Macbeth Underworld

Spectacle en français, surtitré en français et en anglais.

• L'Outre-monde
  

Tous sont morts, mais certains ne le savent pas : Macbeth, Lady Macbeth, le spectre de Banco, l’enfant… Car elle a été mère, et l’enfant mort est la pierre angulaire de la culpabilité qui hante les Macbeth, enfermés dans des limbes opératiques, condamnés à revivre leur passé, dans un outre-monde gardé par des êtres de cauchemar.

Emblématique du mal, le couple shakespearien nous entraîne dans les régions les plus sombres de l’âme humaine. Pascal Dusapin, l’un des grands créateurs d’opéra aujourd’hui, a composé sa partition sur un texte de Frédéric Boyer écrit d’après la pièce originale. Ce chemin de croix dit aussi notre monde : « Il ne s’agit pas de raconter une histoire de plus, dit Pascal Dusapin, mais de faire plus d’histoires avec l’opéra. L’opéra, c’est dire en chantant ce qui nous préoccupe ensemble. »

Co-commandé avec le Théâtre royal de la Monnaie, Macbeth Underworld devait paraître à l’Opéra-Comique au printemps 2020. La crise sanitaire a repoussé à 2023 cette création française très attendue. Thomas Jolly invente un espace scénique d’outre-monde et Franck Ollu déploie son univers sonore, en fin connaisseur de l’œuvre de Pascal Dusapin.

Opéra en huit chapitres, sur un livret de Frédéric Boyer d’après Macbeth de William Shakespeare.
Créé au Théâtre Royal de la Monnaie (Bruxelles) le 20 septembre 2019.

Avec l'Orchestre de l’Opéra national de Lyon, le Choeur accentus et les enfants de la Maîtrise Populaire de l’Opéra-Comique.

• Nocturnes

À l’issue des représentations du 10 et 12 novembre, prolongez la soirée avec des artistes de la production ou de l’Académie, lors de postludes musicaux déclinant l’univers du titre à l’affiche, dans une atmosphère plus intime.

Durée : 45 minutes

Tarif : 15€. Billet couplé avec celui du spectacle, boisson offerte

• La presse

« Un Macbeth qui n'a rien à voir avec Verdi, mais beaucoup avec Shakespeare. (...) Quant à la musique... Elle est magnifique. Pascal Dusapin a composé une partition qui s’enrichit et gonfle au fil des huit tableaux, se complexifie et agrège une multitude de styles différents, jusqu’au folklore. » Guillaume Tion, France Musique, 2 octobre 2019