivée, le public est accueilli par une boucle sonore qui oscille entre un monde synthétique, mécanique et un univers charnel, organique. Ces sons s’inspirent directement du texte et interviennent spontanément lors de la représentation.
La scénographie dessine un paysage permettant de reconstituer un cocon qui sert de point de départ au dé-Nùment de l’histoire. Cette structure souple, et modulable à l’infini, dessine différents espaces d’interactions entre l’acteur et la danseuse et intervenants. Soutenue par une vidéo tel un documentaire reportage (images de voyages, manuscrits, dessins, extraits de répétitions), elle suggère à la fois un monde féerique et merveilleux, fait d’anges, de plumes, de coton, mais aussi un no man’s land dangereux, aiguisé, fait de guerres et de crashs...
La création des costumes répond à la logique du dévoilement. L’acteur perd une peau (une partie de son costume) à chaque tableau faisant face à la danseuse déjà libérée. Les pièces inspirées du début du siècle d’apparence plutôt austère (costume d’homme d’époque, robes Joséphine, tissus vintage) se heurtent à des éléments très colorés (tissus d’Orient, palette du cirque, broderies à la Klimt) qui apparaissent de façon ludique et inattendue. Le maquillage complète ce puzzle décoratif.
Parce que Nù parle de rencontres et d’expériences, la Cie Brocéliande a souhaité partager sa scène avec des artistes de tous les horizons. Différente tous les soirs, une programmation de 1ères parties éclectique, originale et pluridisciplinaire…
TomA Roche, Improvisation Slam : 12/04 et 05/05
Le slam est né dans les prisons, à la base se sont des joutes verbales, Toma sans combat si ce n'est contre lui-même,
joue avec des mots donnés par le public, entre chant, théâtre et rap, le slam se joue au présent, à l'instantané.
Erwan Leduc - Baboudou, textes musicaux : 13 et 14/04
Erwan Leduc interprète et met en musique (saxophone) "Pied de guerre", "Texte pour
Anïssa" et "Emmêle Haïti" de Mickaël Sabbah.
"A la rencontre du chant et du jazz; mi-animaux, mi-oisal, s'envole sous nos yeux un oiseau
bien singulier..."
S.Chiffondel, C.Entratice, M.Lecarreux, C.Olivier - Y a quelqu’un ? Vidéo : 15 et 20/04
Trois visages apparaissent sur trois écrans. Convoqués à un casting, Iza, Fara et Eric se rencontrent.
"Vous savez pourquoi on est là ?" : cette question sera le fil conducteur de leur discussion et
le prémisse d'une série d'interrogations sur la situation.
"Une grande part du plaisir que l'on prend à ces jeux théâtraux vient de l'enchantement, de la
tromperie ou de l'équivoque créés par le dispositif. Certains metteurs en scène s'en sont
ainsi donné à coeur joie, multipliant les quiproquos, maniant avec allégresse la réalité de
l'acteur et cette autre réalité qui est celle des images". Florence de Mèredieu
Camilla Bouchet, Théâtre Danse : 16 et 19/04
Extraits de L’Adoré de Lisa Langseth (édition Nordiska Strakosch)
Catherine travaille à la cantine d'une usine. En gagnant des places de concert pour l'Opéra,
elle va tout d'un coup être plongée dans le monde de la "culture", de la grande musique
et des grandes pensées incarnées par le chef d'orchestre Adam.
« J'ai choisi de présenter des extraits de L'adoré de Lisa Langseth qui a été joué pour la
première fois à Elverket au Théâtre Royal de Stockholm en Suède en octobre 2004. J'ai
également ajouté des parties chorégraphiques qui illustrent les différentes "étapes" de
Catherine dans son voyage social et émotionnel. J'ai voulu jouer ce texte parce que c'est un texte très contemporain, qui met en scène le
fossé qui se creuse de plus en plus entre la culture populaire et l'élite culturelle. »
Cécilia Proteau - Pardelah, Danse : 21 et 23/04
Création chorégraphique autour du thème de « l’Ailleurs ». Voyage à travers un ailleurs
proche ou lointain, changement de cap, d’horizon, évasion… La danse devient un mode d’exploration : aller au-delà du connu, découvrir un univers
nouveau…
Cie La Malle à Malice, Prestation pluridisciplinaire : 22 et 26/04
D’après La triste fin du petit enfant huître T.Burton
« Notre travail est de mêler différents "arts de la scène" sur un même plateau tout en gardant
un sens "aux images" car il s'agit véritablement d'images, de tableaux que le spectateur voit
sur scène. Des tableaux dansés, chantés, joués où se mêlent clowns et marionnettes pour le plaisir des
yeux et des oreilles... Des histoires pas toujours très drôles mais des textes et des auteurs qui nous le cachent
bien, des personnages insolites mais dans lesquels on se reconnaît... un peu. »
Cîe Circonflêxe - Le parcours de Lotte, Théâtre : 27 et 28/04
Scènes tirées de Grand et Petit et autres pièces de B. Strauss Montage et mise en scène Michel Lopez
Le parcours de Lotte rassemble deux personnages, Lotte et son grand amour, Paul.
Asphyxié par une dépression, il vient se faire soigner dans un centre spécialisé. Au grand
dam du service médical, sa chambre va devenir un vrai champ de bataille. Sa vie passée, présente et ses fantasmes délirants déboulent dans sa chambre pour en
découdre. On comprend vite que le problème principal est une femme, Lotte.
Servi par une mise en scène fluide et déroutante, ce spectacle nous invite dans un labyrinthe
psychique, drôle, grinçant, émouvant et vraiment délirant. La force et l’efficacité de ce texte en font une oeuvre originale, pertinente et très actuelle,
défendue avec fougue et justesse par une jeune distribution sans complaisance.
Marie Laure Girard & Céline Pernas - 36, théâtre chorégraphié : 29 et 30/04
"J’ai entrepris la plus grande sortie hors de moi-même: la création, en mon désir d’illuminer
les mots." P. Neruda
A travers deux voix, deux corps, un jeu de miroir, de questions et de réponses : la guerre civile espagnole, un peuple, ses doutes, ses espoirs.
Cie les fées du hasard - Villa à vendre de S Guitry, Théâtre : 03 et 06/05
Villa à vendre relate comme son titre l'indique une tractation immobilière.
Celle-ci s'organise autour de 5 personnes: la propriétaire Juliette, une avare hystérique, sa
bonne qui ne rêve que de cinéma, un couple d'acheteurs entre duo d'amour et scène de
ménage et une star américaine pressée.
Sans modifier ce charme suranné si typique de Guitry, cette version 2005 participe
cependant a un renouvellement du comique de la pièce un peu trop polie à notre goût et que
la mise en scène tire volontiers vers le loufoque voire le grotesque.
Tania Charlotte & Jeanne Sarah Deleticq, Danse Chant : 04 et 07/05
Le corps peut il échapper à la voix ? La voix fait pourtant partie du corps. Faut-il fuir le son pour se libérer des
vibrations ? Ou l'aimer et l'accepter. Qui influencera l'autre ? Le corps ou la
voix ? Comme on dit souvent « choisis ta voie ». L'espace est petit mais faisons confiance à l'imagination.
26-28, rue de Meaux 75019 Paris