Mariza - Transparente

• Un fado lumineux

Mariza débute sa carrière dans des clubs où elle chante du jazz, du gospel et bien sûr le fado. Avec son art de la mise en scène et sa générosité, cette jeune femme amène sans préambule la tradition à composer avec notre temps et s'impose très vite comme la nouvelle diva du fado dans le monde entier.

Pour Transparente, son 3ème album, Mariza a porté à son répertoire quatorze textes qui étreignent la mer toute entière et nous font voyager à travers le temps et le monde. Ces fados originaux puisés dans les meilleurs ouvrages de poésie portugaise, sont nourris de la sensualité des rythmes africains. Ils fleurent bon le jazz new-yorkais, contiennent la joie des fêtes populaires portugaises et le grain de folie du "nordeste" brésilien.

Mais il s'agit bien d'un authentique fado accompagné par le violoncelle sorcier de Morelenbaum (directeur musical de Caétano Vélozo). Quand la voix de Mariza s'élève, c'est le chant du monde qui résonne…

Musiciens : Antonio Neto, Luis Guerreiro, Vasco Sousa, Paulo Moreira, Joao Pedro Ruela.

• La presse

"Le fado, c’était beau et sombre. Mariza le fait entrer dans la lumière. Avec elle, l’euphorie l’emporte sur la nostalgie et l’humour tempère l’amour à mort." Le Parisien

"Nouvelle sensation du fado, Mariza à peine trentenaire, est déjà lauréate de divers prix musicaux […] Mariza pare la complainte lisboète de couleurs fauves, singulières comme ses robes de grande sauterelle baroque et souveraine." Libération

" […] Révélée comme la plus belle voix actuelle du fado, sa mélopée est un feu roulant. Alternance de clameurs mélodieuses et de longs soupirs poussés jusqu’au silence, sa voix puissante jaillit et consume le fado jusqu’ à la dernière braise. L’accompagnement instrumental (guitare portugaise à douze cordes, guitare classique et basse) est à lui seul un embrasement aux mille crépitations […] le fado défini traditionnellement comme l’expression mélancolique de la saudade portugaise devient avec elle magnificence des feux de tous les sentiments et elle célèbre le fado gai, les yeux grands ouverts et non plus mi-clos." Le Pays