
Coup de cœur de la rédaction Le 16 octobre 2024
Le roi Bérenger 1er s’effondre et tout s’effondre avec lui. Dans cette cérémonie des écroulements, dans ce cirque extraordinaire, la vie et la mort dialoguent pour métamorphoser notre peur en rire, notre déni quotidien en conscience éveillée. À partir de 12 ans.
À partir de 12 ans.
Les dimanches, le spectacle est suivi par le Cabaret du Campement, à partir de 19h.
Le roi Bérenger 1er s’effondre et tout s’effondre avec lui. Dans cette cérémonie des écroulements, dans ce cirque extraordinaire, la vie et la mort dialoguent pour métamorphoser notre peur en rire, notre déni quotidien en conscience éveillée.
Le Roi se meurt est un conte pour adulte et enfant qui nous apprend, à l’usure du temps, qu’il faut prendre soin du corps du monde car il s’agit aussi finalement de notre propre corps. Il est toujours de mauvaise politique de l’ignorer et d’attendre la dernière orée pour oser affronter cette réalité. Le rire étant sans clémence, cela se fait sans indulgence mais nous permettra au dernier acte de vivre pleinement : « Tu respires. Tu ne penses jamais que tu respires. Penses-y. C’est un miracle. »
L’esprit clownesque d'Eugène Ionesco fait du rire une larme désaltérante où notre conscience peut s’abreuver pour ne pas « mou-ou-ou-ou-ou-ou-ou-rir ».
Deux heures avant le grand voyage, c’est un peu court, surtout si, comme le roi Béranger, on n’a pas fait sa valise ! Dans un décor circassien, la mise en scène de Jean Lambert-Wild, à la fois élégante, raffinée et pleine de fantaisie nous offre de vivre, sur un rythme entraînant, la dernière danse de ce personnage, condamné comme chacun de nous, mais qui habite l’espace scénique avec une énergie époustouflante jusqu’à la résignation finale touchante. La reine Marguerite subjugue par sa présence et sa voix puissantes ; le médecin saisit, juché sur des échasses grinçantes comme l’atmosphère macabre qui l’enveloppe délicieusement,… comment ne pas être convaincu par l’interprétation généreuse de chacun des personnages plus ou moins tristement lié au souverain à l’agonie ?! Même le cochon qui amuse le roi, joue avec talent sa partition ! Voyez par vous-mêmes ! C’est du vrai, du beau, du grand spectacle sur un texte qui nourrit forcément la réflexion !
C'est avec plaisir que défile le texte brillant de Ionesco dans la mise en scène de Jean Lambert-Wild. Tout ceci servi par une magnifique équipe d'artistes au plateau. Un moment suspendu. À voir absolument !
Très belle et audacieuse version d'un roi du cirque qui se meurt dans un décor ciselé. Architecture étrange et défraîchie qui mène à la rêverie. Le Roi délire et avec lui sa tribu s'enfonce vers une fin programmée et annoncée. La troupe, talentueuse, use avec bonheur de drôleries, mais sait, dans les moments les plus mélancoliques, nous tenir par la main pour nous faire toucher du doigt l'autre rive
Parce que le clown a ce petit supplément d'âme .....il est poétique... politique.... C'est un spectacle incontournable... Une grande maitrise de toute l'équipe.... C'est en sublimant ce théâtre de l'absurde que j'en suis ressortie ébahie
Très belle interprétation de ce classique. Beaucoup d'originalité, de créativité, de fantaisie et de rythme. Je recommande vivement.
Une belle et drôle adaptation de la pièce de Ionesco, tout se marie à ravir, s'enchaîne, très accessible. Chaque personnage est bien incarné, spéciale dédicace au roi !
Pour 7 Notes
Deux heures avant le grand voyage, c’est un peu court, surtout si, comme le roi Béranger, on n’a pas fait sa valise ! Dans un décor circassien, la mise en scène de Jean Lambert-Wild, à la fois élégante, raffinée et pleine de fantaisie nous offre de vivre, sur un rythme entraînant, la dernière danse de ce personnage, condamné comme chacun de nous, mais qui habite l’espace scénique avec une énergie époustouflante jusqu’à la résignation finale touchante. La reine Marguerite subjugue par sa présence et sa voix puissantes ; le médecin saisit, juché sur des échasses grinçantes comme l’atmosphère macabre qui l’enveloppe délicieusement,… comment ne pas être convaincu par l’interprétation généreuse de chacun des personnages plus ou moins tristement lié au souverain à l’agonie ?! Même le cochon qui amuse le roi, joue avec talent sa partition ! Voyez par vous-mêmes ! C’est du vrai, du beau, du grand spectacle sur un texte qui nourrit forcément la réflexion !
C'est avec plaisir que défile le texte brillant de Ionesco dans la mise en scène de Jean Lambert-Wild. Tout ceci servi par une magnifique équipe d'artistes au plateau. Un moment suspendu. À voir absolument !
Très belle et audacieuse version d'un roi du cirque qui se meurt dans un décor ciselé. Architecture étrange et défraîchie qui mène à la rêverie. Le Roi délire et avec lui sa tribu s'enfonce vers une fin programmée et annoncée. La troupe, talentueuse, use avec bonheur de drôleries, mais sait, dans les moments les plus mélancoliques, nous tenir par la main pour nous faire toucher du doigt l'autre rive
Parce que le clown a ce petit supplément d'âme .....il est poétique... politique.... C'est un spectacle incontournable... Une grande maitrise de toute l'équipe.... C'est en sublimant ce théâtre de l'absurde que j'en suis ressortie ébahie
Le théâtre de l'absurde n'est pas le théâtre du grand n'importe quoi ! Félicitations tout de même à pompon le cochon !
Très belle interprétation de ce classique. Beaucoup d'originalité, de créativité, de fantaisie et de rythme. Je recommande vivement.
Une belle et drôle adaptation de la pièce de Ionesco, tout se marie à ravir, s'enchaîne, très accessible. Chaque personnage est bien incarné, spéciale dédicace au roi !
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking : Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.