Mabou Mines Dollhouse

du 27 septembre au 1 octobre 2005

Mabou Mines Dollhouse

  • De : Henrik Ibsen
  • Mise en scène : Lee Breuer
  • Avec : Maude Mitchell, Mark Povinelli, Kristopher Medina, Honora Fergusson, Ricardo Gil, Margaret Lancaster, Lisa Moore
Spectacle en langue anglaise surtitré en français. Avec Nora, Ibsen a créé une héroïne moderne. Sa lutte devient une tragédie profonde sur l’oppression et la révolte latente, l’amour et la distance entre les êtres, l’attente et la désespérance, le rêve du « merveilleux » et l’amère réalité de la désillusion. Une mise en scène originale et surprenante de Lee Breuer, de la troupe new-yorkaise des Mabou Mines.

Spectacle en langue anglaise surtitré en français.

Un mélodrame réaliste
L'histoire

Une catastrophe inexorable

Avec Nora, Ibsen a créé une héroïne moderne. Sa lutte devient une tragédie profonde sur l’oppression et la révolte latente, l’amour et la distance entre les êtres, l’attente et la désespérance, le rêve du « merveilleux » et l’amère réalité de la désillusion.

Dans la « maison de poupée » de Lee Breuer, des hommes pas plus grands que des enfants dominent des femmes demeurées à hauteur d’hommes. L’amour maternel ne semble dispenser qu’un inquiétant pouvoir d’infantilisation.

D'après Maison de poupée (1879) avec des extraits des Guerriers à Helgeland (1857).

Le collectif artistique des Mabou Mines a été fondé à New York en 1970. Mabou Mines DollHouse a obtenu deux Village Voice OBIE Awards en 2004, décernés à Lee Breuer pour la mise en scène et à Maude Mitchell pour son interprétation de Nora.

Musique originale et adaptation d'Edvard Grieg : Eve Beglarian.

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Robert Helmer, nommé récemment directeur d’une grande compagnie financière est le type de l’homme moyen : honnête, intelligent, travailleur. Il est très amoureux de sa femme, mais au fond de sa nature sommeille un égoïsme qui n’attend qu’une occasion pour s’éveiller. Nora est une créature séduisante, délicieuse, vive et gaie. On ne lui a jamais demandé de réfléchir et elle n’est elle-même qu’une enfant. Elle a cependant un grand secret qu’elle a jusqu’ici réussi à cacher.

La première année de leur mariage, Helmer est tombé gravement malade. Les médecins ont révélé à la jeune femme qu’un séjour dans le Midi était absolument nécessaire. Les ressources du ménage n’étant pas suffisantes, Nora s’est adressée à une sorte d’usurier en faisant croire à son mari qu’elle tenait cet argent de son père. Ne se doutant pas de la faute qu’elle commettait, elle a apposé sur la reconnaissance de dette la signature de son père. Or, au moment où la pièce commence, le prêteur qui occupe une modeste fonction dans la compagnie d’Helmer va recevoir son congé…

Au terme de l’intrigue, les yeux de Nora se seront dessillés. Quelle mission lui a-t-on donnée jusqu’ici ? Amuser son père d’abord, son mari et ses enfants, ensuite. Avec une résolution subite, elle se décide la nuit même à quitter le domicile conjugal.

D’après l’article « Nora », Revue d’art dramatique, avril-juin 1889,
Éditions A. Dupret, Paris, 1886-1909

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Il y a deux sortes de lois morales, deux sortes de consciences, l’une chez l’homme et l’autre, toute différente, chez la femme. Elles sont incompatibles, mais la femme est jugée dans la vie pratique d’après la loi de l’homme, comme si elle était non pas une femme mais un homme.

L’épouse de la pièce ne sait plus du tout à la fin ce qui est bien ou mal, le conflit entre le sentiment naturel et la foi en l’autorité la désoriente complètement. Une femme ne peut pas être elle-même dans la société de notre temps, c’est une société exclusivement masculine avec des lois écrites par des hommes, et avec des accusateurs et des juges qui condamnent la conduite de la femme d’un point de vue masculin.

Elle a falsifié une signature et elle en est fière, car elle l’a fait par amour pour son mari, pour lui sauver la vie. Mais cet homme avec son sens de l’honneur conventionnel est du côté de la loi et voit les choses d’un point de vue masculin. Lutte intérieure. Désorientée et accablée sous le poids de sa croyance aveugle en l’autorité, elle perd toute foi en ses droits et en sa capacité morale d’élever ses enfants. Amertume […]. Elle doit tout porter seule. La catastrophe approche, inexorable, inéluctable. Désespoir, lutte et accomplissement de la faillite.

Henrik Ibsen
Synopsis de Maison de poupée, septembre 1878, cité par Hans Heiberg in Henrik Ibsen, Éditions Esprit Ouvert, Auribeau-sur-Siagne, 2003

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Sélection d’avis du public

Mabou Mines Dollhouse Le 2 novembre 2005 à 17h11

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Mabou Mines Dollhouse Le 2 novembre 2005 à 17h11

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Spectacle terminé depuis le samedi 1er octobre 2005

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