La mère qu'on voit danser

Paris 6e
du 19 janvier au 25 mars 2000

La mère qu'on voit danser

Trois sœurs évoquent le passé et le souvenir de leur mère : elles tentent de la décrire, de la retrouver, et vont lui donner corps, dévoilant leurs blessures, leurs fantasmes. Ces trois femmes extravagantes et burlesques vont se heurter, nouer leur alliance.

Opinions

Trois sœurs évoquent le passé et le souvenir de leur mère : elles tentent de la décrire, de la retrouver, et vont lui donner corps, dévoilant leurs blessures, leurs fantasmes. Ces trois femmes extravagantes et burlesques vont se heurter, nouer leur alliance - petites filles unies dans la même complicité - pour mieux la dénouer ensuite. Cette mère étonnante sera ainsi, tour à tour, mariée à un argentin, à un grec, à un italien... Est-elle danseuse de claquettes ? Violoniste ? ou danseuse aquatique façon Esther Williams ? Une figure masculine - le père/amant - apparaîtra de temps à autre pour s’évanouir aussi prestement qu’elle avait surgi. Des clins d’œil impertinents émaillent ce spectacle, mené sur un rythme fougueux : le passé évoqué est prétexte à des incursions vers le cinéma hollywoodien (John Wayne, Hitchcock), l’exubérance méditerranéenne (Italie, Grèce, Tango Argentin), les ballets aquatiques d’Esther Williams et la chanson française (Trénet, Patachou, Dalida).

"La mère qu’on voit danser..." est une véritable comédie musicale, un divertissement gaiement déjanté : on y chante, on y danse, on y joue la comédie !

" La mère qu’on voit danser… " est une comédie gestuelle et musicale, écrite, chorégraphiée et mise en scène par Bruno Agati, chorégraphe actuel dont le nom est associé au modern-jazz. Remarqué avec d’autres chorégraphes comme Carolyn Carlson ou Maguy Marin, sa compagnie Why Not avait été la première compagnie de jazz à avoir été subventionnée par le Ministère de la Culture.

L’originalité de ce spectacle est de présenter un mélange des genres (théâtre, danse et chant) d’un équilibre nouveau : Bruno Agati a un regard cinématographique, une approche visuelle qui apporte au spectacle une homogénéité saisissante. Loin de la comédie musicale classique alignant des numéros dansés-chantés ou parlés, c’est bien un véritable film " familial  " qui se déroule sous nos yeux – puisque le personnage de la mère, disparue, énigmatique et passionnée, est central, et que les trois protagonistes sont trois sœurs, se déchirant avec les souvenirs, et bien loin de la monotonie tchékovienne !

Le fil directeur étant la mémoire, les références culturelles et les images oniriques sont nombreuses, permettant ainsi les passages de l’autre côté du miroir : le spectateur est happé par cette dialectique du souvenir, secoué, tour à tour bouleversé par la dureté des rivalités féminines et familiales, ou ému par la complicité étonnante des trois sœurs redevenues enfants.

Enfin, le ton de la pièce est très actuel, mélange de dérision, de cynisme et d’émotion, mélange tout court, métissage d’influences, au carrefour des disciplines artistiques. La magie fonctionne, au travers de tableaux chorégraphiques et musicaux nous emmenant irrésistiblement vers le rêve et le délire. Les transitions sont douces et parfaitement construites. Puis le spectateur est ramené brutalement à la crudité du théâtre, des coulisses presque, de la vie finalement. Cet art du chaud et du froid avive la tension, aiguise l'émotion jusqu'au paroxysme final, extrême dans sa simplicité et dans son dénuement :  le cercle est bouclé, le " jeu " peut recommencer, et c’est au spectateur de s’essayer à résoudre les questions soulevées.

Opinions

Cette comédie musicale est réussie (..). Bien rythmée, jonglant de références hollywoodiennes, " La mère qu’on voit danser … " est un spectacle souriant, le long des golfes clairs …
Les Saisons de la Danse – octobre 97

Sans conteste, un grand moment (…). Résolument moderne et décapante, cette comédie musicale enchaîne à un rythme fou les répliques et les chants, la danse, et les jeux de scènes.
L’Est Républicain – novembre 98

Le spectacle emmène son public sur les rivages de la dérision souriante et de la fantaisie décapante.
Le Progrès – janvier 99

Premier spectacle de ces Hivernales d’Avignon 99, " La mère qu’on voit danser … " donne le ton : mélange des genres et énergie jubilatoire.
La Provence – février 99

Définir " la mère qu’on voit danser … " est un exercice d’humour périlleux tant les genres sont parfaitement intégrés. D’abord, c’est une vraie histoire avec des mots et de vraies comédiennes. (…) Ensuite, il y a la danse. Car elles enchaînent dans un même élan parole et geste. Et, en plus, elles chantent !
Le Dauphiné Libéré – février 99

" La mère qu’on voit danser … " est une comédie musicale choréoburlesque. Le scénario est bien senti. Truffé de clichés et de rebondissements surréalistes.
La Marseillaise – février 99

" Comédie musicale et déjantée " : mot acide, troublant, curieux (…). Plus qu’un mot, un ton, une ambiance, qui ne nous quittera plus de toute la soirée. (…) Les spectateurs partent heureux, enchantés, ils espèrent retrouver le spectacle à l’affiche d’un grand établissement de Paris ou de Broadway. Pourquoi pas ?
Danse Conservatoire – février 99

Nouveau genre : le résultat est tout à fait convaincant, enthousiasmant de délire imaginatif, de dérision créative.
Ouest France – mars 99

Un patchwork génial ourlé des talents (claquettes, chant, mime et tutti quanti) des quatre interprètes. Foldingue, burlesque, réjouissant, tout simplement.
La Liberté de l’Est – novembre 99

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Spectacle terminé depuis le samedi 25 mars 2000

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