La passion de Jeanne d'Arc

• Une épure sublime et bouleversante

Nous sommes en 1431. Jeanne d’Arc est conduite enchaînée dans le château de Rouen en vue de comparaître devant un tribunal ecclésiastique tout acquis aux Anglais. Au cours de son procès elle affronte les pires outrages, armée de sa seule mais lumineuse simplicité.

Dreyer nous a légué quelques-uns des plus grands films de l’histoire du cinéma, à commencer par La passion de Jeanne d’Arc réalisée en 1928. Le cinéaste danois signe là une mise en scène aussi radicale qu’éblouissante. Il prend le parti pris de cadrer le procès en gros plan, de scruter les visages, les gestes, les regards, afin de mieux saisir l’âme de Jeanne et de ses juges. Au final, une épure sublime et bouleversante.

La projection de ce monument du cinéma muet sera rythmée par l’accompagnement musical de Marc Pinardel. Le brillant organiste improvisera sur l’Orgue Christie du Gaumont-Palace, précieusement sauvegardé sous les voûtes métalliques du Pavillon Baltard.

• La presse

« Il y a le mouvement, lent, musical. La blancheur de l’image. La durée des plans. Et leur harmonie. Il faut voir et revoir ce chef-d’oeuvre en faisant le silence et le vide en soi. » Télérama