La Dernière Nuit

Une famille réunie...
Note de l'auteur
Note de mise en scène
La presse

• Une famille réunie...

Paris. Une famille réunie pour la dernière nuit avant le mariage du fils, Sacha. Personne n’a encore vu la future mariée… Charlo, le chef de famille, à l’aube d’une nouvelle vie, se décide à réaliser son rêve. Anna, la sœur aînée, veille sans relâche au bonheur de son père. Sarah, la cadette, de retour pour l’occasion bouscule cet équilibre illusoire. Sacha quant à lui, tente de trouver sa place en dépit des secrets familiaux. Mais, au bout de la nuit, un événement inattendu dévoilera une autre vérité…

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• Note de l'auteur

La Dernière Nuit fait voler en éclat les frontières du temps. Le passé se mélange au présent, l’imaginaire se fond dans le réel. J’ai imaginé un univers poétique pour raconter une histoire d’amour. Un amour pudique entre un père et ses enfants. Comment se dire je t’aime ? Comment vivre ensemble ? Comment se dire la vérité ? Autant de questions auxquelles chacun d’entre nous est un jour confronté.

« Parle comme s’il n’y avait pas de lendemain pour rattraper ce que tu as dit la veille. » Parce que demain est un autre jour. Parce que Charlo est un papa, et que les papas ne sont pas éternels. Albert Cohen écrit à la fin du Livre de ma mère ; « Fils des mères encore vivantes, n’oubliez plus que vos mères sont mortelles. Je n’aurai pas écrit en vain, si l’un de vous, après avoir lu mon chant de mort, est plus doux avec sa mère, un soir, à cause de moi et ma mère. »

Voila l’objectif avoué de cette pièce. Ce n’est pas une leçon de morale. Un petit garçon de vingt deux ans n’a aucune leçon à donner à personne. Non, j’aimerais simplement qu’en sortant de la salle, le spectateur ait envie d’embrasser son père ou sa mère.

Charlo est le personnage central. Charlo, cet homme élégant malgré la fatigue qui se lit sur son visage. Cet homme qui avait rêvé d’une autre vie et qui cache ses yeux pour ne pas voir la vérité. Charlo, ce père aimant, livre ici un dernier combat. Un combat contre le temps, contre la raison. Non, il n’est peut-être pas trop tard pour réaliser ses rêves d’enfance…

Anna, la grande sœur est handicapée, clouée au sol. Elle sourit souvent pour ne pas que l’on s’apitoie sur son sort. Comme chaque femme elle voudrait trouver l’amour. Mais elle n’est pas comme toutes les femmes… Sarah est une jolie fille qui se sent à l’étroit dans cet appartement. De retour après quelques mois d’absence elle voudrait faire comprendre à son père qu’il ne neige pas dehors, qu’il ne neige pas encore… Sacha le petit dernier, tente de trouver sa place. Son futur mariage annonce pour lui de profonds changements. Demain, il prendra son envol. Mais, en attendant il lui faut affronter son père, et la vérité…

Hadrien Raccah

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• Note de mise en scène

La Dernière Nuit : notre deuxième collaboration avec l’auteur. L’occasion de poursuivre notre recherche artistique et de tenter d’affirmer nos univers respectifs. Il s’agit cette fois de la famille. De la nécessité, de l’urgence de « dire » avant qu’il ne soit trop tard. Avant qu’un événement tragique, injuste, ne vienne bouleverser l’ordre établi. J’ai plus que jamais le souci de défendre un théâtre émotionnel, universel, populaire et intelligent. Raconter une histoire oscillant entre rêve et réalité.

Le décor : un intérieur d’appartement représenté avec un minimum d’éléments ; un tapis, une table, des chaises, un rideau. Des projections d’images pour retranscrire l’aspect cinématographique de l’écriture. La lumière indispensable pour dessiner des espaces, et traduire le passage du rêve à la réalité. Un univers musical, et surtout des acteurs avec leurs humanités.

L’écriture : elle se précise, s’aiguise, va d’avantage vers les dialogues. Les personnages se densifient, plus personnels, ils en deviennent universels. J’ai pour souci de mettre en relief avec simplicité et poésie, les thèmes chers à l’auteur : la nostalgie, l’enfance, le deuil, la famille, les secrets, l’urgence, la folle envie de vivre, l’injustice, la tragédie… Et toujours cette infime frontière entre le rêve et la réalité…

Anne Bouvier

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• La presse

« Anne Bouvier, par son remarquable travail, direction d’acteurs et scénographie, a su extraire de ce texte toute la puissance. Les comédiens le transportent (…) La belle fragilité de Hadrien Raccah. Vinciane Millereau a su éviter les pièges de son personnage et fait de sa froideur un rempart à la souffrance. Anne bouvier confirme qu’elle est une gande comédienne, sachant jouer la nuances, la sincérité avec précision. Jean-Pierre Bouvier n’est pas de ceux qui s’économisent. Son interprétation est des plus brillante. » Pariscope

« Rien que pour voir Jean-Pierre Bouvier sur scène, j’irais voir cette pièce. » Pierre Lescure, Ça balance à paris (Paris Première)

« Quel plaisir de voir Jean-Pierre Bouvier sur les planches. (...) Décidément, Hadrien Raccah est à suivre. » Marie-Laure Atinault, Webthéa

« Interprétation bouleversante de Jean-Pierre Bouvier. (...) La prose inspirée d’Hadrien Raccah. » Froggy’s Delight

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