La promesse de l'aube

du 15 janvier au 28 avril 2013
1h45

La promesse de l'aube

Le grand roman autobiographique de Romain Gary trace l'un des portraits féminins les plus touchants de notre littérature. Bruno Abraham-Kremer (Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, L'Amérique) invoque à la perfection le spectre de cette mère disparue, dans une prestation d'une incroyable vivacité où l'humour devient la plus belle forme de résistance face au tragique de la vie.

« Elle aimait les jolies histoires, ma mère. Je lui en ai raconté beaucoup. » Romain Gary

  • La promesse

Romain Gary, écrivain, héros de la guerre, diplomate, deux fois Prix Goncourt et grand aventurier, est un théâtre à lui tout seul, Dom Juan et Sganarelle en un seul homme. Expert en changement de masques, il a fait de sa vie entière une œuvre de fiction…

Avec La Promesse de l’aube, nous découvrons le récit de deux vies indissociablement mêlées, celle de Romain Gary enfant et de sa mère Nina, actrice russe, héroïne du quotidien, amoureuse solitaire et fidèle, mère courage… Devenu homme, il mettra tout en œuvre pour accomplir sa promesse en réalisant les rêves qu’elle forme pour lui.

Sur scène, Bruno Abraham-Kremer déploie son talent de conteur pour dire le périple de ce couple singulier qui traverse l’Europe en route vers la France. D’étapes en étapes, il joue toutes les situations, tous les personnages, nous fait rire, nous émeut et nous bouleverse.

Hommage à l’homme Romain Gary auquel il restitue son mystère, à l’écrivain drôle, tendre et grave à la fois, hommage à l’amour sans mesure d’une mère pour son fils, le comédien, dans la vitalité de son incarnation, nous insuffle la folle énergie de ces personnages hors du commun.

  • Le mot du metteur en scène

Le chemin du petit Romain Kacew, de Wilno à Paris en passant par Varsovie, fait partie de moi parce que c’est l’histoire de ma famille et que comme lui, j’ai été élevé avec cet amour littéraire et idéaliste de ce beau pays qui nous avait accueillis, même s’il a failli nous perdre en 1942… Je me souviens de ma grand-mère rentrant d’un voyage en Amérique pour voir SON fils et me disant : tu sais finalement la France c’est le plus beau pays du monde !

Romain Gary, c’est comme un frère d’armes. En lui je retrouve tout ce que j’aime, un esprit libre, un conteur qui aime plus que tout « l’être humain » au-delà de ses aspects les plus vils. Un écrivain qui mythifie le réel pour le rendre supportable et essaye sans cesse de se hisser à « hauteur d’homme ». Sa Promesse de l’aube fait partie de ces livres qui vous font du bien parce qu’il vous fait passer sans cesse du rire aux larmes et qu’il vous redonne confiance en la vie.

C’est cela que je cherche sans cesse au théâtre, faire rire et pleurer pour tenter de partager avec le public cette expérience magnifique et pitoyable. Essayer d’être un Humain.

Bruno Abraham-Kremer

  • Romain Gary au théâtre ?

Il se définit lui-même, non pas comme un écrivain mais comme « un raconteur d’histoires » et ce génial conteur est un théâtre à lui tout seul, Dom Juan et Sganarelle en un seul homme, tombeur et clown dérisoire. Expert en changement de masques, il a fait de sa vie entière, une œuvre de fiction... Le secret que nous découvrons dans cette Promesse de l’aube, c’est le portrait de sa « coscénariste » Nina Borisovskaia : actrice russe, héroïne du quotidien, amoureuse solitaire et fidèle, Anna Karenine, Mère Courage... Sa Mère. De Wilno à Varsovie, du « Grand salon de modes de Paris » au marché de la Buffa de Nice, de l’Hôtel-Pension Mermont aux bases aériennes de Salon-de-Provence, le couple d’apatrides mère-fils, nous entraîne à sa suite à la recherche d’une vie idéale, où l’on peut survivre, écouter des orchestres tziganes en suçant un cornichon, aimer, danser, offrir des fleurs aux femmes, dans un Pays idéal où tout cela est possible : LA France.

La terre promise enfin gagnée, il s’agit d’y devenir un «Mensch», un gentleman, et de produire un chef d’œuvre... Rien que ça ! Il s’en est fait la promesse... Le petit Roman Kacew devient Romain Gary... Ecrivain, héros de la guerre, diplomate, deux fois Prix Goncourt. Et pourtant ce jour là, lorsque l’histoire commence, le héros vieillissant, allongé sur le sable de la plage de Big Sur face à son frère Océan, cherche encore et toujours le courage de vivre. Il est presque vaincu et une fois de plus c’est sa mère qui vient à son secours, qui lui donne la force de revenir sur la scène originelle de son enfance... En s’incarnant en lui, pour lui transmettre sa force vitale, comme un secret qui cherche à se dévoiler, Mais qui toujours échappe... Alors ne pouvant pas renoncer, nous le poursuivons sans relâche jusqu’au mot « fin », jusqu’au noir du théâtre, la chute du rideau.

