Marina Otero - Fuck me (Festival Paris l'été)

Lycée Jacques Decour , Paris

Du 19 au 22 juillet 2023
Durée : 1h30

MUSIQUE & DANSE

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Buzz

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Danse contemporaine

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Festival Paris l'été

Marina Otero, la chorégraphe punk de buenos aires, brouille les pistes avec autodérision. Dès 15 ans. Attention : ce spectacle comporte des scènes de nudité.

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Spectacle terminé depuis le 22 juillet 2023

 

Photos & vidéos

Marina Otero - Fuck me (Festival Paris l'été)

Chorégraphie

Marina Otero

Avec

Augusto Chiappe

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Cristian Vega

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Fred Raposo

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Juan Francisco Lopez Bubica

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Matias Rebossio

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Miguel Valdivieso

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Marina Otero

À partir de 15 ans.

Avertissement à l'attention du public : présence importante de scènes de nudité intégrale.

  • D’une radieuse irrévérence

Attention : le phénomène Marina Otero débarque au Lycée Jacques Decour ! « Je m’imaginais que j’allais toujours occuper le devant de la scène, à l’instar d’une héroïne qui se vengerait de tous et de tout. Mais mon corps n’a pas suivi face à de telles batailles. Aujourd’hui, je cède ma place aux interprètes. Je vais les observer prêter leur corps à ma cause narcissique. »

Les interprètes dont parle Marina Otero sont des hommes. Cinq danseurs qui l’entourent et donnent tout, jusqu’à se dénuder entièrement dans un mouvement de générosité explosive et audacieuse. Chorégraphe, danseuse et performeuse, icône de la scène alternative argentine, Marina Otero poursuit, avec Fuck Me, la construction d’une œuvre sans fin sur sa propre existence. Une œuvre qui appuie ses recherches sur un « je » conçu comme l’un des matériaux de base du plateau, sur le travestissement du réel et la transformation de l’ego en acte d’abandon à l’autre.

Repoussant les frontières qui séparent documentaire et fiction, danse et performance, accident et représentation, Fuck Me ausculte, dans une danse à l’extrême virilité, la notion de temps qui passe et les stigmates qu’en conserve le corps. Jamais le présent n’aura semblé si proche de vaincre les résurgences du passé. Un spectacle d’une sincérité détonante et d’une radieuse irrévérence.

  • À propos du spectacle

Assise en bord de scène, une chorégraphe convoque cinq « sex-symboles » masculins, vêtus uniquement de bottes et de genouillères noires qui, sur fond de musiques explosives ou sentimentales, s’adonnent à un érotisme de cuir et de latex aussi burlesque qu’électrique. Face à eux, Marina Otero raconte sa vie, sa carrière et sa maladie dont résulte une incapacité à danser. Son histoire familiale et artistique, documentée par de petites vidéos artisanales, traverse l’histoire de l’Argentine, de la dictature à ce jour. Une mise en abyme un brin diabolique de la relation entre la mémoire, le corps et la scène

  • Presse

« Avec Fuck Me, Marina Otero clôt avec fulgurance sa trilogie politique. » Les Inrockuptibles - Fabienne Arvers

« Provocante comme son titre, la pièce de l’Argentine Marina Otero ne cesse de jouer avec le spectateur jusqu’à son vibrant dénouement. » La Terrasse - Nathalie Yokel

« La performeuse argentine Marina Otero, dont la réputation n’est plus à faire, n’a peur de rien. » Télérama - Rosita Boisseau

« Elle [Marina Otero] réussit ainsi le tour de force d'abolir toute vue patriarcale, faisant de sa libido une évidence même, éteignant ainsi tout préjugé. […] son propos artistique […] est à la fois abouti et politique. » La revue du spectacle

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Avis du public : Marina Otero - Fuck me (Festival Paris l'été)

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JEAN FRANCOIS D. (1 avis) 21 juillet 2023

Original sans être renversant au niveau chorégraphique Ne pas s'attendre à des chorégraphies très raffinées. Le ressort émotionnel de la pièce repose sur un subterfuge. Une proposition originale au final, malgré tout on passe un bon moment.
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GEOFFROY A. (1 avis) 20 juillet 2023

Dénudé, nombriliste, douloureux, potache De la bonne soirée culturelle bobo à souhait. On passe quand même un bon moment à (essayer) de suivre les tortueuses chorégraphies mentales de l'artiste et de ses 5 Pablos dénudés. Après 1h00 de douleurs exprimées et dansées, la chorégraphe dévoile le potache du spectacle. Bien joué, tout le monde a cru à son histoire.
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