Lucky - Anarborescence

du 19 au 23 novembre 1999

Lucky - Anarborescence

Jordi Cortès Molina : Lucky et Olga de Soto : Anarborescences.

Jordi Cortès Molina : Lucky

" C’est toi le père qui me manque, car tu étais déjà la langue étrangère qui chassait les murmures de mon enfance. "C’est une phrase du beau texte que Claudia Méndez a écrit pour Jordi Cortés Molina, un texte écrit pour un danseur, un texte indécent qui parle de la disparition d’un être proche, celle qui oblige à regarder différemment le monde et soi-même. Danseur catalan dans la compagnie anglaise DV8, Jordi Cortés Molina a créé en 1995 la compagnie Heightened Reality, collectif d’artistes qui se retrouvent autour de projets chorégraphiques ou théâtraux. Lucky est pour Jordi un projet très personnel ; en solo, il se met à nu au propre comme au figuré, il affronte la mémoire, il refait avec son corps et les mots de Claudia Méndez, le chemin qui passe par les peurs de l’enfance, les blessures de l’adolescence, sans lâcher la main de ce père qui l’emmenait partout avec lui et lui montrait le chemin. Entre dérision et chagrin il nous emmène très loin.

Olga de Soto : Anarborescences

Avec Olga de Soto, on entre dans l’intimité violente de la danse et du corps. Cette jeune femme à la vie bien pleine qui partage son temps entre l’Espagne, son pays natal et la Belgique, son pays d’adoption, entre enseignement, écriture et chorégraphie, a d’abord été danseuse, chez Michèle Anne de Mey notamment, avant d’explorer ses chemins singuliers de chorégraphe. Singuliers à double titre puisqu’elle a d’abord dansé en solo, le premier, Patios sur des compositions de Debussy, puis en duo, dont le superbe Winnsboro Cotton Mill Blues, avec pour autre singularité son rapport particulier à la musique qu’elle traite comme une matière et pas comme un accompagnement. Ce qui intéresse Olga de Soto, c’est de donner à voir la musique d’aujourd’hui et de réveiller la musique des corps. Entre simplicité et sensualité, tension et relâchement, ombre et lumière, elle a trouvé sa manière. C’est la première fois qu’elle osera un quatuor dans cette soirée composée aussi d’un solo et d’un duo sur des musiques de deux compositeurs qui rendent compte de notre monde et du temps qui passe.

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Informations pratiques

Théâtre de la Cité Internationale

17, boulevard Jourdan 75014 Paris

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  • Tram : Cité Universitaire à 32 m
  • Bus : Cité Universitaire à 223 m, Stade Charléty - Porte de Gentilly à 320 m, Jourdan - Montsouris à 358 m
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Plan d’accès

Théâtre de la Cité Internationale
17, boulevard Jourdan 75014 Paris
Spectacle terminé depuis le mardi 23 novembre 1999

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