Mises en lecture Corneille

du 8 juin au 31 décembre 2001

Mises en lecture Corneille

CLASSIQUE Terminé

Le Théâtre du Nord-Ouest est un théâtre d’art et d’essai, avec deux salles de spectacles. Sa programmation a la particularité d’alterner des saisons de six mois, consacrées soit à l’intégrale d’un auteur classique, soit à des pièces de création autour d’un thème de réflexion contemporai

  
Les mises en lecture

Mise en espace de lectures des grandes oeuvres de Corneille et  interprétées par les comédiens.

Au programme :

Pulchérie
Agésilas
La Conquête de la Toison d’or
Sertorius
Sophonisbe
Othon
Héraclius, empereur d’orient
Andromède
Don Sanche d’Aragon
Nicomède
Pertharite, Roi des Lombards
La Suite du Menteur
Théodore, vierge et martyre
La Place Royale
La Galerie du Palais
Clitandre

Pulchérie
(comédie héroïque, 1672)
Léon, jeune romain, et Pulchérie (fille de l’empereur Théodose) s’aiment. Le Sénat ne cautionne pas un tel mariage, pensant que Léon n’est pas à la hauteur d’un telle dignité. Martian, fidèle ministre, infléchit la décision du Sénat : Pulchérie devient impératrice et doit choisir un digne époux. Elle choisit Martian. Léon, « sacrifié », est élevé au rang de premier ministre.
La linéarité et la simplicité de l’intrigue cachent une ambition que Corneille explique dans sa préface. Il campe en effet une héroïne sage qui symbolise le haut sacrifice et la grandeur d’âme. Il s’agit pour lui, dans son avant-dernière pièce de s’imposer face à Racine. Le succès de Pulchérie n’empêcha cependant pas le triomphe de Racine.  Mise en lecture : Jean-Luc Jeener.

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Agésilas

(tragédie, 1666)
Inspiré par Les Vies des hommes illustres de Plutarque, Corneille ne connut guère plus de succès avec cette tragédie écrite en vers alternés où les intrigues amoureuses supplantent les intrigues politiques. Le général Lysandre a deux filles, Elpinice promise à Cotys et Aglatide promise à Spitridate. Or Elpinice et Spitridate s’aiment, et Aglatide qui aime le pouvoir épouserait bien Cotys. Ce dernier cependant aime Mandane, elle-même aimée d’Agésilas. La conjuration de Lysandre change les données. Agésilas, magnanime héros cornélien pardonne à Lysandre, renonce à Mandane et épouse Aglatide. Le jugement de Boileau sur cette pièce fut sévère et confina la tragédie dans l’oubli : « Après l’Agésilas — Hélas ! — Mais après Attila — Holà ! ». Elle ne fut redécouverte qu’au XXe siècle. Mise en lecture : Frédéric Almaviva.

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La Conquête de la Toison d’or

(tragédie, 1661)
Cette tragédie commandée en 1656 s’inscrit dans le genre du théâtre à machines. Plus encore qu’Andromède, le succès de la pièce fut considérable, le contexte politique y étant nettement favorable. En effet, au-delà de la quête de la Toison par Jason et les Argonautes, cette tragédie célèbre très largement la gloire du jeune Louis XIV et de ses amours. Mise en lecture : Diane de Segonzac.

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Sertorius

(tragédie, 1662)
Poursuivant sa réflexion sur les fondements du pouvoir, Corneille aborde avec Sertorius la tyrannie illégitime. Sertorius, chef des partisans de Marius aime Viriate, reine des Lusitaniens. L’intérêt politique primant, il est contraint de demander la main d’Aristie répudiée par Pompée. Ce dernier rencontre Sertorius qu’il respecte mais avec qui il ne s’entend pas politiquement. Pompée revoit son ancienne épouse Aristie et l’on apprend qu’il a été forcé d’épouser Émilie. La mort subite de cette dernière permet à Pompée de retourner vers Aristie et à Sertorius d’épouser Viriate. Mais Perpenna, jaloux, assassine Sertorius. Pompée venge sa mort et accorde la paix et la liberté à la reine Viriate.
Cette tragédie politique dont le nœud est la discussion entre Sertorius et Pompée inaugure une nouvelle tendance du théâtre cornélien. La politique l’emporte sur l’amour, avec à la fois l’horreur du meurtre de Sertorius et la magnanimité de Pompée. Mise en lecture : Edith Garraud.

