Les Dactylos

Paris 11e
le 18 septembre 2004

Les Dactylos

Demain, il aura son diplôme, il sera un grand avocat...
Demain, la vie sera belle.
Demain, elle arrêtera les friandises, elle quittera sa mère, il arrêtera de boire…

Présentation
Notes du metteur en scène
La Presse

Murray Schisgal, l’auteur de « Love » et le scénariste de « Tootsie », nous livre ici dans une adaptation de Laurent Terzieff une comédie cinglante. Dans leur petit bureau, Paul et Sylvia, nos dactylos, se découvrent, se racontent, s’aiment. Cette journée de quarante ans nous dévoile leur petite vie, leurs désirs et leurs désillusions. Une réalité quotidienne faite de rires, de sourires, de grincements et d’humour.

Une journée de quarante ans !!!

Demain, il aura son diplôme, il sera un grand avocat...
Demain, la vie sera belle.
Demain, elle arrêtera les friandises, elle quittera sa mère, il arrêtera de boire...

Il est 17 h, demain n'est pas dans 24 h, demain c'est juste après cette nuit et un bon bain, demain c'est aujourd'hui. Paul et Sylvia sont deux dactylos. L'un travaille en attendant la vie, l'autre en attendant l'amour.

Mais le futur c'est toujours demain. Le présent, lui, est impitoyable, toujours Là, présent, toujours présent, toujours demain. C'est la seule réalité, le seul moment où l'on vit et où l'on meurt.

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Les Dactylos, comédie dramatique écrite par Murray Schisgal en 1963, a été adaptée et jouée par Laurent Terzieff en 1964 au Théâtre de Lutèce. L'action se déroule durant les années soixante à New- York.

Cette pièce montre à travers l'existence professionnelle de deux personnages leur impossibilité à réaliser leurs rêves.

Aujourd'hui, la société nous incite à croire que le bonheur ne peut exister qu'à travers la réussite, la reconnaissance, l'extraordinaire. Pourtant, Paul et Sylvia sont loin de ce monde, face à leur machine, ils regardent passer leur vie. Bien sûr, ils ont des rêves, des ambitions, des révoltes, des colères, des refus , mais le quotidien est plus fort... et trop vite on accepte, on oublie d'exister, en se rassurant et en se persuadant que la vie de l'autre est pire.

Enfermés dans leur boîte, derrière leur bureau... Ils subissent leur vie, sans réellement la construire, la choisir.

Monter les Dactylos, c'est s'intéresser à des vies simples, fragiles, modestes, à des existences futiles... comme celle de chacun d'entre nous… face à une société inhumaine qui refuse la faiblesse.

Jean-Paul Bazziconi

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Les dactylos : deux jeunes acteurs qui frappent !

La vie de deux employés de bureau se trouve condensée dans cette courte pièce de Murray Schisgal où l’émotion se mêle à l’humour.

Dans les années soixante, Sylvia Payton et Paul Cunningham se trouvent provisoirement réunis dans le même service. Face à leur machine à écrire, ils recopient sur de petites fiches des adresses servant à l’envoi de prospectus publicitaires. Ce qui ne devait être qu’un emploi provisoire dure toute une vie. Ce texte riche dont l’adaptation est signée Laurent Terzieff est marqué par une grande finesse et une extrême vivacité. Ici les petites misères de la vie (espoirs déçus ou amours impossibles) sont décrites avec un ton qui marie poèsie et réalisme. Au delà des événements, ce sont deux personnages et leurs caractères qui sont décortiqués avec précision et légèreté. Pour les incarner, deux jeunes comédiens étonnants, Sandrine Seubille et Guillaume Aubry mis en scène par Jean-Paul Bazziconi. Jouant avec une grande fraîcheur, leur présence est un argument de taille pour aller à la découverte de ce texte original.

Philippe Escalier - Garçons magazine,
Juin 2002

Les Dactylos ou l’incroyable vie de Sylvia et de Paul

Voici une très belle pièce de Murray Schisgal (l’auteur de Tootsie), joliment adaptée par Laurent Terzieff. L’histoire de deux dactylos, interprétée par de jeunes comédiens talentueux. Le théâtre des 3 Bornes, qui donne sa chance à cette adaptation en l’accueillant plusieurs semaines, vous attend et vous garantit une excellente soirée.

Une belle histoire en effet que celle de Sylvia Payton et Paul Cunningham, deux dactylos qui vont passer quarante ans dans leur petit bureau et qui au fil des années vont se découvrir et ôter peu à peu le masque et le costume qu’ils ont endossé au départ de leur rencontre. Deux vies si belles en apparence mais qui cachent bien des désillusions et du désarroi. Deux êtres qui au fond comme beaucoup ont besoin d’amour et qui par bien des artifices et des faux semblants ont du mal à exprimer leur profond désir. Une pièce très forte ou le rire n’est pas absent mais subtilement mélangé aux émotions.

A travers ce très beau texte de Murray Schisgal, beaucoup d’entre vous pourront se retrouver dans les deux personnages de Paul et Sylvia. Qui en effet n’a pas vécu un jour, les coups de gueules, les sous-entendus de ses collègues de bureau. Qui n’a pas eu envie un jour de voir le vrai visage de la secrétaire ou du commercial avec qui on partage près d’un tiers de sa vie quotidienne au travail. C’est l’histoire simple et humaine de ces « Dactylos » qu’il faut venir applaudir au théâtre des 3 Bornes, un lieu atypique ou seulement une quarantaine de places sont disponibles, mais dont la proximité avec les comédiens donne encore plus de force à la pièce.
Petit plus après la représentation vous pourrez souvent rencontrer et discuter avec les artistes autour d’un verre dans le bar à vin situé en face du théâtre.

N’hésitez plus, venez encourager des jeunes artistes au talent prometteur et passer une excellente soirée en compagnie de ces deux « Dactylos ».

Eric Marty - Le Courrier des Yvelines

La pièce de Murray Schisgal, adaptée par Laurent Terzieff, raconte l’incroyable vie de Sylvia Payton et Paul Cunningham. Elle travaille en attendant l’amour. Il travaille en attendant la vie. Ils travailleront toute leur vie. Schisgal fait se dérouler 40 ans en une seule journée. La vie est faite ainsi : métro, boulot, dodo... C’est la routine des gens simples, fragiles et modestes dans une société qui broie les rêves, détruit les ambitions... Guillaume Aubry, tout en sensibilité, et Sandrine Seubille, tout en subtilité, interprètent avec entrain cette « ballade song » qui ne deviendra jamais « la mélodie du bonheur ». Jean-Paul Bazziconi les a dirigés avec humanité et tendresse.

Pariscope, du 26 juin 2002
Par Marie-Céline Nivière

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Aktéon
11, rue du Général Blaise 75011 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 18 septembre 2004

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