
Sherlock Holmes et le Docteur Watson sont indignés par la décision de leur Ministre de l’Intérieur d’autoriser le retour de l’ex-dictateur, le Général Segundo Penaloza, dans son pays. Car parmi les victimes de cet assassin figurent des ressortissants britanniques. Et pour eux, un peuple qui ne rend pas justice à ses morts est un peuple maudit.
Ils décident instamment de partir à sa recherche. Leurs déductions les conduisent au bordel français le plus réputé de Londres, « La Maisonnette ». Là, ils le débusquent travesti en chanteuse de tango. Un tribunal s’organise sur le champ. Procès…
Cette rhapsodie judiciaire est un hommage à John Mac Leod, d’origine écossaise et acteur fondateur du Théâtre Aleph à Santiago du Chili en 1968. Ami et beau-frère d’Oscar Castro, il fut arrêté en 1974 et a rejoint la longue liste des disparus.
« Quand on s’appelle vraiment Castro et que l’on s’écrit une pièce sur Pinochet, caché derrière le nom du Général Penaloza, on s’offre un sacré bras d’honneur à l’Histoire. » Le Parisien / J. Cormier – juin 2000
« Mêlant la farce et le drame, le Théâtre Aleph fait le procès du dictateur qui, libéré pour des raisons humanitaires, échappe à la justice. Oscar Castro se sert de la fiction, de l’humour, du grotesque pour identifier la réalité et tourner en ridicule le cirque du pouvoir, convoquant sur la scène dérisoire du bordel de luxe les vivants et les morts, victimes sans sépulture qui accusent et réclament la justice. » Espaces latinos / I. Sadowska – octobre 2000.
« A voir d’urgence. Quand le Théâtre Aleph s’indigne, c’est dans un grand éclat de rire… et il nous rappelle que le « Théâtre citoyen » peut être populaire et joyeux. » Pariscope / MC Nivière – mai 2000
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