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Sophonisbe

(tragédie, 1663)
En 1634, Jean de Mairet avait inauguré la vogue de la tragédie avec Sophonisbe, et il est probable que Corneille ait souhaité donner sa version de cette histoire tirée de Tite-Live. La Sophonisbe de Corneille subit des transformations et des aménagements : elle montre notamment le personnage d’Eryxe, rivale amoureuse de Sophonisbe et fait vivre Syphax, déjà mort dans la tragédie de Mairet. Sophonisbe a épousé Massinisse mais n’accepte pas s’abaisser devant Scipion pour être reconnue par les romains. L’inflexible Sophonisbe refusant le joug de Rome avale le poison que Massinisse lui donne. Désespéré, ce dernier la suit dans la tombe. Malgré le haut sens du devoir de Sophonisbe et son honneur face à l’ennemi romain, la tragédie ne remporta qu’un piètre succès, les spectateurs lui ayant préféré l’Astrate de Quinault donnée en même temps. Mise en lecture : Anne Plumet.

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Othon

(tragédie, 1664)

La tragédie Othon, méprisée lors de sa création, mérite pourtant toute notre attention. Corneille vieillissant y déploie son talent de manipulateur d’intrigues, l’intelligente complexité de l’histoire en étant la preuve.
Dans cette tragédie « sans héros », Othon qui aime Plautine la fille de Vinius, refuse la main de Camille, nièce de l’empereur Galba. Or, Othon a deux ennemis : Lacus et Martian (ce dernier est également amoureux de Plautine) qui complotent et proposent à l’empereur le velléitaire Pison. Camille qui aime Othon refuse d’épouser Pison. Galba décide de donner Plautine à Pison. Menacé, Othon fuit, se fait élire empereur par les soldats du prétoire et feint d’être mort afin d’attirer la cour dans un piège. Pison est tué par les soldats, Galba et Vinius assassinés par Lacus. Plautine promet de devenir l’épouse d’Othon.
Corneille avait une affection particulière pour cette tragédie et dans sa préface, il la présente comme l’une de ses meilleures. En bien des points cette pièce montre un autre visage du classicisme : à l’inverse de la limpidité racinienne Corneille excelle en effet dans la complexité des caractères et l’imbrication des situations. Mise en lecture : Philippe Desbœuf.

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Héraclius, empereur d’orient

(tragédie, 1646)
Dans la même lignée que Rodogune, Héraclius est une tragédie « implexe », c’est-à-dire une œuvre où l’intrigue est complexe, imbriquée. Héraclius a été sauvé d’un massacre et élevé sous le nom de Martian à la cour de Constantinople. Tous pensent qu’il est le fils de Phocas l’usurpateur. Ce dernier pensant avoir fait disparaître tous les enfants de l’empereur Maurice ignore qu’Héraclius est en fait le fils de son ennemi et que Pulchérie — sauvée elle aussi du massacre — est aussi la fille de Maurice. A cette substitution s’en ajoute une autre : Martian, le véritable fils de Phocas est pris pour Léonce, fils de Léontine. Cette confusion dans les identités et la complexité des substitutions posent le problème de la légitimité du pouvoir. Le meurtre de Phocas par un patricien de Constantinople dénoue l’action. Le magnanime Héraclius est proclamé empereur, il promet générosité à Martian le fils de Phocas.
L’apparente confusion de cette pièce masque en fait une trame habilement construite qui pose la question de l’ambiguïté, des erreurs liées aux apparences. La question de l’être et du paraître touche particulièrement l’homme du XVIIe siècle, « l’Homme baroque », qui s’interroge sur le sens et la valeur de l’illusion. Mise en lecture : Philippe Person.

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Andromède

(tragédie, 1650)
Œuvre commandée par Mazarin et jouée devant le jeune Louis XIV en janvier 1650, Andromède eut un véritable succès de mode. L’opéra « à machines » importé en France par Mazarin est alors très en vogue. Corneille utilise la lourde machinerie de l’opéra Orféo de Rossi donné en 1647 avec l’appui du talentueux ingénieur italien Torelli (et du musicien d’Assoucy pour les parties chantées de la tragédie). L’épisode d’Andromède, tiré des Métamorphoses d’Ovide raconte l’escapade héroïque de Persée délivrant Andromède du monstre marin et la punition de Phinée, prince d’Ethiopie. Cette fable où lyrisme et héroïsme se mêlent cèle en fait le mythe chrétien de « Saint Georges terrassant le dragon » — Andromède symbolisant l’Église menacée — et renvoie également à toute une tradition courtoise. Dans cette pièce à machines, le héros cornélien, demi-dieu pour l’occasion, tient aussi sa place. En 1650, le succès de la pièce fut immense. Mise en lecture : Bernard Mallek.

