La Belle et la Bête

Un spectacle tiré du célèbre conte où théâtre, marionnettes et jeux d'ombres nous replongent dans les rêveries, excitantes et effrayantes de notre enfance… À partir de 5 ans.

À partir de 5 ans.

  • L’histoire

Pour sauver la vie de son père, Belle, la plus jeune de ses trois filles, se fait la prisonnière d'une mystérieuse bête, vivant recluse en plein cœur de la forêt. Peu à peu, la jeune fille se laisse séduire par cet être dont l'âme l'attire autant que son apparence la repousse. Sur un rythme énergique et drôle et dans une atmosphère pleine de magie, les comédiens évoluent entre Commédia dell'arte et jeu burlesque, faisant appel aux marionnettes, aux bougies et aux ombres.

  • L’adaptation théâtrale

Pour sauver la vie de son père, Belle, la plus jeune de ses trois filles, s’offre en sacrifice à une bête monstrueuse qui vit recluse dans un magnifique palais. Peu à peu, une étrange amitié naît entre les deux êtres et une double métamorphose commence : en surmontant ses peurs d’enfant, la jeune fille devient femme. En séduisant la femme aimée, le monstre retrouve forme humaine.

La Belle et la Bête, à l’origine, se proposait d’éduquer les jeunes enfants en illustrant des principes moraux. Cette histoire nous parle encore et surtout parce qu’elle révèle le lien insolite et profond qui relie la beauté et la monstruosité.

Outre la mise en répliques d’un récit littéraire qui comportait peu de dialogues, nous avons volontairement omis certains détails du conte de Jeanne de Beaumont qui nous semblaient un peu trop liés au contexte ou à la morale de l’époque.

En revanche, nous y avons introduit certains éléments du mythe de Psyché, qui comporte de grandes similitudes avec l’histoire de Belle et de la Bête. Dans le mythe antique, Psyché se retrouve elle aussi prisonnière dans un magnifique palais paré d’or et de pierreries, où son amant (Éros) vient secrètement la visiter chaque nuit. Mais la jeune femme doit ignorer l’identité et surtout le visage de celui qui la comble.

Cette idée du corps caché, interdit au regard, nous a séduits : elle renforce le mystère qui plane sur l’identité de la « bête », qui en devient presque irréelle. Belle ne la verra jamais sous sa forme monstrueuse, ne pouvant ainsi que l’imaginer.

Enfin, nous nous sommes attardés sur les différentes étapes du passage de l’enfance à l’âge adulte : d’abord dans la relation de Belle avec son père, qui est sa première et, croit-elle, seule source d’amour. Puis dans sa relation plus périlleuse et troublante avec la Bête, qui la fait grandir et devenir femme. C’est à travers une série de choix et donc aussi de renoncements, que la petite fille deviendra adulte.

  • La mise en scène

Dès lors, la mise en scène repose en grande partie sur la présence / absence de la Bête. Le spectateur n’en apercevra, comme Belle, qu’une silhouette furtive ou une main velue. C’est alors l’imaginaire qui se trouve sollicité : à chacun de se construire « sa bête », d’y projeter ses images, ses fantasmes, ses craintes… La Bête n’existe que par sa voix. Véritable défi pour le comédien qui incarne ce personnage, car cette voix qu’il donne à entendre doit tout à la fois porter la monstruosité et prêter à la séduction. Comme elle repose sur ce que l’on cache autant que sur ce que l’on voit, la mise en scène valorise donc une atmosphère : elle engendre le suspens et crée une tension où alternent appréhensions et plaisirs.

D’où la sobriété de la scénographie : un petit tréteau/castelet surmonté d’un rideau permettant les jeux d’ombres. Il s’agit également pour nous de préserver ainsi la part de magie et de merveilleux que recèle le conte. Le jeu des lumières évoquera les différents lieux du récit (ville, forêt, château…). Enfin, nous avons eu recours aux marionnettes pour figurer les deux soeurs de Belle. Personnages fantoches, elles restent attachées aux apparences et aux valeurs superficielles, là où Belle sait se remettre en cause et dépasser ses idées reçues. Ces soeurs-marionnettes apportent ainsi leur note d’humour et de légèreté, et les rires qu’elles provoquent libèrent des craintes qu’a pu faire naître la Bête.

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Informations pratiques

Cartoucherie - Théâtre de l'Epée de Bois

Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Cartoucherie Restaurant
  • Métro : Château de Vincennes à 1 km
  • Bus : Cartoucherie à 210 m, Stade Léo Lagrange à 560 m
  • Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.

    En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).

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Plan d’accès

Cartoucherie - Théâtre de l'Epée de Bois
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Spectacle terminé depuis le mercredi 26 mars 2014

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