Notes de Serafino Gubbio, opérateur

du 15 au 25 avril 2004
1H30

Notes de Serafino Gubbio, opérateur

Le théâtre et le cinéma posent le problème de l’homme dans son environnement. En liant ces deux formes artistiques à travers la vie d’un homme qui passe son temps à regarder le monde à travers son “objectif ” - il est opérateur - , une réflexion sur le comportement humain est posée.

Le cinéma des premiers temps
L’art et la manière de porter un regard sur le monde

Ce spectacle est né d'une adaptation du dernier roman de Luigi Pirandello, La dernière séquence. Il s'agit du cinéma des premiers temps, et du fait que le théâtre ait pu l'aider à naître. En s'inspirant de sa machinerie, de ses scénarios, de ses comédiens, de ses réalisateurs, de ses décorateurs... le cinéma a proposé un nouveau regard sur la vie, et une autre manière de donner à voir nos propres comportements.

Ici, le Cinéma est raconté au Théâtre pour parler de la vie. La première phrase donne le ton : “ J’étudie l’homme dans ses occupations les plus ordinaires, afin de voir si je parviendrai à découvrir chez les autres ce qui me manque, à moi, dans tout ce que je fais : la certitude qu’ils comprennent ce qu’ils font. ”

Mais à force de n'être qu'une " main qui tourne la manivelle, et de vouloir rester impassible face aux scènes qui se déroulent devant son objectif ", l'opérateur Serafino Gubbio ne risque-t-il pas de finir par prendre part au drame ?

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L’intérêt de l’art est de porter un autre regard sur le monde. Que ce soit au théâtre, au cinéma ou dans n’importe quel art, le premier souci est de donner un point de vue. Qu’il soit juste pour certains ou faussé pour d’autres n’a pas forcément d’importance, puisqu’il est au moins prétexte à réflexions par la suite. 

On peut envisager un monde réel ponctuer d’horreurs “ inimaginables ”, ou une fiction allégorique de notre vie quotidienne, l’homme reste au centre de nos préoccupations. Comment fonctionne-t-il ? Jusqu’où est-il capable d’inventer ? Comment échange-t-il ? Sait-il où il va ? Sait-il ce qu’il fait ?

Ces questions très ouvertes posent le problème de l’homme dans son environnement. Le théâtre et le cinéma (entres autres) aussi. En liant ces deux formes artistiques à travers la vie d’un homme qui passe son temps à regarder le monde à travers son “objectif”, une réflexion sur le comportement humain est posée.

Luigi Pirandello démontre cela en écrivant La dernière séquence. Il publia ce roman d’abord sous le titre Si gira! (“on tourne”) puis en 1925, il devient Quaderni di Serafino Gubbio operatore (“les cahiers de Séraphin Gubbio”) et sera traduit en français par la Dernière Séquence.

L’adaptation théâtrale sous le titre de Notes de Serafino Gubbio, opérateur a l’avantage de situer qu’il s’agit d’un regard porté sur une manière de vivre (Notes) par un des premiers hommes de cinéma du début du XXe siècle (opérateur) en Italie (Sérafino Gubbio).

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Sélection d’avis du public

RE: Notes de Serafino Gubbio, opérateur Le 21 avril 2004 à 00h08

J’en sors… Quel dommage que le public ne soit pas au rendez-vous ! Les acteurs portent la pièce à bout de bras, ils nous l’offrent de tout leur jeu… Ils ne méritent pas cette salle presque vide et ce public trop calme. Les acteurs sont tous très bons (mention très spéciale pour Clémentine Monsaingeon et Mélanie Rullier, pleines de vie), la mise en scène est intéressante et l’histoire… et bien l’histoire, c’est celle des débuts de l’Art qui a prédominé tous les autres au cours de notre 20ème siècle : le Cinéma. Jouée au Théâtre, c’est une belle revanche ! Dépêchez-vous d’aller applaudir cette pièce qui mérite 100 fois que tout le monde la voit…

Notes de Serafino Gubbio, opérateur Le 20 avril 2004 à 11h01

A voir ! C’est le genre d’oeuvre qui fait réfléchir et qui ne laisse pas indifférent. Du vrai théâtre. La description qu’en fait Théâtre OnLine est assez juste et je sais que cette pièce a eu une très bonne critique dans Var Matin lors de sa sortie. Allez voir comme ça nous pourrons échanger nos avis.

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RE: Notes de Serafino Gubbio, opérateur Le 21 avril 2004 à 00h08

J’en sors… Quel dommage que le public ne soit pas au rendez-vous ! Les acteurs portent la pièce à bout de bras, ils nous l’offrent de tout leur jeu… Ils ne méritent pas cette salle presque vide et ce public trop calme. Les acteurs sont tous très bons (mention très spéciale pour Clémentine Monsaingeon et Mélanie Rullier, pleines de vie), la mise en scène est intéressante et l’histoire… et bien l’histoire, c’est celle des débuts de l’Art qui a prédominé tous les autres au cours de notre 20ème siècle : le Cinéma. Jouée au Théâtre, c’est une belle revanche ! Dépêchez-vous d’aller applaudir cette pièce qui mérite 100 fois que tout le monde la voit…

Notes de Serafino Gubbio, opérateur Le 20 avril 2004 à 11h01

A voir ! C’est le genre d’oeuvre qui fait réfléchir et qui ne laisse pas indifférent. Du vrai théâtre. La description qu’en fait Théâtre OnLine est assez juste et je sais que cette pièce a eu une très bonne critique dans Var Matin lors de sa sortie. Allez voir comme ça nous pourrons échanger nos avis.

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Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris

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Spectacle terminé depuis le dimanche 25 avril 2004

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