La compagnie des spectres

Aubervilliers (93)
du 7 au 15 janvier 2012
1h30

La compagnie des spectres

Zabou Breitman joue et adapte le roman qui a révélé Lydie Salvayre. Plus qu’une méditation sur le passé, ce texte, d’une violence théâtrale inouïe, est une réflexion sur la folie et la liberté, sur la transmission de l’histoire.

« Pensez-vous que le malheur s’hérite, monsieur l’huissier ? » demande la fille.

  • La transmission de l'histoire

Deux femmes, la mère et la fille, vivent recluses dans un petit appartement. L'huissier de justice chargé de procéder à l’inventaire de leurs biens avant saisie, va devenir l'interlocuteur, bien malgré lui, de ces femmes hantées par les spectres de l'Histoire.

La mère vient colorer la noirceur du propos de son vocabulaire fantasque et grossier, atrocement drôle parfois, parlant du Maréchal Putain, prenant l'huissier pour Darnand qu'elle enjoint de déguerpir à coup de Raus, mais citant Épictète et Sénèque en toute simplicité. La fille compose, affolée de la tournure des choses, en fait peut-être trop, comme elle le dit, pour éviter coûte que coûte la guerre.

Pendant ce gigantesque état des lieux, la fille raconte sa mère qui raconte sa propre mère, remontant deux générations jusqu'à ce drame familial sous l'Occupation, et le régime de Vichy, qui perdurera jusqu'à aujourd'hui, soixante-sept ans plus tard.

  • La presse en parle

« Zabou Breitman, c’est un caméléon, qui glisse d’un rôle à l’autre avec une facilité confondante. » Fabienne Darge, Le Monde

« La beauté de Zabou, c’est peut-être ça : elle se projette, elle admire, elle saisit ce qui tremble sous la ouate du désarroi. Elle 'adore', c’est son verbe. C’est un élan assumé. Un enthousiasme angoissé. 'Le pire que nous pourrions faire, c’est de trahir ces êtres que nous jouons. Nous serions indignes si nous n’étions pas à la hauteur. ' » Alexandre Demidoff, Le Temps (Suisse)

« Un jeu époustouflant. Ce spectacle est un pur enchantement. » Notre Scène

« Cette performance magistrale fait claquer la langue subtile et imagée de Lydie Salvayre entre drôleries et vrai calvaire. » France Culture

« Admirable Zabou Breitman dans une folle danse avec Pétain ! L'humeur assassine de la soirée – car on y rit beaucoup – transforme la noirceur des événements en allégresse de théâtre. Zabou Breitman va loin dans le guignol satirique. » Le Point

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Théâtre de la Commune

2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers

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  • Voiture : par la Porte d'Aubervilliers ou de La Villette - puis direction Aubervilliers centre

    Navette retour : le Théâtre de la Commune met à votre disposition une navette retour gratuite du mardi au samedi - dans la limite des places disponibles. Elle dessert les stations Porte de la Villette, Stalingrad, Gare de l'Est et Châtelet.

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Plan d’accès

Théâtre de la Commune
2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers
Spectacle terminé depuis le dimanche 15 janvier 2012

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