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Don Sanche d’Aragon

(comédie héroïque 1650)
La tonalité et les thèmes de cette pièce renvoient à deux types de théâtre : le théâtre espagnol et le théâtre classique. La pièce s’inspire d’une tragi-comédie espagnole, El Palacio confuso. Carlos aime la reine Isabelle qui l’aime secrètement mais elle se bat contre ce sentiment qui la ferait déchoir de son statut royal. Elle doit choisir un époux parmi trois gentilshommes de sa cour et, au comble du désespoir, demande à Carlos de faire ce choix à sa place. Éclate alors une révolution qui appelle au trône le fils du roi défunt : ce dernier est introuvable. L’acte V révèle l’identité du roi : c’est Carlos lui-même, élevé par un pêcheur. Il peut, devenu Don Sanche d’Aragon, épouser la reine.
Une fois encore, Corneille aborde la question de l’identité et du pouvoir. La pièce, construite autour de la condition de Don Sanche, fait évidemment penser à Ruy Blas (1838) de Victor Hugo. Donnée au milieu de la Fronde, la pièce fut un échec. Condé avait lu dans l’œuvre de Corneille l’illustration de la réussite de Mazarin soutenue par la reine d’Anne d’Autriche... Mise en lecture : Florence Cabaret.

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Nicomède

(tragédie, 1651)
Après une série de pièces à structure « implexe », Corneille renoue avec la sobriété en choisissant une intrigue où les passions et les caractères s’affrontent à découvert. Nicomède est devenu un héros par ses exploits guerriers. Il aime Laodice dont il est aimé. Cependant, Arsinoé sa belle-mère complote contre Nicomède en faveur d’Attale son fils. Ce dernier, allié des romains, soutenu par son père le pusillanime Prusias aime également Laodice. Livré en otage à Rome, Nicomède est finalement délivré. Magnanime, il rétablit son père sur le trône et pardonne à son demi-frère.
Corneille pose avec acuité la question de la générosité héroïque et de l’ingratitude politique. Car c’est la soif du pouvoir bien plus que l’amour qui oppose les deux frères. « Tragédie heureuse », Nicomède signe le triomphe de l’héroïsme face au machiavélisme. Mise en lecture : Anne Coutureau.

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Pertharite, Roi des Lombards

(tragédie, 1652)
L’échec retentissant de cette tragédie provoqua le retrait de Corneille de la scène pendant sept ans. Ce ne fut pas le talent de Corneille qu’on attaqua, mais son choix pour la tragédie, car en plein cœur de la Fronde le public préférait la comédie... Grimoald est un roi usurpateur; pour assurer sa légitimité, il opère une pression inhumaine sur Rodelinde, veuve du souverain légitime. Le retour surprise de Pertharite sème le trouble. Grimoald l’accuse d’être un usurpateur; condamné à mort, Pertharite est sauvé in extremis par la charité de Grimoald qui lui rend son trône et sa femme.
L’intrigue n’est pas sans rappeler celle de Cromwell de Hugo, qui dresse aussi le portrait d’un usurpateur, Charles II. Là encore Corneille exploite les thèmes de l’identité usurpée et du pardon, comme dans Héraclius ou Don Sanche. Mise en lecture : Gilles Langlois.

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La Suite du Menteur

(comédie, 1645)
Liée à la comédie précédente par son titre et ses personnages, La Suite du Menteur est cependant d’un tout autre ton. Inspirée cette fois d’ Aimer sans savoir qui de Lope de Vega, la pièce montre Dorante inquiété par l’idée d’un futur mariage. Ayant fui Lucrèce avec sa dot, il revient à Lyon où, assistant à un duel mortel, il est pris pour le meurtrier Cléandre qu’il refuse de dénoncer. Mélisse, sœur de Cléandre admire le sens de l’honneur de Dorante et ils tombent amoureux. Philiste,ami de Cléandre le libère de la geôle où il est injustement retenu et révèle à son ami qu’il aime Mélisse...
La Suite du Menteur est une pièce sur la munificence et le sens de l’honneur où romanesque et burlesque côtoient l’effusion sentimentale. Il s’agit d’une œuvre bariolée qui n’a de lien avec Le Menteur que son titre, les intrigues n’ayant en effet aucun rapport. Mise en lecture : Pascal Faber.

