Les détraquées

Paris 11e
du 20 au 29 décembre 2011

Les détraquées

Dans une école privée de jeunes filles à Versailles, chaque fin d'année, la directrice organise des festivités. Les réjouissances ne seraient pas complètes sans la participation de Solange, le professeur de danse...
  • Grand guignol

Dans une école privée de jeunes filles à Versailles, chaque fin d'année, la directrice organise des festivités. Les réjouissances ne seraient pas complètes sans la participation de Solange, le professeur de danse...

Composée en 1921 par un acteur, Palau, et un neurologue, Joseph Babinski dit Olaf, inventeur du réflexe du même nom qui permet de détecter précocement les cas de démence en touchant la plante des pieds des nouveaux nés, Les Détraquées intrigue « policière » où l’horreur est au rendez-vous en fin de pièce, comme c’est la règle avec le Grand Guignol. Le chemin pour y parvenir est tortueux, vicieux, dérangeant. A l’époque la pièce s’était attiré les foudres de la censure. André Breton, en défenseur avisé du texte et du spectacle, n’avait pas manqué de faire part de son admiration en faisant l’éloge d’une des interprètes dans Nadja.

On peut également supposer que Jean Genet a lu ou vu la pièce puisque l’on retrouvera Solange, Chantal et l’emblématique « madame » avec son tilleul et ses fleurs, vingt ans après dans Les Bonnes. Aujourd’hui Les Détraquées attire encore, véritable objet de séduction pour les interprètes, les techniciens et bien évidemment pour les spectateurs. En tant que metteur en scène, je suis jour après jour surpris par la pièce, son évidence, son insolence, tant et si bien que je me demande parfois si nous pourrions aujourd’hui de produire un tel texte ; et si nous le pouvions, serait-il joué ?

Frédéric Jessua

Avant de passer dans le langage courant, le grand Guignol est avant tout un genre et un lieu : on a écrit, joué et mis en scène de 1897 à 1962 pour le Théâtre du Grand Guignol, situé cité Chaptal, dans la rue Blanche, à deux pas de Pigalle. Auteurs et acteurs terrorisaient des spectateurs finalement très consentants en leur proposant des programmes de pièces courtes d’épouvante. Le Grand Guignol a assisté à l’arrivée du grand écran et disparu avant l’explosion du petit...

Blood Bar avant, pendant et après les spectacles.

  • La presse

« Le spectacle présenté est impeccable, joués droit, sans la moindre ironie. Prière de laisser au vestiaire gros rire et second degré. Entrer à coeur ouvert dans l'horreur. Se laisser aller à rire. Entendre glisser le long de l'échine de violents frissons. De cette clinquante catharsis on sort étrangement pacifié. Courez-y... » Le Monde

« Et si les personnages passent un sale quart d'heure, pour nous, spectateurs, le moment est des plus agréables » Pariscope

« Les acteurs jouent avec un excès maîtrisé » Télérama

« Qu'il trucide, flingue et bousille quelques détraqués encore. Il règle son compte aux histrions du Grand Guignol comme personne. Jessua, il a la saynète facile. » Les Trois Coups

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Spectacle terminé depuis le jeudi 29 décembre 2011

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