Corine Juresco et Bruno Abraham-Kremer

  • La presse en parle

« Bruno Abraham-Kremer, acteur / metteur en scène. Il a tourné pour Bertrand Blier, Zabou Breitman, Claude Chabrol, Radu Mihaleanu et a mis en scène avec succès de nombreux spectacles où il jouait seul en scène. Après avoir remporté un Molière en 2006 avec L’Amérique, il a été salué unanimement par la presse et notamment en 2010/2011 pour son dernier spectacle La Vie sinon rien. Drôle et touchant. » Marianne

« Bruno Abraham-Kremer peut tout jouer. » Le Point

« Prestation d’acteur remarquable, mise en scène d’une grande intelligence.  » Le Pariscope

« Subtil, juste, bouleversant. » L’Express

« Magnifique, bouleversant, cocasse. » France 2 Télématin

« D'une main de maître, Bruno Abraham-Kremer nous raconte une histoire d'amour intemporelle, magnifique et émouvante. Très drôle, aussi. Et donne envie de relire l'œuvre de Romain Gary. » Figaroscope

« Il fait partie des livres que l'on voudrait partager avec ses enfants ou que l'on emmènerait sur une île déserte. Bruno Abraham-Kremer nous cueille. Avec ce raconteur d'histoire (Monsieur Ibrahim, L'Amérique / MOLIERE 2006, La Vie sinon rien), les mots et la vie de Romain Gary sont bien du théâtre. Il nous en transmet tout le sel et toute l'émotion. » France 2 / Culture Box

« Bruno Abraham-Kremer donne son souffle théâtral à ce roman autobiographique lumineux et bouleversant, et l’on s’en délecte. » L'Humanité

« Dans cette belle adaptation, co-signée par Corine Juresco, l’acteur, tel un danseur sur le fil, est comme l’écrivain sur sa page blanche, dans tous ses personnages. On rit, on réagit, on essuie une larme : quel bel hommage à Gary et à sa sublime leçon de vie. » Premiere.fr

« On ne se lasse pas d’entendre ces histoires hautes en couleur racontées par le talentueux Bruno Abraham-Kremer. Le comédien est un habitué des solos, exercice difficile entre tous dont il est un maître (...). Il est plus qu’un conteur, il s’introduit dans la fiction, se glisse entre les pages du roman dont il fait se lever les images. » Rue du Théâtre

Sélection d’avis du public

La promesse de l'aube Le 20 janvier 2013 à 13h47

Superbe! Courrez y!

RE: La promesse de l'aube Le 14 mars 2012 à 14h03

j y etais hier soir et j ai beaucoup aime également!!

La promesse de l'aube Le 23 janvier 2012 à 10h47

Exceptionnel ! une prestation de qualité, une fidélité à l'oeuvre remarquable. Y aller les yeux fermés ! A recommander à vos amis, et aux amis de vos amis

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La promesse de l'aube Le 20 janvier 2013 à 13h47

Superbe! Courrez y!

RE: La promesse de l'aube Le 14 mars 2012 à 14h03

j y etais hier soir et j ai beaucoup aime également!!

La promesse de l'aube Le 23 janvier 2012 à 10h47

Exceptionnel ! une prestation de qualité, une fidélité à l'oeuvre remarquable. Y aller les yeux fermés ! A recommander à vos amis, et aux amis de vos amis

Informations pratiques

Théâtre des Mathurins

36, rue des Mathurins 75008 Paris

Bar Madeleine Saint-Lazare Salle climatisée Vestiaire
  • Métro : Havre-Caumartin à 141 m, Saint-Lazare à 201 m, Madeleine à 298 m
  • RER : Haussmann Saint-Lazare à 296 m, Auber à 319 m
  • Bus : Havre - Haussmann à 86 m, Pasquier - Anjou à 94 m, Gare Saint-Lazare à 155 m, Paris Saint-Lazare à 252 m, Anjou - Chauveau Lagarde à 295 m, Gare Saint-Lazare - Rome à 312 m, Saint-Augustin à 339 m, Madeleine à 368 m, Opéra à 393 m
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Plan d’accès

Théâtre des Mathurins
36, rue des Mathurins 75008 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 28 avril 2013

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