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Théodore, vierge et martyre

(tragédie chrétienne, 1646)
Fort de l’appui de Mazarin et du succès de Polyeucte, Corneille songe à renouveler l’exploit de sa première tragédie chrétienne. Le succès à Rome en 1636 de Teodora vergine e martire de Julio Rospigliosi inspire à Corneille la tragédie à laquelle il ajoute une intrigue amoureuse. Placide, fils du gouverneur Antioche est éperdument amoureux de Théodore; mais la fille de sa belle-mère, la cruelle Marcelle, est follement amoureuse de Placide et se meurt de chagrin. A partir de ce trio "racinien", se crée une réaction en chaîne de violences inouïes. Marcelle veut perdre la jeune chrétienne pour conduire Placide vers sa fille et Valens, gouverneur d’Antioche veut détourner son fils de Théodore en la prostituant. Grâce à l’intervention de Didyme, chrétien fervent, le stratagème est découvert…
La force de cette tragédie chrétienne repose sur l’entrelacement de la violence et de la foi. La contamination de l’amour divin et profane provoqua cependant une cabale qui fit tomber la pièce. L’Abbé d’Aubignac, pourtant sévère, affirme que Théodore est le chef-d'œuvre de Corneille. Cette tragédie puissante et étonnante mérite en effet un tel jugement. Mise en lecture : Florence Tosi.

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La Place Royale

(comédie, 1633)
Avec La Place Royale, Corneille met un point final à cette première période de son œuvre et signe, dans le registre de la comédie, son premier chef-d’œuvre. Alidor esquisse en effet la trajectoire héroïque, qui sera la marque des grands personnages cornéliens. Amoureux de la belle Angélique et passionnément aimé en retour, il se révolte brutalement contre ce sentiment qui paralyse sa volonté, le prend en otage, bref l’empêche d’être véritablement à lui-même. Pour se délivrer de ses fers, il tente de faire don de sa maîtresse à Cléandre, son meilleur ami.... Chaque personnage fait ici l’expérience de la meilleure (ou de la moins bonne) façon d’aimer. Au caractère orgueilleux d’Angélique qui fait de sa fidélité une raison d’exister, s’oppose la stratégie de Philis qui s’entoure, pour ne pas souffrir, d’une nuée d’amants. Si Alidor demeure cependant un personnage d’(amère) comédie c’est qu’il n’a pas encore trouvé, comme tous les jeunes oisifs de sa classe, sur quoi fonder le dépassement de la passion. Mise en lecture : Laurence Hétier.

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La Galerie du Palais

(comédie, 1632)
Hippolyte, aimée de Dorimant est amoureuse de Lysandre qui lui préfère sa meilleure amie, Célidée… Sous-titrée à l’origine, l’amie rivale, La Galerie du Palais peut s’enorgueillir de ne fonder son intrigue que sur les mouvements du cœur humain. Bien sûr, c’est Hippolyte qui par ruse suggère à Célidée de mettre à l’épreuve son amant. Mais il ne fallait pas grand chose pour qu’affleurent les doutes, les déchirements, les craintes, les égarements des corps et des esprits amoureux. Le "change", simulé ou réel, espéré par les uns, redouté par les autres, est au centre des préoccupations comme en témoigne ce vers de Lysandre : « Faut-il être inconstant pour la rendre fidèle? » Le petit peuple de la rue, la lingère, le libraire, voués à des interrogations plus prosaïques ajoutent une touche pittoresque à cette comédie sentimentale. Mise en lecture : Hervé Masquelier.

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Clitandre

(tragi-comédie, 1630)
Corneille, froissé des critiques adressées à Mélite — le sujet avait-on dit était "petit" et manquait "d’effets" — décida de rédiger Clitandre pour prouver à ses détracteurs ses capacités de dramaturge. Plus tard, dans l’examen de 1660, il prétendit pourtant ne l’avoir écrite que pour démontrer, par cette œuvre plus conforme aux règles mais sans grande valeur, l’absurdité de ces reproches ! Cette tragi-comédie regorge il est vrai de péripéties en tout genre. On peut y dénombrer deux assassinats, une tentative de viol, un éborgnement, deux mariages, le tout au cours des sacro-saintes vingt-quatre heures. Corneille y fait preuve d’une remarquable virtuosité stylistique avec un goût prononcé pour la pointe. Sans figurer parmi les chefs-d’œuvre, cette pièce luxuriante n’est pas dépourvue de jolies scènes coquines ou bien pathétiques, et séduit le spectateur par sa prodigieuse vitalité. Mise en lecture : Fabrice Merlo.

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