Juste la fin du monde

Paris 18e
du 6 novembre au 1 décembre 2012
1h30

Juste la fin du monde

Après de longues années d’absence, Louis, héros et narrateur de la pièce, revient dans la maison de sa mère et de Suzanne, sa petite sœur, pour leur annoncer sa mort prochaine, inexorable.
  • Une histoire de famille

À travers l’histoire de Louis, 34 ans, revenu dans la maison parentale après de longues années d’absence, Jean-Luc Lagarce questionne « cet animal étrange qu’est la famille », les familles avec ces vies réelles ou fantasmées et son lot d’espoirs, de rancunes, de non-dits… Et bien entendu, cela fait mouche, tant le sujet touche au coeur chacun d’entre nous. En faisant le choix d’une mise en scène décalée qui joue avec bonheur sur les ambiguïtés, les codes et registres du théâtre, Serge Lipszyc rend un bel hommage au grand auteur qu’est Jean-Luc Lagarce. C’est drôle et émouvant, grave et ludique comme peut l’être la vie… C’est là toute la force de l’écriture de Jean-Luc Lagarce, aborder la fin de ces mondes et en sourire.

  • Note de mise en scène

Jean-Luc Lagarce questionne sans relâche la langue et le style, il s’inscrit dans la grande tradition française de l’écriture, il invente à la fois un théâtre à lire et un théâtre à faire. Son langage, faussement quotidien, navigue entre simplicité et lyrisme C’est une épreuve pour les acteurs. Il faut domestiquer cette langue, la rendre vivante, charnelle. Une fois compris cela, le plaisir à jouer Lagarce est sans fin. Il y a une pensée en marche, que demander de plus théâtral ?

La parole s’inscrit dans un présent immédiat, la pensée arrive à la seconde où le mot est dit, et les personnages ajustent à chaque instant leur pensée et leur mot. Ils modifient sans cesse le sentiment qu’ils ont du monde, des autres, d’eux-mêmes, se contredisent, réajustent leur discours. C’est une langue extraordinairement dense qui ressemble à une partition. La comparaison musicale n’est pas une vue de l’esprit. C’est à un vrai quintette que nous avons affaire, avec parties chorales et morceaux de bravoure pour soliste. Il nous faut travailler à faire entendre à la fois la ligne musicale entière et chacune des notes et des nuances de la pièce. Le fil est mince qui sépare la scène du spectateur. Jouer Lagarce, c’est aussi se rapprocher de Tchekhov. Sur le plateau, l’humanité doit apparaître. L’écart est mince qui sépare l’homme, acteur ou actrice du personnage qu’il ou elle interprète. Nous connaissons ces personnages : ils sont nos mères, nos frères, nos soeurs. Nous les reconnaissons et nous sommes infiniment proches d’eux tous. Voilà pourquoi tout nous conduira à jouer au plus près des spectateurs, à établir une réelle proximité entre les personnages et les acteurs.

Serge Lipszyc

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Spectacle terminé depuis le samedi 1er décembre 2012

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