Les folies françaises, fables musicales

Le plus poète des musiciens rencontre enfin le plus musicien des poètes en des portraits ironiques ou attendris. Cette surprenante interprétation baroque révèle la subtilité et l’humour d’un La Fontaine merveilleux poète avant d’être moraliste.

En 1711, François Couperin publie un air charmant sur l’Épitaphe d’un paresseux de Jean de La Fontaine : ce rapprochement n’est pas qu’une simple anecdote puisque leurs biographies présentent des coïncidences troublantes et leurs arts des analogies évidentes. Cette surprenante interprétation en diction et gestuelle baroques révèle la subtilité et l’humour d’un La Fontaine merveilleux poète avant d’être moraliste.

Dans l’atmosphère d’un salon de la cour de Louis XIV, fables et musique témoignent de leur époque par ces portraits ironiques ou attendris. Eclairage aux bougies, costumes d’époque, déclamation et gestuelle baroques, accords délicats du clavecin redonnent aux fables toute leur jeunesse et leur piquant : qui les aura entendues ainsi ne pourra plus les réciter autrement !