J.C.

Sur scène, un homme s’avance. Un certain J.C. Un homme en quête de sens tiraillé entre le rêve de sauver le monde et celui de devenir star de cinéma. Il ne comprend pas pourquoi nous détruisons notre planète, pas davantage pourquoi sa mère prend autant de place dans sa vie. C’est un peu Jean-Claude Van Damme. Mais ce n’est pas du tout lui non plus.

J.C. est le premier volet d’un triptyque qui propose à des archétypes de personnages conquérants de marquer un temps d’arrêt : ils constatent face public l’engrenage effréné de vitesse et de croissance dans lequel ils se sont empêtrés en suivant la course du monde. Des bouffons au sens noble du terme, qui mêlent l’absurde à la raison, le rire à la poésie, et prennent parfois des détours pour nous livrer de dérangeantes vérités.

Ici, le comédien Douglas Grauwels jongle avec le présent, nous fait voyager de paysages en pensées, de Jésus à Picsou, de souvenirs millénaires en lieux communs. Derrière ces digressions enchâssées, une interrogation : comment sortir de nos systèmes monétaires aliénants, responsables de nombreuses catastrophes écologiques, économiques et sociales ? Peut-on résoudre ce problème qui engendre tous les autres ?