Notre besoin de consolation est impossible à rassasier

Paris 1e
du 9 janvier au 8 février 2014
40 minutes

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier

Le cri de désespoir d’un homme brillant arrivé au bout de lui-même, à bout de forces, vidé par ses multiples tentatives d’être heureux. Plus qu’un cri, ce chant, tant la langue en est maîtrisée et les images précises, laisse sourdre la douleur d’une enfance déchirée par l’abandon, par l’absence d’une mère, et de bras dans lesquels s’endormir paisiblement.
  • Le cri de désespoir

Tout est douleur d’enfant espérant le secours.
Tout est douleur d’homme sachant y renoncer.

Le cri de désespoir d’un homme brillant arrivé au bout de lui-même, à bout de forces, vidé par ses multiples tentatives d’être heureux. Plus qu’un cri, ce chant, tant la langue en est maîtrisée et les images précises, laisse sourdre la douleur d’une enfance déchirée par l’abandon, par l’absence d’une mère, et de bras dans lesquels s’endormir paisiblement.

  • Le mot du metteur en scène

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier est un texte bref, publié à l’origine dans un magazine féminin suédois. Il semble en tout cas ne participer que d’un seul et même geste d’écriture.

Rédigées deux ans avant la mort de l’auteur, ces quelques lignes constituent le cri de désespoir d’un homme brillant arrivé au bout de lui-même, à bout de forces, vidé par ses multiples tentatives d’être heureux.

Plus qu’un cri, ce chant, tant la langue en est maitrisée et les images précises, laisse sourdre la douleur d’une enfance déchirée par l’abandon, par l’absence d’une mère, et de bras dans lesquels s’endormir paisiblement.

Tout est douleur d’enfant espérant le secours écrit le poète dans un texte de commande. Tout est douleur d’homme sachant y renoncer ajoute-t-il, plus loin. Y est-il parvenu ?

Assane Timbo

  • Extraits

Je ne possède pas de philosophie dans laquelle je puisse me mouvoir comme un poisson dans l’eau ou l’oiseau dans le ciel. Tout ce que je possède est un duel, et ce duel se livre à chaque minute de ma vie entre les fausses consolations, qui ne font qu’accroître mon impuissance et rendre plus profond mon désespoir, et les vraies, qui me mènent vers une libération temporaire. Je devrais peut-être dire : la vraie car, à la vérité, il n’existe pour moi qu’une seule consolation qui soit réelle, celle qui me dit que je suis un homme libre, un individu inviolable, un être souverain à l’intérieur de ses limites.

Texte publié aux éditions Actes Sud.

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Spectacle terminé depuis le samedi 8 février 2014

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