La part du gâteau

• Action, quiproquos et rebondissements

Marat, acteur au chômage, hérite avec sa femme d’un bien immobilier. Il décide d’abandonner son métier pour se lancer dans les affaires en faisant croire à un investisseur immobilier qu’il est rentier. Il loue pour un week-end un manoir et entraîne toute sa famille dans cette comédie. Chacun distribué dans un “rôle” de personnel de maison, doit tenir son emploi devant l’investisseur. Mais un grain de sable grippera la machine mise en place par Marat, conduisant les personnages vers la folie.

Action, quiproquos et rebondissements se succèdent sur un rythme soutenu, déclanchant plus d’un fou rire. Sans compter que le fameux gâteau à partager s’avère contenir de stupéfiants ingrédients…

• Un essai contemporain sur le genre vaudevillesque

Ecrite en clin d’œil aux vaudevilles, cette comédie décapante est aussi un essai contemporain sur le genre vaudevillesque totalement assumé dans la mise en scène, comme pour mieux le critiquer. Le décor doit évoluer au fil des actes. Il s’effondre petit à petit pour finir en morceaux à la fin du spectacle.

« Si les murs qui supportent de vraies portes et de vraies fenêtres se retrouvent au sol à la fin de la représentation, j’en serai ravi. Mais, bien sûr, chacun fait comme il veut ».

Gilbert Barba