J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne

Paris 18e
du 18 mai au 10 juin 2006

J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne

Parti depuis longtemps, chassé par l’intransigeance d’un père, un jeune homme revient à la maison pour y mourir. Il s’effondre sous les yeux des cinq femmes qui l’ont attendu pendant des années, emportant avec lui tout espoir de renouveau. Un huis clos au féminin, où toutes se déchirent pour trouver leur vérité, donner un sens à l’attente et à leurs vies sacrifiées. Une pièce qui nous plonge au cœur d’un rituel sans cesse répété, une atmosphère poétique où cris et chuchotements forment une boucle infinie.

Cinq femmes, représentant de la Plus Jeune à la Plus Vieille trois générations, attendent celui que le père chassa de la maison des années auparavant, le fils, le petit fis, le Jeune Frère. Cinq femmes sur le pas de la porte, observant cet éternel paysage qui toujours s’éloigne d’elles ; loin de tout, loin des hommes, elles espèrent son retour.
Un jour, enfin, il réapparaît.

Mais à peine pose-t-il le pied « sur le seuil qu’il tombe et s’évanouit » et ne leur dit rien. Se seraient-elles sacrifiées pour rien depuis tout ce temps ? Pourquoi ce silence, se souciait-il de leur sort ? Et pourquoi continuer d’attendre celui qui n’a jamais donné de nouvelles et qui n’est peut être revenu que dans leur imagination. Elles étaient pourtant prêtes à s’enfuir, si seulement elles pouvaient connaître les réponses.

Cinq femmes enfermées depuis des années, en huis clos, se créant un rituel d’attente, une boucle qui n’en finit pas, espérant, rageant, se déchirant et se soutenant. Autour du jeune homme se noue une parole attentive, intime et douloureuse accompagnée d’une lente pavane sur la pointe des pieds. On lutte une fois encore à se partager les dépouilles de l’amour, on s’arrache la tendresse exclusive. Une parole qui s’ouvre comme un long poème dialogué, une voix par génération, une polyphonie de colères et de plaintes. Cinq interprétations de la même situation : la maturité amenant une certaine lucidité ; un besoin de silence confronté aux cris et à la révolte des plus jeunes.

Ecrite peu de temps avant sa mort, J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de Jean Luc Lagarce est un texte qui appartient à l’héritage tchékhovien où la perte et l’apprentissage du deuil se manifeste comme « la préparation d’un cri et sa retenue ».

Par la Cie Ensemble c’est tout !

Sélection d’avis du public

J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne Le 7 mai 2006 à 20h14

J’ai vécu l’attente de ce frère comme si j’appartenais à cette famille. Un travail intéressant qui a su m’émouvoir.

J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne Le 7 mai 2006 à 20h10

Ce texte remarquable, soutenu par une mise en scène épurée et toujours judicieuse met en valeur un jeu d’actrices sincère et touchant et nous fait vivre avec intensité l’attente du frère … A voir !

RE: J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne Le 24 avril 2006 à 18h04

Une mise en scène originale. Les actrices sont parfaites chacune dans son rôle. Un texte qui fait réfléchir. A voir absolument

J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne Le 24 avril 2006 à 10h20

L'attente de l'autre, entre le réel et l'abstrait, sujet difficile s'il en est, pourtant rendu ici accessible à tous grâce à une mise en scène équilibrée qui sait tirer partie de la beauté du texte et de la fraîcheur de ces cinq comédiennes. Du beau travail.

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J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne Le 7 mai 2006 à 20h14

J’ai vécu l’attente de ce frère comme si j’appartenais à cette famille. Un travail intéressant qui a su m’émouvoir.

J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne Le 7 mai 2006 à 20h10

Ce texte remarquable, soutenu par une mise en scène épurée et toujours judicieuse met en valeur un jeu d’actrices sincère et touchant et nous fait vivre avec intensité l’attente du frère … A voir !

RE: J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne Le 24 avril 2006 à 18h04

Une mise en scène originale. Les actrices sont parfaites chacune dans son rôle. Un texte qui fait réfléchir. A voir absolument

J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne Le 24 avril 2006 à 10h20

L'attente de l'autre, entre le réel et l'abstrait, sujet difficile s'il en est, pourtant rendu ici accessible à tous grâce à une mise en scène équilibrée qui sait tirer partie de la beauté du texte et de la fraîcheur de ces cinq comédiennes. Du beau travail.

Informations pratiques

Tremplin Théâtre

39, rue des Trois Frères 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Montmartre
  • Métro : Abbesses à 127 m, Pigalle à 334 m
  • Bus : Drevet à 78 m, Rochechouart - Martyrs à 320 m, Pigalle à 337 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Tremplin Théâtre
39, rue des Trois Frères 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 10 juin 2006

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Spectacle terminé depuis le samedi 10 juin 2006