Manta

Saint-Ouen (93)
du 13 au 14 mai 2011
1h10

Manta

Qu’arrive-t-il à un être libre de ses mouvements et de son apparence lorsqu’il disparaît sous les voiles que certaines formes de l’islam veulent imposer aux femmes ? Qu’est-ce qui change, exactement, sous le tissu opaque pour celle qui le porte ?

Qu’arrive-t-il à un être libre de ses mouvements et de son apparence lorsqu’il disparaît sous les voiles que certaines formes de l’islam veulent imposer aux femmes ? Qu’est-ce qui change, exactement, sous le tissu opaque pour celle qui le porte ?

Le hijab – en arabe, tout voile placé devant un être ou objet pour le soustraire à la vue ou l’isoler – est devenu un élément de plus en plus familier des villes occidentales. Mais pour celles / ceux qui le voient de l’extérieur, qui n’ont ni l’obligation ni le « désir » de le porter, se pose souvent la même question : ça devient quoi le monde vu de là-bas, de derrière ce hijab plus ou moins opaque, plus ou moins couvrant. Il est presque naturel (presque seulement) qu’Héla Fattoumi qui joua jadis avec le safsari (voile blanc) des femmes tunisiennes « comme l’enfant joue à l’adulte en chaussant les escarpins de sa mère » se retrouve confrontée à cette question.

Baignée dans une éducation axée sur une somme d’interdits liés à la tradition arabo-musulmane, Héla Fattoumi a choisi la voie de l’émancipation. Du coup, la vue des femmes voilées ne peut provoquer chez elle que le trouble, l’incompréhension, l’indignation, le rejet peut-être. D’où l’expérience, à la base de Manta : « J’ai fini par oser acheter un de ces vêtements, un niqab, je l’ai endossé, me suis mise à l’intérieur pour sentir. Les sensations ont commencé à m’envahir, me guider, me mener. Être immobile, oser un geste, un déplacement, une danse…J’ai su, alors, que je devais chercher, explorer avec le corps : j’ai compris que j’étais prête à tenter un geste artistique à partir de ce vêtement. » Dans le mot Manta, il y a beaucoup de choses (la mante, le manteau autant que l’insecte, et aussi pourquoi pas l’amante ou lamantis, la singulière prophétesse grecque) ; il y a surtout une femme qui danse en solo et réclame un corps pour et à elle.

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2/4, rue Alexandre Bachelet 93400 Saint-Ouen

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Espace 1789
2/4, rue Alexandre Bachelet 93400 Saint-Ouen
Spectacle terminé depuis le samedi 14 mai 2011

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